Titulaires remplaçants de l’Aisne : gestion par ANDJARO

Titulaires remplaçants de l’Aisne : gestion par ANDJARO

Une réunion d’information a été organisée ce lundi 12 juin 2023 par les services de la DSDEN à destination des organisations syndicales concernant la gestion du remplacement dans l’Aisne à la rentrée 2023 avec la mise en place de l’application ANDJARO…

Le SNUDI-FO 02 était représenté par Julien SCHNEIDER et Thomas RUELLE.

Présents :

  • – Administration : M. Bouvet, M. Thebaut, Mme Cousin.
  • – Organisations syndicales : SNUDI FO (Juilen Schneider, Thomas Ruelle), FSU (2), UNSA (2), SGEN (1), SNALC (1).

Depuis plusieurs années, nous avons constaté un nombre toujours plus important de classes non remplacées par manque de remplaçants dans le département. Formations annulées, de nombreux collègues non remplacés par jour à de nombreux moments de l’année…

Dans le département, ce manque structurel de remplaçants se combine depuis plusieurs années avec des modifications successives calamiteuses dégradant les conditions de travail des remplaçants et l’organisation des écoles  :

  • – fermeture des postes ZIL transformés en TRD
  • – arrêt des spécificités/spécialités des différents TRD (ASH, stage de formation continue…) pour un seul type de BD « généraliste » pour tout type de remplacement sans distinction
  • – gestion des TRD par la DSDEN (2 pôles de gestion : un pôle Nord et un pôle Sud)

L’ancien DASEN a décidé et défendu ces différents changements au nom de « l’amélioration du taux d’efficacité du remplacement « . Où en est-on en cette fin d’année scolaire 2022/2023 ? Y a t il plus de remplaçants dans les écoles dès lors qu’un ou des collègues doivent s’absenter ? La réponse est clairement NON.

Au lieu de recruter massivement des personnels remplaçants sous statut, l’administration pense avoir trouvé la solution ultime : l’application ANDJARO !!! (« la solution qui aide les organisations du public et du privé à mieux faire face aux situations de sous-effectif. (Phrase trouvée sur le site de la start-up) »)

Depuis plusieurs mois, la mise en place de cette application a été lancée de manière expérimentale dans certains départements (Dont la Somme, notre département voisin) et malgré les retours plus que négatifs, sa généralisation est prévue durant l’année scolaire 2023/2024.

La start-up qui propose ce dispositif l’a dénommé « plateforme de staffing omnicanale » ! Cette terminologie grotesque est parfaitement révélatrice :

  • – d’une externalisation vers des entreprises privées de la gestion du remplacement, vers une privatisation « à la découpe ».
  • – d’un glissement vers les méthodes managériales avec le vocabulaire qui va avec (flexibilité, pilotage opérationnel…) C’est l’ubérisation » de l’Education Nationale.
  • – d’une déshumanisation : une application sera-t-elle capable de prendre en compte des éléments concrets de terrain ou des préférences des remplaçants pour telle ou telle mission, contrairement à ce qui était fait par les secrétaires de circonscription ou de la DSDEN ?
  • – de la défiance qu’elle exprime de la part de l’Education Nationale par rapport à ses propres personnels : les secrétaires de circonscription ne seraient pas capables de gérer correctement le remplacement ? Les TR ne seraient pas fiables et il faudrait les surveiller en leur imposant leur trajet et en envoyant aux directeurs leur horaire d’arrivée prévu ?
  • – « omnicanal » renverrait-il vers la possibilité de s’adresser à Pôle Emploi (ou France Travail !) pour mobiliser « des collaborateurs ou collaboratrices appropriés et disponibles, internes ou externes à votre organisation » comme le disent ses concepteurs ?

Ce dispositif pose également un certain nombre de questions quant au devenir de la quantité de métadonnées récoltées, en particulier celles des TR, de leurs coordonnées personnelles et de leurs déplacements.

Nous rappelons que le problème numéro 1 de la gestion du remplacement est le manque de personnels : remplaçants et administratifs !

Lors de la réunion d’information proposée aux organisations syndicales, les services de la DSDEN se sont montrés à l’écoute et rassurants. En effet, les services de la DSDEN restent attachés à une gestion humaine des moyens de remplacement et veilleront à conserver un lien direct entre les titulaires remplaçants et les gestionnaires. Néanmoins, les TR n’auront que peu de temps d’échange et vont voir la communication se dégrader inévitablement. Les titulaires remplaçants de proximité (TRP) n’auront plus aucun contact avec la secrétaire de circonscription. Il faudra être très vigilant quant à la préservation de leur zone d’action et de leurs missions  !

La saisie d’une absence par les circonscriptions va donner immédiatement une gestion externalisée de l’affectation du remplaçant qui ne pourra être analysée finement.

Un email ou un SMS (si acceptation par le titulaire remplaçant) suffira à déclencher le remplacement.

La mise en place du dispositif ANDJARO dans l’Aisne aura lieu au mieux aux vacances de la Toussaint (voire janvier 2024).

Le SNUDI-FO 02 et sa fédération la FNEC FP-FO revendiquent :

  • l’abandon de l’expérimentation ANDJARO ;
  • le recrutement de personnels statutaires pour mettre un coup d’arrêt à la pénurie de remplaçants ;
  • le maintien des emplois et le recrutement de personnels administratifs supplémentaires ;
  • le respect de la loi du 6.01.78 relatif à la constitution et à la diffusion de fichiers et de données personnelles ;
  • le respect du statut de la Fonction publique et l’amélioration des conditions de travail pour tous les agents.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

Besoin d’Ecole, pas de SNU !

Besoin d’Ecole, pas de SNU !

Depuis son premier quinquennat, Emmanuel Macron a fait du SNU un étendard de sa politique pour la jeunesse. En dépit d’une contestation forte dans la jeunesse et chez les personnels et une partie non négligeable des parents, de faits graves lors de plusieurs séjours SNU montrant la fragilité et le caractère bancal de ce dispositif, le président de la République s’entête ! Dernière piste en date : une généralisation progressive qui passerait, dès l’année prochaine, par des séjours SNU de 12 jours sur temps scolaire, dans le cadre de « classes engagement ».

Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale et la secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Armées essayent de sauver le SNU en le raccrochant au temps scolaire, à travers des projets d’établissements, en confiant de nouvelles missions aux personnels, y compris dans le cadre du « pacte enseignant ». Ils persistent à faire du SNU un élément de valorisation dans Parcoursup comme critère de sélection.

C’est à nouveau une baisse du nombre d’heures consacrées aux apprentissages et la remise en cause du cadre national des programmes, et ce sans oublier les réformes du lycée qui pèsent sur les parcours scolaires et d’orientation des élèves. C’est également une remise en cause du rôle des personnels de l’Education nationale tout comme celui des personnels de Jeunesse et Sports, qui ne sont pas là pour participer à un simulacre de séjour militaire.

Nos organisations dénoncent le coût d’un gadget présidentiel déconnecté de la réalité : plus de 2 milliards d’euros par an en cas de généralisation selon un dernier rapport du Sénat, alors même que notre service public d’Education manque de tout ! Elles dénoncent aussi l’instrumentalisation de l’argument de la mixité sociale : à l’heure les annonces ministérielles sur la mixité sociale à l’Ecole ne sont pas à la hauteur, notamment parce qu’elles ne comportent aucune mesure contraignante pour le privé, faire du SNU l’alpha et l’oméga de la politique de mixité sociale relève de l’illusion, voire de la tromperie.

Nos élèves ont besoin d’Ecole, pas de SNU !
Pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, le fait que les élèves de lycée puissent relever à la fois de l’Éducation nationale et de l’Armée va à l’encontre de leur travail quotidien de formation de citoyen·nes libres, disposant d’un esprit critique, s’appropriant les notions d’engagement, de responsabilité et de solidarité.

Nos organisations revendiquent l’abandon de la généralisation du SNU et de son déploiement sur le temps scolaire et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe budgétaire du SNU dans l’Education nationale, à la Jeunesse et aux Sports.

Paris, le 10 juin 2023.


SNU


Communiqué à télécharger :

Non à l’acte 2 de l’Ecole inclusive ! Non à la fusion des AED et AESH !

Non à l’acte 2 de l’Ecole inclusive ! Non à la fusion des AED et AESH !

VALLÉE Jonathan (Château-Thierry), BOUSSETTA Hélène (Bézu Saint Germain), CEZ Doriane (Trélou sur Marne), LEROUX Alison (Trélou sur Marne), DARTINET Christelle (Chierry), BERAT Élodie (Chézy sur Marne), LEJEUNE Caroline (Château-Thierry), TARRAUD REDOULES Élodie (Château-Thierry), VEYS Lauren (Condé en Brie), GRESSIER Nadège (Château-Thierry), DIDIER Sarah (Château-Thierry), QUILLIOT Raphaël (Étampes sur Marne), PURNELLE Stéphane (Étampes sur Marne), BASTOS Clara (Étampes sur Marne), DUMOULIN Vanina (Château-Thierry), RUDL Pauline (Condé en Brie), JACQUET Évelyne (Chierry), MOULLET Isabelle (Chierry), POULET Christine (Bézu Saint Germain), DIOT Pauline (Château-Thierry), DEOM Séverine (Nogent l’Artaud), BENASSAR Nadia (Nogent l’Artaud), BALICOT Noémie (Nogent l’Artaud), MOCHEN Magali (Circonscription), PAULET Magalie (Bézu saint Germain), VALLÉE Manon (Château-Thierry), OLONDE Agnès (Château-Thierry), DELAHAYE Frédérique (Château-Thierry), BOZZANI Karine (Château-Thierry), FOURCART Karine (Crézancy), BOURGOGNE Carole (Viels-Maisons), MANGIN Laurence (Crézancy), CLOSSON Aline (Villiers Saint Denis), BLAIZEL Isabelle (Charly sur Marne), SARAZIN Sylvie (Château-Thierry), BURRIAT Fanny (Charly sur Marne), BLOCK Julien (Beuvardes), CARAZZAI Gwendoline (Beuvardes), GAUZI Chloé (Beuvardes),BRULE Nicolas (Château-Thierry), MIGNOT Alexandra (Mont Saint Père), SAVARY Émilie (Chézy sur Marne), DOUÉ Béatrice (Verdilly), VANISCOTTE Laëtitia (Château-Thierry), ANALASSON Fortulise (Château-Thierry), AKOURI Khadija (Château-Thierry), CRETON Morgane (Étampes sur Marne), HILLAIREAU Séverine (Étampes sur Marne), BRETEZ Agnès (Villeneuve St Germain), DUTAILLY Claudie (Villeneuve St Germain), GAUTRELET Christelle (Chéry les Pouilly), CAURIER Sophie (Chéry les Pouilly), DECARREUX Aline (Aulnois sous Laon), BRUYER Céline (Pommiers), WACHNICKI Justine (Galilée), CHAGH Séverine (Soissons), HECKENDORN Claire (Soissons), AIT KHELIFA Nadira (Soissons), LAMBIN Dominique (Soissons), MARIN Aurore (Soissons), BOURQUENCIER Pauline (Crouy), HAMMAMI Emilie (Pommiers), SOMON Cathy (Crouy), GABBRELLE Mathieu (Crouttes sur Marne), FONTAINE Sophie (Saint Eugène), JOLY Emmanuelle (Soissons), THERESE Valérie (Nogent l’Artaud), GILLET Clara (Nogent l’Artaud), DEMAREZ Isabelle (Soissons), GODIMUS Christine (Villeneuve St Germain), MOREL Jasmine (Courmelles), UGOLETTI Nathalie (Saint Erme), HENNECHART Estelle (Saint Erme), JANDRIEU Julie (Villers-Cotterêts), SIMON Mélanie (Villers-Cotterêts), CLAVIER Claire (Villers-Cotterêts), MITTELETTE Sylvie (Villers-Cotterêts), PECQUEUX Ghislaine (Villers-Cotterêts), HOUILLE Coralie (Laon), FAMELART GOHIER Céline (Laon), BRONCHAIN Sylvie (Laon), JOUSSOT Sabine (Liesse), PINARD Myriam (Liesse), KIKELJ Sarah (Liesse), CATTIER Maxime (Crézancy), DEMARS Thibault (Villers-Cotterêts), BRITO Coralie (Beuvardes), TEXEIRA LOPES Axelle (Courmelles), HOSTE Juliette (Courmelles), ROCHER Aurélie (Soissons), BECQUET Lucie (Ambleny), FLAMANT Coralie (Chauny), 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Nouvelles attaques annoncées avec l’acte 2 de l’Ecole inclusive.

Le président Macron et son ministre Ndiaye tournent le dos aux revendications des personnels et utilisent le « PACTE » pour faire passer leurs mesures destructrices. 

La FNEC-FP-FO, CGT éduc’action, la FSU, le SNALC, le SNCL-FAEN et SUD éducation appellent les AESH à la grève le mardi 13 juin pour porter leurs revendications.

La résistance continue de s’organiser ! 

La FNEC-FP-FO appelle les AESH, les AED à se réunir avec l’ensemble des personnels, à prendre position et discuter des initiatives à prendre, notamment en décidant la grève du 13 juin.


Grève du 13


Communiqué à télécharger :

Résultats du mouvement

Résultats du mouvement

Les résultats du mouvement sont arrivés le lundi 5 juin sur I-PROF / les services / SIAM / mouvement intra-départemental.

Nous te rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée.

Aussi, les opérations de mouvement intra-départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Plus que jamais, le SNUDI-FO 02 revendique l’abrogation de la loi Dussopt pour que les délégués du personnel élus puissent continuer à contrôler les opérations de mutation et de promotion, représenter et défendre l’ensemble des collègues !

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 02 seront disponibles pour tous nos syndiqués pour répondre à toutes tes questions et  t’aider à formuler un recours

En effet, tu es en droit de formuler un recours si :
1) tu n’as obtenu aucun de tes vœux, 
2) tu es affecté(e) sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
3) tu estimes que tu as été victime d’une erreur de barème non corrigée,
4) tu constates qu’un de tes vœux a été attribué à un barème inférieur au tien.

Si tu as obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne te satisfait pas, contacte le SNUDI-FO 02 rapidement.

Comment faire un recours, comment le syndicat peut-il t’aider ?

– Dès que tu as reçu le résultat, envoie un mail à  avec tes coordonnées pour que nous puissions te rappeler. Nous pourrons t’expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant.

– Lors de la rédaction de ton recours, il te faut mandater le SNUDI-FO afin que nous puissions le défendre lors de bilatérales avec la DSDEN.


Le SNUDI-FO 02 est là pour défendre les demandes de ses syndiqués
et les aider dans la rédaction de leur recours en fournissant une trame et en relisant leur courrier.


 

Concours PsyEN EDA 2023 :  Des résultats à nouveau  catastrophiques !

Concours PsyEN EDA 2023 : Des résultats à nouveau catastrophiques !

Dans un contexte de mobilisations massives pour le retrait de la réforme des retraites mais aussi contre le « pacte » du ministre Ndiaye ou contre la réforme Grandjean du lycée professionnel, les résultats de l’admissibilité aux différents concours enseignants font craindre une rentrée 2023 catastrophique.

De la même manière, les résultats du concours de Psychologue de l’Education Nationale spécialité Education, Développement et Apprentissages (PsyEN EDA), qui sont tombés à la fin du mois d’avril, sont très inquiétants.

Seulement 99 candidats sont admis pour 130 postes offerts au concours externe alors que 3 sont admis sur 5 au 3ème concours, soit au total 33 postes de PsyEN EDA non pourvus pour la rentrée 2023 ! Le taux de satisfaction d’admission est de 35,36%… Rappelons que lors du concours 2022, 29 postes de PsyEN EDA étaient déjà restés vacants.

Alors que les personnels et les postes de PsyEN manquent déjà dans les écoles depuis plusieurs années, la situation ne pourra donc qu’empirer à la rentrée prochaine. Au moment où le nombre d’élèves à suivre et les situations nécessitant l’intervention des PsyEN sont exponentiels, cette baisse du recrutement accentuera la dégradation des conditions de travail des PsyEN EDA, mais aussi de tous les personnels, dont les élèves seront moins suivis.

Déjà, les PsyEN EDA ne peuvent plus répondre à toutes les demandes et ont des secteurs de plus en plus importants à gérer, voire doivent intervenir sur les secteurs restés vacants avec des prises en charge d’élèves au pied levé et sans suivi !

Cette situation ne pourra qu’empirer avec l’acte 2 de l’école inclusive annoncé par le président Macron lors de la Commission Nationale du Handicap, avec lequel le ministre prévoit d’aller plus loin dans l’inclusion scolaire systématique en intégrant les établissements médico-sociaux dans les établissements et en réduisant les moyens humains !

Depuis la publication du décret de 2017 créant le corps des PsyEN (contre lequel seule la FNEC FP-FO avait voté), impossible désormais pour un professeur des écoles de devenir psychologue et d’occuper des postes restés vacants! Impossible pour les IA-DASEN d’ouvrir des formations aux enseignants afin qu’ils préparent un diplôme d’Etat pour accéder aux postes de psychologues !

La seule solution qui reste aux IA-DASEN est le recours de plus en plus massif à des psychologues contractuels, précaires et sous-payés, qu’ils ont d’ailleurs souvent du mal à recruter !

Le SNUDI-FO ne se résout pas à cette situation inacceptable et exige plus que jamais :
– Un RASED complet pour 800 élèves ;
– La création de postes de PsyEN EDA à hauteur des besoins ;
– La création d’une brigade de PsyEN EDA remplaçants dans chaque département ;
– Le retour à la possibilité pour les enseignants du 1er degré de devenir psychologues après une formation et le passage d’un diplôme d’Etat ;
– La titularisation de tous les psychologues contractuels qui le souhaitent ;
– L’abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive ;
– Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye et l’abrogation de la réforme des retraites.


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Non à l’acte 2 de l’Ecole inclusive ! Non à la fusion des AED et AESH !

AESH : Grèves les 6 et 13 juin !

Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH : maintenant !

Appel à la grève pour nos retraites : le 6 juin !

Appel à la grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

La grille salariale des AESH est devenue totalement obsolète : les trois premiers échelons (9 ans de services) correspondent à une rémunération au SMIC ! C’est inacceptable.

L’annonce par la CNH de la création d’un nouvel emploi regroupant les AESH et les AED est une nouvelle étape dans le mépris : c’est inadmissible et la mesure envisagée doit être abandonnée.

Pour dire non à la précarité qui touche l’ensemble des AESH, les organisations syndicales appellent tous les personnels à se mettre massivement en grève le 13 juin et à se réunir devant les DSDEN, les rectorats et le ministère pour gagner un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !


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