par FNEC FP-FO | vendredi 27 juin 2025 | AESH
Le nouveau directeur des ressources humaines, Christophe Guéhin, a rencontré des représentants de la FNEC FP-FO le mercredi 25 juin. La FNEC FP-FO en a profité pour l’interroger sur les problèmes que rencontrent les AESH sur :
– les jours de fractionnement : il y a encore de très nombreuses académies qui ne respectent pas la possibilité pour les AESH de poser librement leurs 2 jours de fractionnement. Certaines le refusent tout simplement, d’autres indiquent que c’est à prendre pendant les vacances, sur le temps libéré ou d’autres exigent que les demandes soient motivées. Toutes ces entraves ne sont pas réglementaires et la FNEC FP-FO demande, encore et encore d’intervenir pour faire respecter le droit.
Le DGRH confirme que les 2 jours de fractionnement peuvent être pris librement.
La FNEC FP-FO en prend acte, à nouveau, mais quand aussi peu d’académies respectent le droit, on peut s’interroger sur la volonté réelle de le faire respecter.
Le DGRH indique que des nouvelles consignes seront données aux académies.
– Subrogation : la FNEC FP-FO intervient à nouveau pour que la subrogation se mette en place dans les académies pour les AESH en cas d’arrêt maladie. Toucher un trop perçu et devoir le rembourser par la suite met ces personnels qui sont souvent dans une grande précarité en difficulté. Il y a bien souvent des prélèvements directs sur salaire qui rendent impossible le remboursement dans certaines situations. Des situations concrètes d’AESH du 93 sont évoquées. La réponse qui a été faite précédemment à savoir qu’il n’était pas prioritaire de mettre en place la subrogation puisque les services étaient en train de mettre en place la protection sociale complémentaire (PSC) n’est pas entendable. La FNEC FP-FO dénonce le manque de personnel administratif et rappelle qu’il appartient à l’employeur d’embaucher les personnels nécessaires pour les tâches à accomplir.
Le DGRH s’engage à la mettre en œuvre rapidement après étude des difficultés techniques.
par FNEC FP-FO | vendredi 9 mai 2025 | AESH
Le 5 mai 2025, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à renforcer l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap, comportant notamment la généralisation à tous les départements de « pôles d’appui à la scolarité » (PAS) d’ici septembre 2027.
L’objectif des PAS est double :
– les PAS visent d’une part à remplacer à terme les PIAL.
– d’autre part, les PAS seraient constitués d’un enseignant spécialisé de l’Éducation nationale et d’un éducateur spécialisé.
La FNEC FP-FO ne l’accepte pas et se mobilise pour stopper ce projet délétère !Un Statut, un vrai salaire pour les AESH !
Et les AESH dans tout ça ? Au lieu de leur octroyer le Statut de catégorie B, le gouvernement va encore dégrader leurs conditions de travail avec la mise en place des PAS.
L’inclusion systématique et forcée, l’acte 2 de l’école inclusive, ça suffit !
PAS
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 11 avril 2025 | AESH
Montreuil, le 10 avril 2025
à l’attention de Madame Elisabeth Borne, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Objet : revendications AESH
Madame la Ministre de l’Education Nationale,
Depuis des années, la FNEC FP-FO soutient le combat des AESH contre la précarité et pour l’obtention d’un statut, d’un vrai salaire, pour l’abandon des PIAL et des PAS et pour que vingt- quatre heures d’accompagnement deviennent leurs ORS à temps plein.
Depuis des années, à part quelques revalorisations et la création d’une indemnité, leur permettant tout juste de suivre les évolutions du SMIC, force est de constater que ces personnels, qui représentent à ce jour l’équivalent du deuxième corps de l’Education nationale, demeurent dans une situation de précarité intenable. Elles subissent des temps incomplets, vivent pour beaucoup en dessous du seuil de pauvreté et leurs conditions de travail, du fait de la mutualisation, les conduisent à une souffrance que vous ne pouvez ignorer, puisqu’elles vous saisissent par milliers au travers les registres de santé et sécurité au travail.
En novembre dernier, une intersyndicale composée de la FNEC FP-FO, la FSU, le SNALC, la CGT, et SUD saisissait monsieur le Ministre délégué Alexandre Portier d’une demande d’audience pour discuter de ces éléments et rappelant les revendications : « création d’un statut de la fonction publique de catégorie B, augmentation réelle et significative des rémunérations sur toute la carrière, garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, abandon des PIAL et de la mutualisation des moyens. »
Madame la ministre, la FNEC FP-FO a suivi attentivement votre intervention du 5 mars dernier à l’Assemblée Nationale. Nous sommes attentifs au consensus politique qui se dégage sur l’urgence de voir les AESH accéder à un statut de la Fonction publique car répond aux revendications statutaires et financières historiques de ces dernières comme de l’intersyndicale.
En revanche, nous sommes choqués par vos propos tendant à attribuer aux notifications des MDPH l’éclatement de l’emploi du temps des AESH et, partant, l’aggravation de leurs conditions de travail. Madame la ministre, la cause première de la souffrance au travail des AESH repose dans votre politique d’inclusion systématique et forcée et de mutualisation des moyens, leur précarité repose sur leurs salaires indécents et les temps incomplets imposés qui les conduisent à cumuler les contrats/emplois/petits boulots.Fidèle au combat des AESH, la FNEC FP-FO vous demande de considérer enfin ces personnels à la hauteur de leur rôle essentiel pour le service public d’éducation en accédant à leur demande de création d’un statut avec un vrai salaire et en abandonnant la politique de mutualisation des moyens qui créent tant de souffrance à travers les PIAL et la généralisation des PAS.
Nous porterons ces demandes lorsque vous nous recevrez le 24 avril.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de ma parfaite considération.
Clément Poullet,
Secrétaire général de la FNEC FP-FO
Courrier à télécharger :
par SNUDI-FO | mardi 25 février 2025 | AESH, Rentrée
La ministre Borne entend imposer 500 PAS de plus à la rentrée prochaine !
Inacceptable !
Depuis la rentrée 2024, les pôles d’appui à la scolarité (PAS), mesure phare de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, sont mis en place dans les départements de l’Aisne, de la Côte-d’Or, de l’Eure-et-Loir et du Var de façon expérimentale.
Les PAS ont pour mission d’apporter une réponse de 1er niveau : aménagements pédagogiques et matériels adaptés sans avoir à passer par la MDPH. Ainsi, l’Education nationale se substitue à cette dernière pour décider des besoins des élèves, faisant des économies sur l’accompagnement humain que sont les personnels AESH.
Réduire le nombre d’heures d’accompagnement par des AESH, priver les élèves en situation de handicap d’un enseignement adapté auquel ils ont droit dans les ESMS, voici le réel objectif des PAS ! Toujours plus d’économies sur les dos des élèves les plus fragiles et des conditions de travail des personnels !
Les PAS ont un coût en matière de postes quant au recrutement des coordonnateurs PAS, postes profilés (24 dans l’Aisne, 17 en Côte-d’Or, 41 dans le Var et 13 en Eure-et-Loir) puisque ce ne sont pas des créations de postes mais bien des postes déjà existants…
Lors du CSA ministériel du 17 janvier 2025, au moment où elle annonce la suppression de 470 postes d’enseignants dans le 1er degré, la ministre Borne a indiqué qu’elle allait poursuivre le déploiement des PAS ! D’ores et déjà, le ministère indique lors du comité de suivi de l’Ecole inclusive que 300 PAS sont déjà prêts pour la prochaine rentrée…
La ministre Borne s’entête à vouloir généraliser un dispositif qui permet de remettre en cause les droits des élèves en difficulté ou en situation de handicap et aggraver les conditions de travail des personnels !
250225 Communiqué SNUDI-FO PAS
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | jeudi 23 janvier 2025 | AESH
Un CSA Ministériel s’est tenu le 21 janvier 2025.
La pause méridienne des AESH était à l’ordre du jour. Le projet de décret relatif à l’intervention des accompagnants des élèves en situation de handicap sur la pause méridienne a été mis au vote.
L’annexe 1 de la note de service du 24-7-202 relative à la loi n° 2024-475 du 27 mai 2024 visant la prise en charge par l’État de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de pause méridienne est une convention entre l’État et la commune ou l’EPCI compétent.
Ce projet de décret a pour objectif de fixer l’autorité hiérarchique dont dépend l’AESH pendant le temps scolaire, sans passer par une convention.
Un amendement voté à l’unanimité des organisations syndicales demandait l’ajout de : «Les accompagnants des élèves en situation de handicap peuvent exercer, s’ils sont volontaires pour cela, des missions spécifiques d’accompagnement des élèves en situation de handicap pendant le temps de la pause méridienne». Il a été rejeté par le Ministère. La FNEC FP-FO continuera de s’opposer aux changements d’emplois du temps contraints.
La FNEC FP-FO n’a pas pris part au vote. Ce texte ne répond pas aux revendications des AESH : un Statut de fonctionnaire de catégorie B, un vrai salaire avec un temps plein à 24h… Il est en dehors des problématiques des AESH.
Le SNUDI-FO 02 te propose de télécharger le compte-rendu de ce CSA M, dans lequel figure la déclaration liminaire de la FNEC FP-FO, pour en connaître les détails.
Compte-rendu à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 21 décembre 2024 | AESH
Depuis la rentrée, les AESH et les enseignants sont confrontés à des situations impossibles : les signalements aux registres santé et sécurité explosent et la dégradation des conditions de travail n’a jamais été aussi forte.
Pourtant, le ministère continue sa politique dogmatique d’inclusion systématique et forcée, de mutualisation des moyens, de destruction de l’enseignement spécialisé et des Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux.
La généralisation des PAS, actuellement expérimentés dans l’Aisne et 3 autres départements, reste d’actualité : chez nous, la DASEN explique, en F3SCT notamment, que les troubles DYS n’étant pas des troubles qui perdurent, ils ne feront plus partie du champ du handicap. L’Education nationale se substitue donc à la MDPH pour décider des besoins et les adapter au manque de personnel.
Pour les AESH, le temps incomplet et les salaires de misère sont toujours imposés, et que penser des mesures Kasbarian… une AESH en arrêt maladie pendant 5 jours perdrait plus de 10% de son salaire brut alors qu’elle est déjà en dessous du seuil de pauvreté !
AESH est un emploi pérenne indispensable qui mérite un vrai salaire et un statut de fonctionnaire.
C’est pour cela que la FNEC FP-FO avait initié avec d’autres fédérations FO une montée nationale à Paris au ministère le 25 janvier 2024 en défense de l’enseignement spécialisé qui a réuni plus de 5000 militants parmi lesquels les AESH ont pris toute leur place. La FNEC FP-FO continue de proposer aux autres organisations syndicales une initiative intersyndicale de ce type.
C’est également le sens de la pétition FNEC FP-FO (enseignement), FNAS-FO (action sociale), FSPS- FO (services publics et de santé), FAGE-FO (administration générale de l’Etat) que nous continuons de proposer aux collègues.
La FNEC FP-FO invite tous les personnels à signer et faire signer massivement cette pétition, et soutiendra toutes les mobilisations décidées par les collègues et sera aux côtés de tous les personnels, en particulier des AESH, qui se battent pour exiger un vrai salaire, un Statut et l’amélioration de leurs conditions de travail.
FNEC FP-FO AESH
Communiqué à télécharger :