AESH : Quand gagner plus, c’est perdre plus !

AESH : Quand gagner plus, c’est perdre plus !

Lors du groupe de travail au sujet des AESH de juillet 2023, la FNEC FP-FO avait interpellé, avec d’autres organisations syndicales, les représentants du Ministère concernant l’impact que les miettes de revalorisation octroyées pouvaient avoir sur les aides sociales. Le ministère s’était engagé à contacter les organismes pour voir ce qu’il était possible de faire.

Résultat : certains départements nous font remonter des situations où la revalorisation de 5 points indiciaires de janvier conduit à une perte supérieure au gain. Un exemple de message sans appel : « Au mois de janvier, nous avons eu une augmentation de notre indice ce qui a apporté 22€ en plus sur ma fiche de paie mais, surprise… 15 jours après, j’effectue ma déclaration pour la prime d’activité et là, 25€ en moins de prime d’activité par rapport aux mois précédents et 18€ en moins sur mon APL, ce qui fait qu’au lieu de gagner du pouvoir d’achat, j’ai perdu 21€ ».

La FNEC FP-FO dénonce un nouveau scandale dans le traitement des AESH. Dans le contexte actuel d’inflation et de coupes budgétaires à grande échelle, ce sont les plus précaires qui trinquent. Et l’équation est assumée sans vergogne par le gouvernement.

Cette nouvelle marque de mépris montre bien l’urgence d’accéder aux revendications des AESH pour éviter de courir après le SMIC ou les aides sociales : un statut de la fonction publique, un vrai salaire, l’abandon des PIAL et l’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive qui dégradera encore plus leurs conditions de travail.

Face à la revalorisation de la honte, la FNEC FP-FO invite les AESH à participer aux réunions syndicales, aux assemblées générales organisées dans les établissements et les écoles pour établir les revendications et mettre en discussion avec l’ensemble des personnels et les parents d’élèves la mobilisation et la grève, comme celle déclenchée en Seine-Saint-Denis, et qui s’étend dans les départements.


240311-Com-AESH


Communiqué à télécharger :

AESH : Quand gagner plus, c’est perdre plus !

AESH et pause du midi

AESH et pause méridienne : les revendications une nouvelle fois ignorées par le Sénat

Une proposition de loi sur le temps de travail des AESH durant la pause méridienne vient d’être adoptée en première lecture par la Commission de la Culture et de l’Éducation du Sénat. Elle envisage la modification de deux articles du Code de l’éducation visant à réintégrer « le temps de pause méridienne » dans les obligations de service et, donc, qu’il soit à nouveau rémunéré par l’Etat.

La proposition prévoit que l’article L. 211‑8 du Code de l’éducation soit complété par un 8e ainsi rédigé : « 8° De la rémunération du personnel affecté à l’accompagnement des élèves en situation de handicap sur le temps scolaire et sur le temps de pause méridienne. » Ainsi que l’ajout d’un sixième alinéa à l’article L. 917‑1 précisant que « Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont rémunérés par l’État sur le temps scolaire et sur le temps de pause méridienne. »

Pour le moment rien n’est acté, la proposition suivra son chemin parlementaire avant d’aboutir à une loi. Mais les AESH ne demandent pas à travailler plus, leurs conditions de travail liées à l’inclusion systématique et forcée sont déjà assez dégradées.

Cette proposition de loi ignore une nouvelle fois les revendications des AESH qui sont pourtant claires : abandon de l’acte 2 de l’école inclusive, un statut de la Fonction publique, un vrai salaire et, pour ce qui concerne la proposition de loi, 24h de travail hebdomadaire et pas une minute de plus pour un temps plein.

Pour la FNEC FP-FO, il faut enfoncer le clou de la réussite de la manifestation nationale du 25 janvier.

La fédération invite les personnels à poursuivre les réunions, les heures d’information syndicale pour lister les revendications et les faire aboutir.

Temps de travail des AESH, 24h = un temps plein !

Direction : un pas de plus vers un statut  de chef d’établissement

Direction : un pas de plus vers un statut de chef d’établissement

Le ministère a réuni un groupe de travail mercredi 31 janvier pour présenter un projet d’arrêté sur la formation initiale et continue des directeurs, ainsi qu’un projet de circulaire sur l’évaluation de ces personnels dans le cadre de la loi Rilhac.

Comme si de rien n’était, la Ministre continue de mettre en place les contre-réformes et entend appliquer le décret du 14 août 2023 issu de la loi Rilhac !

Evaluation des directeurs :

Les directeurs seraient évalués par leur IEN au plus tard après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis au moins une fois tous les cinq ans. Cette évaluation spécifique aux directeurs se rajouterait aux rendez-vous de carrière issus de PPCR !

L’entretien, dont le compte-rendu figurerait dans le dossier administratif des directeurs, porterait sur des items similaires à ceux figurant dans l’arrêté relatif à l’entretien annuel des personnels de direction des lycées et collèges !

Pour le SNUDI-FO, mettre en place cette évaluation qui pourrait faciliter le retrait d’emploi de directeur par l’IA-DASEN, c’est vouloir en faire des managers dociles !

Formation initiale :

Le projet d’arrêté instaure une formation préalable de trois jours obligatoire pour être inscrit sur la liste d’aptitude de direction, en plus de l’entretien avec un jury représentant l’administration.

Le SNUDI-FO, qui a exigé que ces trois jours de formation aient lieu sur temps de travail, dénonce cette formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude qui permettrait à l’administration d’effectuer un premier tri entre les personnels.

De plus, le contenu de la « formation » démontre clairement que dans le cadre de la loi Rilhac, les directeurs devront assumer des responsabilités qui incombaient jusqu’alors aux IEN !


240205 Communiqué SNUDI-FO direction


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Pour la défense de l’éducation spécialisée et adaptée : stop  à la dégradation des conditions de travail des PsyEN EDA !

Pour la défense de l’éducation spécialisée et adaptée : stop à la dégradation des conditions de travail des PsyEN EDA !

PsyEN EDA : des conditions de travail déjà difficiles…

La politique menée par le président Macron a des répercussions sur les PsyEN EDA :
=> secteurs de plus en plus importants, jusqu’à 4 000 élèves parfois,
=> augmentation exponentielle de dossiers MDPH,
=> gestion d’urgence d’élèves en lien avec l’inclusion scolaire systématique,
=> saturation des centres de soins liée au démantèlement des structures médico-sociales …

Et que dire des 50 places au concours non pourvues ces 2 dernières années ?

La dégradation des conditions de travail devient de plus en plus insupportable pour les PsyEN EDA !

Cela fait plusieurs années que le gouvernement assimile les PsyEN EDA à des personnels de santé et cherche à transférer ces personnels aux collectivités territoriales par souci d’économie.

Plus que jamais, pour défendre des moyens et des conditions de travail des personnels PsyEN EDA, pour l’abandon de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et arrêter les ravages de l’inclusion systématique et forcée, pour faire respecter les droits de tous les élèves et notamment ceux en situation de handicap, le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, appellent les personnels à être en grève jeudi 25 janvier et présents à la manifestation nationale sous les fenêtres de la Ministre.


240112 Communiqué SNUDI-FO PsyEN EDA

Communiqué à télécharger : 

AESH et AED : exigeons la rétroactivité  de la prime REP/REP+ !

AESH et AED : exigeons la rétroactivité de la prime REP/REP+ !

Attention : Il est indispensable de lancer le recours avant le 31 décembre 2023 afin de demander la rétroactivité sur les années 2019, 2020, 2021 et 2022. 
En effet, si le juge donnait raison au collègue AESHcela ne se ferait que sur la base de la prescription quadriennale. Dès lors, si lAESH se lance dans ce recours au cours de l’année 2024, il ne pourra réclamer la prime REP ou REP+ que sur les années 2020, 2021 et 2022.

 

Le tribunal administratif de Paris confirme sa décision du 8 décembre 2022 concernant le droit des AESH et des AED à percevoir les primes REP depuis 2015. 

En d’autres termes, les AESH et les AED qui ont exercé en éducation prioritaire sont fondées à demander le paiement rétroactif des primes.

FO a eu raison d’accompagner les collègues et de lancer des dizaines de recours dans les académies : il faut maintenant demander aux recteurs et DASEN le paiement rétroactif au plus vite ! 

De plus, le Ministère a confirmé en juillet le droit des AESH à prendre leurs jours de fractionnement en dehors des heures connexes et des vacances scolaires, mais les académies font comme elles veulent.

Pour la FNEC FP-FO, l’objectif reste : un vrai statut avec un vrai salaire pour les AESH et les AED.

Tous en grève et en manifestation à Paris le 25 janvier !


AESH:AED


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Stagiaires : quels droits durant l’année de Stage ?

Stagiaires : quels droits durant l’année de Stage ?

Ton année de stage est ponctuée de visites : tuteurs PEMF et tuteurs de l’INSPE (stagiaires à 50% en classe). Chaque visite donne lieu à un rapport évaluatif sur la base du référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation. Tu peux le consulter sur le site Eduscol.

Lorsque ton équipe de suivi estime que tu as des difficultés dans une ou plusieurs des compétences du référentiel, elle peut décider de renforcer ta formation en te plaçant dans un dispositif renforcé ou d’alerte (selon les académies).  Cela peut se traduire par des visites complémentaires des tuteurs, d’un conseiller pédagogique de la circonscription (CPC) avec des observations en classe, voire proposer une aide à la préparation de tes séances d’apprentissages etc….

Si une visite ne se déroule pas comme tu l’a souhaité, si tu souhaites contester le rapport, si tu souhaites changer de tuteur ou avoir une contre-visite, le SNUDI-FO 02 peut t’accompagner. En effet, l’année de stage étant particulièrement sensible, le SNUDI-FO de l’Aisne te conseille de te faire accompagner tout au long de ta formation et de tes visites.

De nombreux stagiaires sont confrontés à des rapports de visite qui ne reflètent pas la discussion menée lors de l’entretien, subissent les ordres et les contrordres des équipes de suivi, font face à des classes ingérables ou à des difficultés pour travailler avec leur binôme.

Le SNUDI-FO 02 peut t’accompagner auprès de l’IEN ou de l’INSPE pour faire valoir tes droits : obtenir un changement de tuteur, une prise en compte d’une situation difficile dans ta classe, ou une médiation avec ton binôme….

N’attends pas : dès la première difficulté, contacte le SNUDI-FO 02 afin que nous puissions échanger avec toi et te défendre. Tes délégués du personnel étudieront ta situation et définiront avec toi les initiatives à prendre auprès de l’administration.

Comme les PE titulaires, pour chaque année scolaire, tu as accès au droit syndical :
– 3 x 3h (9h) de réunions d’informations syndicales déductibles des 108h (dont une peut être effectuée sur temps de classe),
– 12 jours de stage de formation syndicale.

Pour défendre ses droits, il faut les connaître : le SNUDI-FO 02 t’invite à faire valoir tes droits et à participer aux réunions d’informations syndicales (RIS) et aux formations syndicales.

Enfin, dans certaines académies, les recteurs ont décidé, de manière unilatérale et sans concertation avec les organisations syndicales (OS), de mettre en place une partie de la formation initiale des stagiaires à 100% (qui équivaut entre 12 et 14 jours) sur les congés scolaires.
Dans les textes réglementaires cadrant la formation des PE stagiaires, cette formation hors temps scolaire ne peut être obligatoire et imposée ni pendant les congés scolaires, ni les mercredis après-midi… ce qui a d’ailleurs été confirmé par le Ministère à plusieurs reprises lors des interventions de la FNEC-FP FO à ce sujet.

Cette formation initiale réglementaire doit être organisée sur le temps scolaire comme les textes l’exigent. En tout état de cause, si cette formation était organisée en dehors du temps scolaire, la participation des PE stagiaires serait facultative et leur absence ne remettrait pas en cause leur titularisation.

Contacte le SNUDI-FO 02 pour toute question.