L’argent pour les écoles,  pas pour la guerre !

L’argent pour les écoles, pas pour la guerre !

Le président Macron s’enorgueillit d’avoir un budget militaire doublé en dix ans et prévoit de nouveaux financements pour fabriquer des munitions, des chars, des armes…

« Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage. » (E. Macron)

Les personnels et les parents d’élèves ne l’acceptent pas.

Le SNUDI-FO soutient l’ensemble des personnels et des parents d’élèves qui manifestent partout en France. Il soutient les délégations qui se rendront au ministère samedi 15 mars.

Le SNUDI-FO exige de la ministre Borne l’annulation des 470 suppressions de postes et la création de tous les postes nécessaires.


Argent pour les écoles


Communiqué à télécharger :

Réunion retraites : Déclaration liminaire FO

Réunion retraites : Déclaration liminaire FO

Le 20 février, les organisations syndicales ont reçu le rapport de la Cour des comptes sur les retraites. Ce rapport confirme que la réforme des retraites de 2023 est injuste, brutale et injustifiée.

Or l’exécutif, depuis, communique en disant que l’on ne peut pas toucher aux 64 ans ni au périmètre financier.

La lettre du chef du gouvernement est un vrai carcan qui va forcément réduire le champ des possibles  Le risque est grand que cela aboutisse au maintien du statu quo, avec un âge légal qui restera ancré sur les 64 ans.

Pour FO, l’équilibre financier des régimes de protection sociale ce sont les cotisations et donc l’augmentation du taux d’emploi.


Retraite


Communiqué de presse à télécharger :

La ministre Borne entend imposer 500 P.A.S. de plus à la rentrée prochaine !

La ministre Borne entend imposer 500 P.A.S. de plus à la rentrée prochaine !

La ministre Borne entend imposer 500 PAS de plus à la rentrée prochaine !
Inacceptable !

Depuis la rentrée 2024, les pôles d’appui à la scolarité (PAS), mesure phare de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, sont mis en place dans les départements de l’Aisne, de la Côte-d’Or, de l’Eure-et-Loir et du Var de façon expérimentale.

Les PAS ont pour mission d’apporter une réponse de 1er niveau : aménagements pédagogiques et matériels adaptés sans avoir à passer par la MDPH. Ainsi, l’Education nationale se substitue à cette dernière pour décider des besoins des élèves, faisant des économies sur l’accompagnement humain que sont les personnels AESH.

Réduire le nombre d’heures d’accompagnement par des AESH, priver les élèves en situation de handicap d’un enseignement adapté auquel ils ont droit dans les ESMS, voici le réel objectif des PAS ! Toujours plus d’économies sur les dos des élèves les plus fragiles et des conditions de travail des personnels !

Les PAS ont un coût en matière de postes quant au recrutement des coordonnateurs PAS, postes profilés (24 dans l’Aisne, 17 en Côte-d’Or, 41 dans le Var et 13 en Eure-et-Loir) puisque ce ne sont pas des créations de postes mais bien des postes déjà existants…

Lors du CSA ministériel du 17 janvier 2025, au moment où elle annonce la suppression de 470 postes d’enseignants dans le 1er degré, la ministre Borne a indiqué qu’elle allait poursuivre le déploiement des PAS !  D’ores et déjà, le ministère indique lors du comité de suivi de l’Ecole inclusive que 300 PAS sont déjà prêts pour la prochaine rentrée…

La ministre Borne s’entête à vouloir généraliser un dispositif qui permet de remettre en cause les droits des élèves en difficulté ou en situation de handicap et aggraver les conditions de travail des personnels !


250225 Communiqué SNUDI-FO PAS


Communiqué à télécharger :

Réunion retraites : Déclaration liminaire FO

ÉTAT FINANCIER DU SYSTEME DES RETRAITES (Cour des Comptes)

Numéro 28-2025
Réf. : FS/MB/PDR/JS
Paris, le 20 février 2025
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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES / ÉTAT FINANCIER DU SYSTEME DES RETRAITES
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Chères et chers camarades,

Le 20 février 2025 a eu lieu la remise du rapport de la Cour des Comptes, issue de la « mission flash » confiée par le Premier Ministre, sur l’état financier du système des retraites.

Le rapport a été présenté aux partenaires sociaux par le Premier Président de la Cour des Comptes, Pierre MOSCOVICI.

La délégation Force Ouvrière était composée de :
– Patricia DREVON, Secrétaire confédérale en charge de l’Organisation, des Outre-Mer et des Affaires juridiques ;
– Michel BEAUGAS, Secrétaire confédéral en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle continue et des Retraites.

Cette circulaire reprend les principales conclusions évoquées dans ce rapport :
– État financier du système de retraites
La Cour des Comptes a indiqué dans son rapport qu’après un excédent en 2023, le système de retraites devrait se dégrader à compter de 2024 et se poursuivre pour une durée d’au moins 20 ans.
Le déficit, tous régimes confondus, devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025.
Dans les prévisions de la Cour, le déficit du système des retraites devrait se maintenir pendant plusieurs années autour du montant de 2025 jusqu’en 2030 où le déficit devrait s’élever à 15 milliards d’euros.
Les régimes de retraite qui seront le plus impactés par le déficit seront la CNAV, régime général des salariés, en raison de la baisse du ratio démographique et la CNRACL, caisse de retraite des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux, malgré l’augmentation de 12 points du taux de cotisation.
Les caisses de retraite complémentaire continueront à être excédentaires sur la période projetée.
Par conséquent, la Cour des Comptes mentionne un déficit proche de celui annoncé par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), confirmant ainsi la qualité des travaux du COR.
L’absence d’un déficit « caché » pour les régimes de retraite de la fonction publique d’État confirme les revendications de FO concernant l’engagement financier de l’État pour la retraite des fonctionnaires (article 1 du code des pensions civiles et militaires de retraite) afin de garantir l’équilibre du régime et l’inscription du financement des retraites de la fonction publique d’État dans le Livre des Comptes Publics.

– Proposition de leviers de réforme pour un équilibre financier du système des retraites
Dans les conclusions de la Cour des Comptes, il a été évoqué le moindre impact sur l’équilibre financier du système des retraites de l’augmentation de productivité et de la diminution du taux de chômage.

Les principaux leviers ayant un impact significatif sur le système des retraites sont :
– La durée d’assurance : la diminution d’un an de la durée d’assurance requise (42 ans au lieu de 43 ans) coûterait 3,9 milliards d’euros au système de retraites en 2035 alors que son augmentation (44 ans au lieu de 43 ans) rapporterait 5,2 milliards d’euros.

– L’âge de départ à la retraite : l’avancée d’un an de l’âge d’ouverture des droits (63 ans au lieu de 64) représenterait une dépense supplémentaire pour le système des retraites de 5,8 milliards d’euros en 2035. Son recul d’un an (65 ans au lieu de 64) rapporterait jusqu’à 8,4 milliards d’euros.

– Le taux de cotisation : une augmentation d’un point du taux de cotisation apporterait des recettes supplémentaires comprises entre 4,8 et 7,6 milliards d’euros selon les modalités retenues.

– Montant des pensions : une sous-indexation d’un point des pensions sur la base des dépenses de retraites prévues en 2025 représenterait une économie de 2,9 Md€ cette même année.

Lors de la présentation du rapport, FO a rappelé en premier lieu que le déficit du système des retraites était la conséquence d’un problème de recettes et non de dépenses.

FO a ensuite réaffirmé sa revendication pour l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 et dans cette optique FO a regretté que la Cour des Comptes n’ait pas chiffré le coût financier éventuel d’un retour à l’âge de 62 ans laissant présumer que cela n’était pas possible.

De plus, FO a précisé que le montant du déficit évalué (entre 10 et 15 milliards) n’est en rien comparable aux aides et exonérations de cotisations attribuées aux entreprises sans contrepartie ni contrôle (170 milliards).

Enfin, FO a confirmé que le format et le périmètre ne sont pas les bons et devraient être réservés aux organisations représentatives nationales et interprofessionnelles.

La première réunion serait fixée au 27 février 2025.

Vous trouverez le rapport de la Cour des Comptes sur l’état financier du système de retraites sur le lien suivant : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/situation-financiere-et-perspectives-du-systeme-de-retraites

Amitiés syndicales,

Michel BEAUGAS

Secrétaire confédéral

Patricia DREVON

Secrétaire confédérale

Frédéric SOUILLOT

Secrétaire général


Circulaire confédérale à télécharger :

Personnels, parents d’élèves,  élus locaux… refusent la saignée du  budget Bayrou !

Personnels, parents d’élèves, élus locaux… refusent la saignée du budget Bayrou !

Le budget Bayrou est d’une violence inédite qui remet en cause les conditions de travail des personnels, leur statut, et le fonctionnement même de l’Ecole publique.

Les suppressions de postes se heurtent à la résistance de tous : personnels, parents d’élèves, élus… en Haute-Loire, dans l’Yonne, en Côte d’Or, dans le Tarn, à Paris, en Moselle, dans l’Eure, en Seine-Maritime, en Seine-Saint-Denis…

Face à l’agression que constitue le budget Bayrou, le SNUDI-FO est inconditionnellement au côté des personnels, des parents d’élèves et des élus locaux qui se mobilisent pour la défense de l’Ecole publique.


250207 Communiqué SNUDI-FO mobilisation carte scolaire


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