Fermetures de classe : la révolte gronde !

Fermetures de classe : la révolte gronde !

Vent de révolte contre les fermetures de classes !

Les 650 suppressions de postes dans le 1er degré  ont des conséquences désastreuses dans les départements où les fermetures de classes sont nombreuses.

Partout, et notamment en zone rurale, la mobilisation des parents d’élèves se fait de manières inédites : manifestations, blocage…

Rassemblements, grève des personnels à l’initiative du SNUDI-FO : les mesures de carte scolaire sont massivement rejetées par les organisations syndicales, souvent à l’unanimité.

Le SNUDI-FO, avec sa fédération exige de la nouvelle ministre Belloubet qu’elle annule immédiatement les 650 suppressions de postes décidées par ses prédécesseurs et qu’elle crée tous les postes nécessaires.

Un préavis de grève de la FNEC FP-FO est toujours en cours.


240216 Communiqué SNUDI-FO vent de révolte

Communiqué à télécharger :

Annonces du ministre Attal sur les postes :  derrière l’opération de déminage,  la confirmation du chaos !

Annonces du ministre Attal sur les postes : derrière l’opération de déminage, la confirmation du chaos !

Après la provocation des 2 500 suppressions de postes imposés à coup de 49-3 pour la rentrée 2024, les 2 000 postes supprimés en 2023, les 7 900 postes supprimés dans le second degré depuis le premier quinquennat Macron et l’annonce du « choc des savoirs », le ministre Attal a dû se livrer à une opération de déminage lors du Comité Social d’Administration du 21 décembre.

Dans le 1er degré, le nombre de suppressions de postes passe de 1 709 à 650. Dans le 2nd degré, au lieu des 484 suppressions de postes prévues, le ministre annonce la création de 594 postes.

Pour la FNEC FP-FO cette annonce du ministre est à mettre au compte de la colère qui monte des écoles et des établissements face à l’aggravation constante des conditions de travail des personnels.

Pour autant, et même si le ministre est contraint de revoir ses ambitions de destruction de l’Ecole publique à la baisse, ces dernières annonces ne sont toujours pas acceptables.

La FNEC FP-FO ne l’accepte pas et appelle les personnels à se réunir dès la rentrée de janvier pour refuser les suppressions de postes et de classes et exiger les postes nécessaires, pour refuser les contre-réformes.

Plus que jamais, le SNUDI-FO appelle les personnels à être en grève jeudi 25 janvier et à participer à la manifestation à Paris au ministère de l’Education nationale.


Postes rentrée


Communiqués FNEC FP-FO et SNUDI-FO à télécharger :

Ce vendredi 13 octobre 2023, un professeur d’un établissement d’Arras a été assassiné durant son service. Deux autres personnels (un professeur, un agent technique) ont été gravement blessés.

La FNEC-FP-FO (SNUDI-FO) adresse ses sincères condoléances et tout son soutien aux familles, aux proches, aux personnels et aux élèves de l’établissement dont elle partage l’effroi.

Pour la FNEC-FP-FO, cet évènement tragique souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’Ecole publique et ses personnels qui mettent leur vie au service du droit à l’instruction des élèves.

Trois ans après le meurtre de Samuel Paty, comment se fait-il que l’on puisse entrer dans un lycée avec une arme ? Comment se fait-il que l’on puisse tuer un professeur de l’enseignement public, blesser des personnels ?

Pour que de tels événements ne se reproduisent pas, il faut que tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats soient donnés : c’est de la responsabilité du ministre.


ARRAS


Communiqué à télécharger :

La FNEC FP-FO quitte le groupe de travail sur le « harcèlement »

La FNEC FP-FO quitte le groupe de travail sur le « harcèlement »

Le ministère avait convié le 4 octobre 2023 les organisations syndicales à un nouveau groupe de travail faisant suite à la présentation par le gouvernement de son plan de lutte contre le harcèlement dit « scolaire ».

Les représentants du ministre ont présenté leurs propositions . Face à ces annonces, la totalité des organisations syndicale a vivement réagi.

Pour sa part, la FNEC FP-FO a indiqué : « Force est de constater qu’aucune des mesures annoncées ne va dans le sens de redonner les moyens permettant à l’Éducation nationale, à la santé scolaire, à la Protection judiciaire de la Jeunesse ou à l’éducation populaire de fonctionner. « 

La FNEC FP-FO a quitté la séance en indiquant qu’elle refusait l’opération du ministre visant à faire porter la responsabilité sur les personnels quand dans le même temps il supprime 2500 postes !


FNEC_FOquitteGTharcelement_061023

Communiqué à télécharger :

Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Les lamentables et délétères tentatives du ministre (interdiction de l’abaya, expérimentation du port de l’uniforme…) pour camoufler les conditions dans lesquelles se déroule cette rentrée scolaire ont fait long feu.

Dans le cadre des 2.000 suppressions de postes d’enseignants décidées par le ministre Ndiaye et confirmées par le ministre Attal, les fermetures de classes se poursuivent.

Dans le Val-de-Marne, l’IA-DASEN décide brutalement 20 nouvelles fermetures de classes lors du CSAD alors que les effectifs sont déjà surchargés. En Haute-Loire, deux nouvelles fermetures de classes se rajoutent aux 12 déjà effectuées avant les congés d’été. Dans la plupart des départements, des ouvertures de classes nécessaires sont refusées, les postes de remplaçants et d’enseignants spécialisés, notamment en RASED, manquent.

Ces mesures provoquent bien souvent la résistance des personnels et des parents d’élèves qui n’acceptent pas cette casse de l’Ecole publique. Dans l’Ain, l’école de Virignin, bloquée par les parents lundi 4 septembre et fermée par la grève totale des enseignants mardi 5 septembre, n’a pas encore réouvert : parents et personnels exigent l’ouverture immédiate de la 6ème classe. Dans le Rhône, dès avant la rentrée, les parents d’élèves et enseignants de l’école de St-Didier sur Beaujeu se sont rassemblés devant la DSDEN mardi 29 août, obtenant la réouverture de la 3ème classe du village.

Défense de l’enseignement spécialisé, un statut pour les AESH, retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive : conférence nationale le 17 novembre !

La rentrée, c’est aussi dans chaque département des centaines d’élèves pour certains toujours en attente d’AESH et pour d’autres de places en établissements sociaux ou médico-sociaux ou en ULIS : 1100 en Indre-et-Loire, 490 dans l’Hérault, 418 dans le Tarn… Et comme si cela ne suffisait pas, le président Macron annonce avec l’acte 2 de l’Ecole inclusive son intention d’en finir avec les établissements spécialisés !

Insupportable! Partout Force Ouvrière sera à l’initiative de réunions départementales pour défendre l’enseignement spécialisé, combattre l’acte 2 de l’Ecole inclusive et préparer une conférence nationale le 17 novembre sur ces questions.

Les personnels n’acceptent pas les contre-réformes !

A quelques jours de la rentrée, le ministre Attal a publié le décret d’application de la loi Rilhac qui entend modifier profondément le rôle du directeur, avec des responsabilités s’apparentant de plus en plus à celles d’un chef d’établissement. La remise en cause de notre statut et du fonctionnement de l’Ecole publique devrait donc s’amplifier !

Ainsi, alors que rien dans leurs obligations règlementaires de service ne peut contraindre les personnels à organiser les évaluations d’école, les pressions des IA-DASEN pour les imposer se poursuivent. En Haute-Garonne, l’IA-DASEN prétend même imposer aux personnels une semaine de « formation » durant les vacances pour mettre en œuvre cette évaluation ! Inacceptable !

Mais les contre-réformes du ministre ne font pas recette. Dans les départements, le « pacte », comme le dispositif « Notre école faisons-la ensemble » font toujours l’objet d’un refus massif des enseignants. Nombre d’IA-DASEN exigent ainsi des IEN qu’ils fassent pression sur les personnels, et en premier lieu sur les directeurs, pour les contraindre à prendre part à la mise en œuvre de ces mesures.

Pire, le ministre voudrait que les personnels diffusent aux parents un flyer de propagande vantant notamment les mérites du « pacte » ! Une honte ! Le SNUDI-FO appelle les personnels à ne pas le diffuser !

L’heure est à la résistance !

Face à un président et un ministre qui entendent aller jusqu’au bout de la liquidation de notre statut, de l’aggravation de nos conditions de travail et de la remise en cause du fonctionnement même de l’Ecole publique, l’heure est à la résistance ! Le SNUDI-FO invite ainsi les personnels à se regrouper dans les écoles, dans les réunions syndicales afin de lister leurs revendications et de prendre, avec le syndicat, toutes les initiatives immédiates pour les faire valoir !

– Arrêt des suppressions de postes et créations des postes nécessaires !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice !
– Retrait de toutes les contre-réformes s’attaquant à notre statut (loi Rilhac, évaluations d’écoles…) !
– Un statut de fonctionnaire et vrai salaire pour les AESH !
– Création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux ! Abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive !

Le SNUDI-FO invite les personnels à se syndiquer massivement à Force Ouvrière ! Se syndiquer, c’est le premier pas pour résister collectivement aux projets nuisibles de M. Attal et Macron !

Montreuil, le 7 septembre 2023


Communiqué à télécharger :

Comme un parfum nauséabond de propagande…

Comme un parfum nauséabond de propagande…

Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.

Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.

Les personnels ne sont pas là pour transmettre la propagande du gouvernement. Le syndicat ID-FO des chefs d’établissement, avec la FNEC FP-FO, recommande de ne pas distribuer ces documents.

Devant la résistance des personnels face au « Pacte », le gouvernement s’en remet à une propagande insupportable, voire mensongère.

En essayant de promouvoir les missions du « Pacte », et alors que tous les salariés de ce pays sont pris à la gorge par l’inflation, le ministre Attal tente un coup de force qui oppose les parents d’élèves et les personnels, notamment en insistant sur la « revalorisation » des enseignants, qui est pourtant loin de compenser l’inflation. Personne n’est dupe.

Les personnels ont compris le danger du « pacte ». Ils le refusent massivement et réclament 10% de revalorisation indiciaire immédiate, pour tous, sans contrepartie.

En cette rentrée, partout en France, le constat est le même : manque de moyens, postes vacants, effectifs qui explosent…

La FNEC FP-FO exige l’arrêt des suppressions de poste et l’ouverture des postes nécessaires y compris en recourant à toutes les listes complémentaires de l’ensemble des corps.

La FNEC FP-FO soutient toutes les mobilisations de cette rentrée, souvent avec les parents d’élèves et appelle les personnels à se réunir pour lister les revendications.

La FNEC FP-FO intervient auprès du ministre pour exiger l’abandon de cette demande de distribution et rappeler qu’elle ne peut revêtir aucun caractère obligatoire.


Communiqués ID-FO et FNEC FP-FO à télécharger :