Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

La FNEC FP-FO ne participera pas à la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

La FNEC FP-FO a reçu une invitation à participer le 1er juillet au forum de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant : « Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu’ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement, à leur santé ? »

Dans une situation de suppression continue de postes, de refus de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour 24 000 élèves en situation de handicap et de contre-réformes anti école publique, il faudrait aller discuter de la prétendue « inadéquation entre les rythmes biologiques des enfants et l’organisation actuelle du système éducatif » ?

Pour la FNEC FP-FO c’est non !

Pour la FNEC FP-FO, l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves est entièrement liée à la satisfaction des revendications des personnels.

La FNEC FP-FO soutiendra toutes les mobilisations des personnels et des parents d’élèves d’ici la fin de l’année scolaire et dès la prochaine rentrée.


Convention Citoyenne


Communiqué à télécharger :

Fortes Chaleurs : la FNEC FP-FO s’adresse à la ministre

Fortes Chaleurs : la FNEC FP-FO s’adresse à la ministre

Montreuil, le 29 juin 2025
à l’attention de Madame Elisabeth Borne,
Ministre de l’Education nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Objet : Canicule et responsabilité de l’Etat employeur

Madame la Ministre,

Depuis deux semaines, des syndicats et notre fédération s’adressent aux Directeurs Académiques et aux Préfets au sujet des températures atteignant déjà ou dépassant les 35 degrés dans les locaux scolaires. La semaine passée, plusieurs départements sont passés en vigilance orange. Et pour cette semaine Météo France annonce des températures de 40 degrés. Nous sommes particulièrement sollicités ce week-end car les syndicats départementaux sont très inquiets pour beaucoup de personnels face aux risques pour leur santé résultant de l’exposition à une chaleur aussi intense. Des enseignants et des AESH nous font remonter aussi leurs inquiétudes quant aux possibles malaises de leurs élèves.

C’est un fait : la majorité des établissements ne peut pas faire face à cette situation climatique extrême : salles « passoires » et vétustes, avec des baies vitrées qui vont aggraver la chaleur dans les locaux, la plupart n’ayant ni rideaux occultants ni volets, climatisation inexistante, points d’eau insuffisants… Cela vaut aussi pour les écoles, les bureaux des DSDEN et des rectorats.

Depuis la précédente canicule (2019), qu’a fait l’Etat employeur,
responsable de la santé et de la sécurité des personnels ?

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) considère « qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés » et donc à plus forte raison pour des enfants. Le Code du travail fait obligation à l’employeur de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » (art. L4121-1).

Aussi, là où les conditions ne permettent pas de faire respecter la règlementation sur le droit du travail, nous vous demandons d’intervenir au plus vite auprès des autorités (DASEN et Préfets) pour permettre la fermeture de tous les établissements. De la même manière, nous vous demandons d’autoriser systématiquement des ASA aux personnels dont les enfants ne peuvent pas être accueillis dans ce cadre-là (écoles et établissements fermés). Nous vous demandons également de permettre aux personnels qui sont de correction la semaine à venir de pouvoir emporter leurs copies chez eux si le centre d’examen ne peut pas leur fournir une salle climatisée. Nous vous demandons de rappeler la réglementation et les prérogatives de chacun.

Nous avons pris connaissance de décisions unilatérales de maires qui donnent des consignes aux enseignants… Ce n’est pas acceptable. La note de l’IEN de Tours Centre nous interroge : « (…) Les locaux seront fermés à 14h par les agents de la ville. Les enseignants, directeurs, AESH, personnels du RASED, Erseh, Services civiques doivent rester à domicile l’après-midi. (…) Transdev ne modifie pas ses transports. Aucun retour anticipé à 11h30 n’est prévu pour les élèves en situation de handicap. Merci de voir avec les familles pour adapter si nécessaire. » Depuis quand une municipalité peut-elle décider de chasser les directeurs de leur propre école sans même pouvoir fermer les locaux et éventuellement gérer les difficultés générées par des décisions de dernière minute ? Pourquoi demander aux personnels des écoles de rester à leur domicile ? Il est inacceptable de laisser les élèves en situation de handicap sans solution pour rentrer à leur domicile. C’est de la maltraitance institutionnelle contre ces enfants.

Nous vous demandons donc une communication claire en direction des Recteurs, des DASEN, des personnels de direction et IEN afin qu’ils puissent tout mettre en œuvre pour protéger les personnels et les élèves, dans le champ de leurs prérogatives respectives.

Enfin, Force Ouvrière rappelle que la règlementation prévoit une évaluation des risques et la mise en place des mesures de prévention appropriées afin de limiter les situations de dangers, faute de quoi les salariés peuvent exercer leur droit de retrait (article L 4131-1 à 4131- 4).

Nous vous rappelons aussi qu’un préavis de grève couvre toute cette période.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de mon entière considération.

Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC FP-FO


Lettre à télécharger :

AESH : quelques réponses du nouveau DRH

AESH : quelques réponses du nouveau DRH

Le nouveau directeur des ressources humaines, Christophe Guéhin, a rencontré des représentants de la FNEC FP-FO le mercredi 25 juin. La FNEC FP-FO en a profité pour l’interroger sur les problèmes que rencontrent les AESH sur :

– les jours de fractionnement : il y a encore de très nombreuses académies qui ne respectent pas la possibilité pour les AESH de poser librement leurs 2 jours de fractionnement. Certaines le refusent tout simplement, d’autres indiquent que c’est à prendre pendant les vacances, sur le temps libéré ou d’autres exigent que les demandes soient motivées. Toutes ces entraves ne sont pas réglementaires et la FNEC FP-FO demande, encore et encore d’intervenir pour faire respecter le droit.

Le DGRH confirme que les 2 jours de fractionnement peuvent être pris librement.

La FNEC FP-FO en prend acte, à nouveau, mais quand aussi peu d’académies respectent le droit, on peut s’interroger sur la volonté réelle de le faire respecter.

Le DGRH indique que des nouvelles consignes seront données aux académies.

 

– Subrogation : la FNEC FP-FO intervient à nouveau pour que la subrogation se mette en place dans les académies pour les AESH en cas d’arrêt maladie. Toucher un trop perçu et devoir le rembourser par la suite met ces personnels qui sont souvent dans une grande précarité en difficulté. Il y a bien souvent des prélèvements directs sur salaire qui rendent impossible le remboursement dans certaines situations. Des situations concrètes d’AESH du 93 sont évoquées. La réponse qui a été faite précédemment à savoir qu’il n’était pas prioritaire de mettre en place la subrogation puisque les services étaient en train de mettre en place la protection sociale complémentaire (PSC) n’est pas entendable. La FNEC FP-FO dénonce le manque de personnel administratif et rappelle qu’il appartient à l’employeur d’embaucher les personnels nécessaires pour les tâches à accomplir.

Le DGRH s’engage à la mettre en œuvre rapidement après étude des difficultés techniques.

Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

PPCR : le décret ne paraîtra pas !

Une audience avec le nouveau directeur des ressources humaines, Christophe Guéhin, a eu lieu le mercredi 25 juin 2025. Elle a permis à la FNEC FP-FO de porter certaines situations individuelles et certains dossiers généraux tant au niveau Education nationale que de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

A notamment été abordée une question concernant PPCR :

Le décret présenté en CSA ministériel concernant la nouvelle organisation de PPCR n’est toujours pas paru.
Le DGRH indique que, sur décision gouvernementale, le décret ne paraitra pas. L’arbitrage se fera au moment de l’étude du projet de loi de finance 2026. Il n’est pas certain qu’il paraisse au final. Pour l’année prochaine, ce sont donc les anciennes règles de fonctionnement, avec les rendez-vous carrière au 6ème, 8ème et 9ème échelon de la classe normale qui s’appliquent encore.

La FNEC FP-FO avait voté contre ce décret qui ne comportait pas de réelles mesures de revalorisation salariale et prévoyait la mise en place d’un rendez-vous de carrière couperet pour la classe exceptionnelle. Pour autant, le status quo entérine un blocage des carrières et donc une continuation de la baisse de pouvoir d’achat des enseignants compte tenu de l’inflation, ce qui est inacceptable.

Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Pour la défense de l’AFPA, de ses missions, de ses salariés et de tous les emplois !

Pour la défense de l’AFPA, de ses missions, de ses salariés et de tous les emplois :
Mobilisation au ministère le 26 juin !

A la recherche de 40 milliards d’économies pour financer ce qu’il appelle « les efforts de guerre », le gouvernement Macron-Bayrou pourrait aller au bout de la destruction de l’AFPA, Agence de Formation Professionnelle pour Adultes, qui subit déjà depuis des années le désengagement de l’Etat, les logiques de marché, les restructurations, les coupes budgétaires…

L’AFPA est une conquête de la classe ouvrière, elle est issue directement du droit à la formation professionnelle figurant dès 1946, tout comme le droit à la Sécurité sociale, dans le préambule de la Constitution. Nous ne les laisserons pas la liquider !

La Section Fédérale Nationale FO de la Formation Professionnelle pour Adultes, en intersyndicale, appelle les salariés de l’AFPA à participer massivement à la mobilisation du 26 juin à 14h devant le ministère du travail.

Les salariés de l’AFPA avec leurs syndicats refusent :
– Les logiques de marché qui détruisent l’emploi et détériorent nos conditions de travail,
– La mise en concurrence sauvage,
– Le démantèlement de nos missions de formation qualifiante.

Ils exigent :

Des moyens garantis et pérennes pour l’AFPA,

La sauvegarde des centres de formation et des emplois,

La reconnaissance pleine de notre mission de service public.

La FNEC-FP FO appelle tous ses syndicats à soutenir, en lien avec les Unions départementales, la mobilisation du 26 juin prochain pour la défense de l’AFPA, organisme de formation professionnelle qualifiante et membre du service public de l’emploi.

Rassemblement jeudi 26 juin à 14h00 devant le Ministère du Travail
Nous y serons !

La SFNFOFPA appelle à une opération « Journée Portes Fermées » dans tous les centres.

Plus que jamais cette mobilisation doit être massive.
Sauver l’AFPA, un devoir de l’Etat !


Communiqué, Communiqué de Presse et Appel intersyndical :