Pas de trêve pour les revendications !

Pas de trêve pour les revendications !

Postes, classes, listes complémentaires… : pas de trêve pour les revendications !

Les syndicats de la FNEC FP-FO prennent leurs responsabilités et organisent le rapport de force pour faire aboutir les revendications.

FO réunit les collègues sur liste complémentaire, les contractuels non-renouvelés, s’adresse aux recteurs, organise les rassemblements et soutient les délégations, comme le 3 juillet à Amiens, Montpellier, Rouen, Dijon, Toulouse…

Suite à nos interventions, après les Académies de Clermont-Ferrand, Grenoble, Nantes, Nice, et Reims, ce sont les rectorats de Rennes et de La Réunion qui annoncent le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur liste complémentaire.

Les bagarres se poursuivent pour contraindre les DASEN et les recteurs à revenir sur les fermetures de classes et à en ouvrir de nouvelles.

A Force Ouvrière, notre seule politique,

ce sont les revendications,

toutes les revendications,

rien que les revendications !


FNEC FP-FO


Communiqué à télécharger : 

Grève nationale le 14 mai !

Grève nationale le 14 mai !

La mobilisation pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « choc des savoirs », engagée depuis le mois de janvier, se poursuit malgré les périodes de vacances zonées, témoignant de la détermination des personnels de de l’Éducation.

Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale.

L’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services de tous les personnels, y compris dans le 1er degré, où des pressions se font jour pour tenter de contraindre les enseignants de CM2 de trier leurs élèves dans la perspective des groupes de niveaux de 6ème.

Les nouveaux programmes, la labellisation des manuels et la généralisation à tous les cycles des évaluations nationales vont restreindre la liberté pédagogique et remettre en cause la professionnalité des enseignant·es ; le DNB couperet et les « prépa secondes » vont aggraver le tri social.

La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes, quels que soient leurs vœux, aux besoins du bassin d’emploi et en imposant un parcours différencié réduisant le temps à l’École. C’est un renforcement du tri social des élèves en les assignant à leur classe et à leur lieu de vie. C’est de nouveau un plan « social » qui se dessine chez les PLP avec la fermeture des formations considérées comme non insérantes.

Les conditions de travail des personnels se dégradent et les travailleurs·euses subissent une perte de sens de leur métier : suppressions de postes, fermetures de classes, manque d’infirmier·es et d’assistant·es sociales face aux difficultés de plus en plus criantes de nos élèves, manque d’AED et d’AESH, qui subissent en plus la maltraitance institutionnelle, manque de remplaçants, manque d’enseignant·es spécialisé·es, manque de personnels techniques et administratifs à qui on impose l’expérimentation de nouveaux outils…

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation nationale ne peut faire l’économie des près de 700 millions d’euros dont veut la priver le gouvernement.

À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le service public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans précédent sous les coups de boutoir des politiques austéritaires et antisociales de ce gouvernement.

Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, « collèges morts », « nuits des écoles et des établissements » ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.

C’est en ancrant cette mobilisation dans la durée par plusieurs jours de grèves consécutifs, que nous obtiendrons satisfaction des revendications.

Nos organisations CGT éduc’action, FNEC FP-FO et SUD éducation appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à bloquer la réforme.
C’est pourquoi, elles soutiennent toutes les grèves, y compris reconductibles et autres formes de mobilisations (manifestations, rassemblements etc), en cours et à venir, décidées par les personnels ou proposées par les intersyndicales locales.

Le recul du gouvernement sur la suppression envisagée des heures supplémentaires et des IMP montre que celui-ci craint la généralisation des mobilisations, des grèves.

Nos organisations appellent les personnels à faire de la semaine du 13 mai une semaine d’amplification de toutes ces mobilisations avec une journée de grève le 14 mai. Pour le 1er degré, il faut se déclarer gréviste au plus tard le samedi 11 mai, 23h59.

Elles appellent les personnels à se réunir afin de débattre des suites et des modalités de la mobilisation.

Elles appellent à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».


Communiqué à télécharger :

 

Pour un choc des moyens et des salaires, amplifions la mobilisation !

Pour un choc des moyens et des salaires, amplifions la mobilisation !

Pour un choc des moyens et des salaires, contre le choc des savoirs et le tri social

Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale.

La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes.

C’est un renforcement du tri social des élèves !

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin
mais bien d’un choc des moyens et des salaires.

C’est pourquoi nos organisations, CGT Éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD éducation, appellent les personnels à se réunir et à faire de la semaine du 13 mai, une semaine d’amplification et de convergence de toutes les mobilisations et à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».


Inter


Communiqué intersyndical à télécharger :

Tous en grève dès mardi 2 avril !

Tous en grève dès mardi 2 avril !

Pour la création des postes nécessaires, pour l’abandon du « choc des savoirs », tous en grève dès mardi 2 avril !

La colère gronde dans les établissements scolaires : enseignants et parents exigent l’abandon du « choc des savoirs » et la création des postes nécessaires !

Le « choc des savoirs » instituerait un véritable tri social à travers les groupes de niveau, accentuant immanquablement les inégalités scolaires.

De plus, le BO du 18 mars relatif au choc des savoirs précise l’objectif du gouvernement : associer les enseignants du 1er degré aux groupes de niveau en mathématiques et en français. Dans un premier temps dans le cadre du Pacte, mais ensuite ?

Ecoles, établissements sociaux et médico-sociaux : les postes manquent partout ! Et les 692 millions d’€ de nouvelles restrictions budgétaires que le gouvernement vient d’annoncer dans l’Education nationale augurent d’une nouvelle aggravation de la situation alors que les conditions de travail sont déjà intenables !

Dans ce contexte, le SNUDI-FO appelle les personnels du 1er degré à se réunir dès maintenant, y compris avec leurs collègues du 2nd degré et les parents d’élèves pour décider des moyens de défendre ces revendications communes.

Le SNUDI-FO invite les personnels à déposer leur déclaration d’intention de grève à partir du 2 avril pour être en capacité de reconduire immédiatement la grève !


GREVE


Communiqué à télécharger :

Année blanche en termes de traitement : c’est NON !

Année blanche en termes de traitement : c’est NON !

Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique.

Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».

Pour mettre un terme à la spirale de paupérisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le mardi 19 mars prochain et appellent les personnels à se mobiliser par tous moyens, y compris la grève.

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE À LAON

Rassemblement – 10h

Devant le lycée Paul Claudel


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Communiqué à télécharger :

LE 8 MARS ET TOUT LE RESTE DE  L’ANNÉE !  EXIGEONS L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET  LES HOMMES !

LE 8 MARS ET TOUT LE RESTE DE L’ANNÉE ! EXIGEONS L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES !

➢ En 2024, l’écart moyen est encore de 24% dans le secteur privé et de 14% dans les fonctions publiques. Plus diplômées que les hommes, les femmes sont moins nombreuses sur les postes cadres (39 % dans le privé, 43 % A+ FP).

➢ Concentrées dans des métiers dits « féminins » (55 % des emplois à bas salaires du secteur privé).

➢ Les femmes représentent 63% des salarié·es du secteur public et sont majoritaires dans les métiers administratifs, du nettoyage, de l’éducation, de la santé et du social.

➢ Elles représentent 58% des salarié·es payé·es au SMIC.

➢ Assignées à leur rôle de mère, elles occupent 80 % des emplois à temps partiel et 95 % des congés parentaux.

➢ Retraitées, leur pension est en moyenne inférieure de 40 % à celle des hommes.

➢ 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur.

EXIGEONS :

➢ La transparence sur les rémunérations et les carrières, des sanctions pour les entreprises qui discriminent.

➢ La revalorisation des métiers à prédominance féminine et l’application de la loi qui garantit un salaire égal pour un travail de valeur égale.

➢ L’ouverture de négociations portant sur les classifications dans le privé et les grilles indiciaires dans la fonction publique en vue de reconnaître et valoriser les missions, les qualifications et compétences mises en œuvre dans les métiers et corps « à prédominance féminine ».

➢ Que le congé parental soit maintenu jusqu’aux 3 ans de l’enfant et qu’il soit mieux rémunéré.

➢ Un investissement massif dans les services publics pour garantir le droit à une place d’accueil pour chaque enfant mais aussi pour répondre aux problèmes liés à la perte d’autonomie des personnes âgées. A défaut, ce sont les femmes qui majoritairement pallient les manques de solutions, au détriment de leur vie professionnelle.

➢ Que la France aille au bout de ses engagements et que des concertations soient rapidement ouvertes pour intégrer de nouveaux dispositifs dans la loi.

OBLIGEONS
LE GOUVERNEMENT ET LE PATRONAT
À RESPECTER LA LOI
ET METTRE EN ŒUVRE L’ÉGALITÉ RÉELLE.


UNION DÉPARTEMENTALE DES SYNDICATS FORCE OUVRIÈRE DE L’AISNE

RASSEMBLEMENTS

LAON – 14H – PLACE DES DROITS DE L’HOMME

SAINT-QUENTIN – 17H – PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE.


Communiqué à télécharger :