Retraite progressive ?

Retraite progressive ?

La loi « Macron » sur les retraites a institué une retraite progressive : possibilité pour les agents de demander à bénéficier d’une partie de leur pension tant en continuant à travailler à temps partiel.

Qui est éligible ?
Tous les fonctionnaires (qu’il soit en catégorie active ou sédentaire) et contractuels sous réserve de satisfaire à trois  conditions :
–  Être à 2 ans ou moins de 2 ans de l’âge légal d’ouverture des droits applicable qui s’apprécie en fonction de la génération
–  Disposer d’une « durée d’assurance » tous régimes d’au moins 150 trimestres.
–  Bénéficier d’une autorisation de temps partiel (Art L612-1 du Code général de la Fonction publique) à savoir quotités comprises entre 50 et 90%.

La demande de temps partiel
La retraite progressive est donc soumise de fait à l’acceptation par l’administration de la demande de travail à temps partiel, que cette demande soit de droit ou sur autorisation (sauf le temps partiel thérapeutique).
Elle doit donc se faire avant le 31 mars pour l’année scolaire suivante.

Attention, l’employeur peut refuser de délivrer une autorisation de travail à temps partiel dans les conditions de droit commun (donc pas de retraite progressive possible) ou refuser la quotité demandée. Les procédures de contestation sont donc les mêmes que pour les demandes de temps partiel de droit commun.

Faire sa demande de retraite progressive
– Pour le fonctionnaire d’État à temps plein il doit faire sa demande au Service des Retraites de l’État (SRE, Nantes) au moins 6 mois avant la date de versement de sa retraite progressive. Parallèlement, il lui faudra demander à son employeur l’autorisation de travailler à temps partiel.
– Pour le fonctionnaire déjà à temps partiel, il peut demander la retraite progressive à tous moments.

La quotité de temps partiel peut être modifiée au cours de la retraite progressive, et la retraite partielle ainsi que la rémunération est alors ajustée à cette nouvelle quotité.

La retraite progressive n’est pas limitée dans le temps mais elle prend fin, au plus tard, à l’atteinte de la limite d’âge personnelle ou à celle afférente à l’emploi occupé. Attention : le retour à temps plein durant cette période met fin à la retraite progressive.

Pension partielle, liquidation… dans le cadre de la retraite progressive

La pension partielle est calculée sur la base de la pension de retraite à laquelle le fonctionnaire aurait droit s’il cessait définitivement ses fonctions. S’il manque des trimestres au fonctionnaire au moment de la demande, ce dernier subira une décote, correspondant au nombre de trimestres manquants, jusqu’à son départ officiel à la retraite.
Cette base est ensuite proratisée en fonction de la quotité de temps de travail non effectué.
A l’exception des dispositifs de temps partiels prévus à l’article L9 du CPCM, la durée de service prise en compte est proportionnelle à la quotité de travail effectué à temps partiel.

Au moment du départ, la pension sera liquidée sur la totalité des droits acquis avant et pendant la période de retraite progressive et le calcul de la pension définitive s’effectuera sur la base du traitement indiciaire détenu depuis au moins 6 mois au moment de la cessation définitive de fonctions.

SNUDI-FO 02 à vos côtés. 

Allocation IUFM : Prise en compte pour la pension

Allocation IUFM : Prise en compte pour la pension

La FNEC FP-FO avait saisi par courrier le ministre au sujet de la prise en compte de cette période dans la liquidation de la pension.

Cette allocation de formation devait être prise en compte dans liquidation du droit à pension, en vertu de l’article 14 de la loi 91-715 du 26 juillet 1991.

Le ministère a indiqué lors du CSA du 26 septembre 2023 que le décret est en cours de rédaction et les textes vont paraître avant fin 2023.


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Communiqué à télécharger :

Retraite Progressive…

Retraite Progressive…

Le décret 2023-751du 10 août 2023 instaure une possibilité de retraite progressive pour les salariés, agents publics, fonctionnaires et ouvriers d’Etat.

L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! alors qu’il vient d’imposer deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement étend aux agents publics et fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé.

Comble d’ironie, la retraite progressive permet d’anticiper de deux ans la fin d’activité. Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ?
Ecran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée ou nouvelle opportunité ?

Voici sommairement comment cela fonctionne…

Les conditions d’accès, pour les fonctionnaires, il faut :
Avoir atteint l’âge minimum de 62 ans pour les sédentaires, 57 ans pour la catégorie active et 52 ans pour la catégorie insalubre,
– Avoir une « durée d’assurance » de 150 trimestres soit 37,5 ans de cotisation,
– Être autorisé par son employeur à bénéficier d’un temps partiel entre 40 et 80%.

Considérant le surcoût exorbitant de la retraite progressive pour les fonctionnaires, FO FONCTION PUBLIQUE revendique le rétablissement du congé de fin d’activité (CFA) et d’une cessation progressive d’activité (CPA) attractive.

Plus d’informations dans le communiqué interne ci dessous :

2023-09-08 COMMUNIQUE UIAFP FO -RETRAITE PROGRESSIVE-1

Communiqué interne à télécharger :

Retraite progressive ?

Période allocataire IUFM : prise en compte pour la retraite ?

Clément Poullet, Secrétaire général de la FNEC FP-FO, alerté par des collègues, interpelle le ministre au sujet de la prise en compte de la période allocataire IUFM dans la liquidation de la pension.

Des collègues, au moment de partir à la retraite, se rendent compte que cette période  n’est pas comptabilisée.

Lors de la mise en place des IUFM au début des années 90, la formation des enseignants ne se déroulait plus que sur une année au lieu de deux précédemment avec les écoles normales.

Aucun décret en Conseil d’Etat n’ayant été pris depuis, cet article de loi est resté lettre morte… La FNEC FP-FO  demande donc au ministre d’intervenir pour que cette injustice soit réparée.


Allocataires IUFM

Courrier à télécharger :

Départ à la retraite des enseignants du 1er degré à date anniversaire : un pas en avant, deux pas en arrière !

Départ à la retraite des enseignants du 1er degré à date anniversaire : un pas en avant, deux pas en arrière !

L’intersyndicale continue d’affirmer « Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites. » (communiqué du 15 mai)

Désormais, les enseignants du 1er degré pourront partir en retraite à date anniversaire (au plus tôt à 64 ans donc), ce qu’a confirmé le ministre Ndiaye le 3 mai.

Cela ne rend pas la loi sur les retraites plus acceptable !

D’un côté, le gouvernement impose deux ans de travail supplémentaires aux enseignants, augmente pour certains la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein… et de l’autre il consent à leur permettre de partir en retraite à date anniversaire ! Un pas en avant, deux pas en arrière !

Le SNUDI-FO revendique la possibilité pour les enseignants de partir en retraite à date anniversaire…
mais bien avant 64 ans !

Le SNUDI-FO appelle les personnels à la grève mardi 6 juin, dans le cadre de l’appel interprofessionnel. 

Abrogation de la loi Macron !


230512 Communiqué SNUDI-FO retraite PE

Communiqué à télécharger :

Allocation IUFM : Prise en compte pour la pension

Macron promulgue sa loi scélérate en douce à 4h du matin !

Comme un voleur, Emmanuel Macron a promulgué cette nuit à 4 heures du matin sa réforme des retraites contre laquelle l’ensemble des syndicats unis avec 90% des salariés du pays se mobilisent depuis le 19 janvier. Cela illustre s’il en était encore besoin que Macron méprise les citoyens français ravalés au simple rang de sujets.

La FNEC FP-FO s’inscrit complètement dans la proposition de l’intersyndicale interprofessionnelle suite à la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel :

« L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».

Le combat va continuer pour le retrait et nous ferons céder Macron et son gouvernement !

C’est d’autant plus nécessaire qu’ils voudraient tourner la page en préparant les pires mesures contre l’Ecole publique : suppressions de classes, réforme du collège, mise en place du « pacte » avec les enseignants pourtant rejeté par toutes les organisations syndicales, réforme Grandjean des lycées professionnels… Le ministre Ndiaye a même osé publier l’arrêté supprimant la technologie en 6ème jeudi 13 avril.

La FNEC FP-FO appelle à préparer des réunions et des assemblées générales partout où c’est possible dès lundi matin, dans l’unité de tous à l’image de l’intersyndicale nationale, pour décider ensemble la grève jusqu’au 1er mai.

Elle appelle tous les personnels, vacances scolaires ou pas, à prendre part à toutes les initiatives appelées par les organisations syndicales pour gagner le retrait de cette loi scélérate et illégitime et faire valoir toutes les revendications.

Elle s’adresse aux autres fédérations syndicales pour leur proposer l’action commune.

Elle dépose un préavis de grève jusqu’au 1er mai inclus.


Communiqué à télécharger :