Distribution de kits prétendument  « pédagogiques » relatifs aux Jeux  Olympiques : de qui se moque-t-on ?

Distribution de kits prétendument « pédagogiques » relatifs aux Jeux Olympiques : de qui se moque-t-on ?

Distribution de kits prétendument « pédagogiques » relatifs aux Jeux Olympiques :
de qui se moque-t-on ?

10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, avec une saignée inédite programmée dans les écoles publiques !

Confirmation du gel de la valeur du point d’indice en 2024, condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat !

C’est dans ce contexte que le gouvernement va expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques (livret d’un intérêt pédagogique (?), une pièce commémorative de 2€…) : coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

Le SNUDI-FO rappelle que, dans le cadre de leur liberté pédagogique, les personnels ne sont pas tenus de distribuer ces kits prétendument pédagogiques à leurs élèves.

Le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il renonce à ses 10 milliards de coupes budgétaires, qu’il réponde aux revendications des personnels plutôt que d’imposer sa propagande.


240223 Communiqué SNUDI-FO kits pédagogiques

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Expérimentations du port de l’uniforme :  pour le SNUDI-FO, c’est non !

Expérimentations du port de l’uniforme : pour le SNUDI-FO, c’est non !

Dans ses annonces du 6 décembre dernier, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, avait évoqué le retour de l’uniforme à l’école.

Le guide envoyé par le ministère aux collectivités locales, qui n’a aucune valeur réglementaire, prévoit que la décision de participer à l’expérimentation doit être validée par un vote réalisé en conseil d’école, et que le port de l’uniforme doit être ajouté au règlement intérieur.

Pendant ce temps, 650 postes sont supprimés dans les écoles !

Pour le SNUDI-FO ces expérimentations autour de l’uniforme ne sont qu’un écran de fumée visant à camoufler les vrais problèmes que rencontre l’Ecole publique.

Le SNUDI-FO invite tous les collègues qui subissent des pressions pour mettre en place l’uniforme dans leur école à prendre contact avec le  SNUDI-FO 02 pour organiser la résistance.


240126 Communiqué SNUDI-FO uniforme


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Évaluations d’école dans l’Aisne : aucune sanction envisagée !

Évaluations d’école dans l’Aisne : aucune sanction envisagée !

Une audience auprès de Mme la DASEN de l’Aisne avait été sollicitée par une intersyndicale départementale au sujet des évaluations d’école. Une visioconférence s’est déroulée jeudi 18 janvier 2024 à 18h. Le SNUDI-FO 02 a réitéré sa demande d’abandon du dispositif et à minima d’évaluer seulement les écoles (vraiment) volontaires.

Présents :

Administration : M. BOUVET (Secrétaire Générale) ; M.PINEL (IA-Adjoint)

Organisations syndicales : Julien SCHNEIDER pour le SNUDI-FO 02,  FSU-Snuipp 02 (2), SE-UNSA 02 (1)

La DASEN était absente car en visoconférence avec le Recteur pour la préparation de rentrée. L’ensemble des représentants du personnels présents ont déploré cette absence.

Propos introductifs des Organisations Syndicales  :

La profession est malmenée depuis quelques années, les conditions de travail se dégradent. Les évaluations d’écoles engendrent du travail supplémentaires qui n’entre pas des les Obligations Réglementaires de Service, surtout pour les directeurs d’école qui ont déjà énormément de tâches à gérer.

Bien souvent, la montagne accouche d’une souris car les conclusions, le restitutions sont dérisoires par rapport au travail effectué. Les pistes de travail sont parfois peu concrètes et/ou insignifiantes.

Le CEE (Conseil d’Evaluation de l’Ecole) énonce le fait que l’ensemble de l’équipe doit adhérer à cette évaluation d’école…c’est pour cela que nous demandons que les écoles non volontaires sortent du dispositif. Il ne faudrait pas une mise en concurrence des écoles surtout avec les écoles privés.

Il faut que le dispositif soit abandonné et qu’à minima, seules les écoles réellement volontaires soient évaluées. Aucune pression ou aucun chantage ne pourra être accepté pour obliger une école à subir une évaluation !

Réponse de l’administration :

Le mot «Évaluation» est peut-être mal choisi et peut faire peur.

Le Conseil d’Evaluation de l’Ecole intronise les évaluations d’école avec la loi Blanquer de 2019, dite loi «Ecole de la confiance». Ce n’est pas aux directeurs de supporter tout le poids de ce dispositif même si effectivement, ce sont eux gèrent une grande partie du dossier.

Il est envisageable pour le directeur de faire une demande de temps de décharge supplémentaire en compensation du travail effectué sur les EE sur son temps de décharge. L’administration fera au mieux pour répondre à la demande.

Le Recteur d’Amiens a décidé que toutes les écoles de l’Académie auraient une évaluation dans les 5 ans…

Pour M. Pinel, il faut que les équipes se disent que tous les 5 ans, une partie des conseils des maîtres et ou de cycle se tiennent sur le sujet de l’évaluation d’école et surtout de l’autoévaluation (avec les questionnaires).

Remarque SNUDI-FO 02 : cette « proposition » est totalement illégale ! Elle contrevient au cadre réglementaire des obligations de service des enseignants et démontre, là encore, le caractère non obligatoire des évaluations d’écoles.

En fin d’audience, M. Pinel a clairement dit qu’il n’était pas question de sanctionner les collègues qui ne feraient pas passer les questionnaires d’autoévaluation mais que cela n’empêchera pas aux évaluateurs externes de venir à l’école…

Le SNUDI-FO 02 accompagnera tous les collègues qui feront bloc pour refuser une EE.

Demandes de mise en disponibilité, demandes de réintégration – année scolaire 2024-2025

Demandes de mise en disponibilité, demandes de réintégration – année scolaire 2024-2025

Procédure relative aux demandes de mise en disponibilité des enseignants du premier degré (nouvelles demandes ou renouvellement) ainsi qu’aux demandes de réintégration à compter de la rentrée scolaire 2024.

Seuls les enseignants titulaires peuvent bénéficier d’une mise en disponibilité qui est prononcée à la demande de l’intéressé(e) pour une année scolaire, soit du 1er septembre 2024 au 31 août 2025.

L’agent placé en disponibilité perd le bénéfice de son poste.

Les enseignants peuvent solliciter une disponibilité de droit : élever un enfant de moins de douze ans, suivre son conjoint ou son partenaire lié par un Pacs, donner des soins à un enfant à charge, conjoint ou ascendant atteint d’un handicap nécessitant une tierce personne, donner des soins à un enfant, conjoint, ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave nécessitant une tierce personne, au fonctionnaire qui exerce un mandat d’élu local, durant la durée de son mandat.

Les demandes de disponibilité de droit devront être formulées au minimum deux mois avant la date sollicitée.

Les enseignants peuvent solliciter une disponibilités sur autorisation, accordée en fonction des nécessités de service : convenances personnelles (10 ans maximum) pour l’ensemble de la carrière, études ou recherches présentant un intérêt général (3 ans max, renouvelable une fois pour une durée égale), créer une entreprise, sous réserve d’avoir accompli 3 ans de services effectifs (2 ans maximum). Un dossier est à constituer, au préalable, pour l’avis de la Commission de déontologie, selon une procédure de saisine dématérialisée. (Prendre l’attache des services de la DIPRED1 pour toute question relative à cette disposition.)

Pour les motifs de convenances personnelles, un entretien de ressource humaine auprès du supérieur hiérarchique, afin de disposer d’un avis motivé de ce dernier concernant votre projet, est à envisager.

Les disponibilités sur autorisation sont accordées, après arbitrage de l’IA-DASEN, uniquement par année scolaire entière.

Une activité dans le secteur privé peut être autorisée pour les enseignants en disponibilité pour l’un des motifs suivants : suivre son conjoint ou partenaire de Pacs, convenances personnelles.
Dans tous les cas, les activités d’enseignement dans un établissement public ou privé sous contrat d’association ne sont pas autorisées pour les personnels en disponibilité.

Une activité en tant qu’agent contractuel dans une autre administration peut être autorisée pour les enseignants en disponibilité pour l’un des motifs suivants : suivre son conjoint ou partenaire de Pacs, convenances personnelles.

 

Les demandes de réintégration doivent être formulées dès à présent pour une reprise des fonctions à compter du 1er septembre 2023 et doivent être transmises pour le 16 février 2024, délai de rigueur, par la voie hiérarchique.
Les enseignants souhaitant réintégrer à la rentrée 2024 doivent participer au mouvement départemental, selon le calendrier établi par la circulaire départementale.

Les personnels qui sont actuellement en disponibilité et qui n’auront pas demandé leur réintégration ou leur maintien dans cette position se trouveront au 1er septembre 2024 en situation irrégulière et se placeront en dehors des garanties prévues par leur statut, s’exposant ainsi à une radiation des cadres pour abandon de poste.

Le calendrier de dépôt des demandes de mise en disponibilité, de renouvellement ou de réintégration pour la prochaine année scolaire :

– vendredi 16 février 2024 : date limite de transmission des demandes, par la voie hiérarchique,
– vendredi 23 février 2024 : avis et transmission par les l’inspectrices ou inspecteurs de l’éducation nationale des premières demandes à la DSDEN de l’Aisne, division du premier degré (DIPRED).

Ne pas hésiter à contacter le SNUDI-FO 02 en cas de difficultés.


Circulaire et annexes à télécharger :

Protection sociale complémentaire :  un pas de plus vers la destruction du Statut !

Protection sociale complémentaire : un pas de plus vers la destruction du Statut !

PSC : Des pertes financières pour les agents et les retraités. Et un pas de plus vers la destruction du Statut !

Après le volet « Santé » de la Protection Sociale Complémentaire, la signature du volet « Prévoyance » est actuellement en discussion avec les organisations syndicales.

Notre Fédération Générale des Fonctionnaires, la FGF-FO, a décidé de ne pas apposer sa signature sur un texte qui va aggraver la situation financière des personnels et qui fait un pas de plus vers la destruction du statut de fonctionnaire.

En effet, peut-on engager notre signature avec ce gouvernement ? Une pseudo-négociation, avec à la clé des pertes financières pour les agents et les pensionnés

La FNEC FP-FO se félicite de la position prise par sa Fédération Générale de Fonctionnaires contre ce mauvais coup porté au Statut.


PSC

Communiqué à télécharger :

Conférence sociale du 16 octobre

Conférence sociale du 16 octobre

Madame la 1ère Ministre a notamment invité les Organisations syndicales à la Conférence sociale du 16 octobre. Frédéric Souillot, Secrétaire général de FO, y a pris part.

Force Ouvrière, déjà l’année dernière, expliquait à Mme Borne dans un communiqué sur la loi pouvoir d’achat le 12 juillet que les travailleurs ne faisaient pas l’aumône et que c’est avec le salaire qu’ils remplissaient le frigo. Tous les chèques (alimentaires, énergies, carburants…) ont été utilisés. Soit ! Mais ils ne sont pas des solutions pérennes aux problématiques de pouvoir d’achat !

Comme énoncé dans l’article L. 1 du Code du travail, Force Ouvrière souhaite que la négociation collective, participant à la cohésion sociale de notre République, retrouve la place qui est la sienne !


Conférence sociale

Intervention du Secrétaire général et revendications FO à télécharger :