Les Fonctionnaires Stagiaires accueillis par le SNUDI-FO 02

Les Fonctionnaires Stagiaires accueillis par le SNUDI-FO 02

Ce lundi 28 août 2023 à l’INSPE de LAON de 9h00 à 13h00 avait lieu le traditionnel accueil des Fonctionnaires Stagiaires : le SNUDI-FO 02 était présent pour rencontrer les nouveaux collègues.

 

Ce sont 130 stagiaires, sous différents statuts, qui ont fait leur rentrée… une façon non déguisée par le Ministère de faire des économies d’argent et de postes !

Le SNUDI-FO maintient ses revendications : notamment l’abandon de la masterisation et particulièrement du master d’enseignement « MEEF », l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré professionnalisation » et le retour au recrutement par concours après licence (Bac + 3/Bac + 4 pour les agrégés) avec une véritable formation sous statut et la reconnaissance d’une équivalence Bac+5 après titularisation !

 

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

L’été est décidément la période des mauvais coups contre les salariés :
– publication le 30 juillet des décrets d’application de la réforme des retraites !
– parution du décret n° 2023-777 relatif aux directeurs d’école ! En mai 2023, la FNEC FP-FO ainsi que la FSU, la CGT, SUD et le SNALC avaient voté contre (11 voix) tandis que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votaient pour (4 voix)…

Le ministre Attal a choisi de faire paraître ce décret  en application de la loi Rilhac, qui a mis en place pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique » et une « autorité fonctionnelle ». Avec ce décret, qui supprime le décret de 1989 sur la direction d’école et s’y substitue, le ministre Attal entend mettre en œuvre de manière significative la délégation de compétences des IEN vers les directeurs prévue par la loi Rilhac. (Cf. communiqué joint)

Ce décret consacre donc une modification profonde du rôle du directeur – dont les responsabilités s’apparentent désormais de plus en plus à celles d’un chef d’établissement – et par conséquent du fonctionnement de l’Ecole publique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est publié au moment où (avec le « pacte », le dispositif « Notre école faisons- la ensemble », les évaluations d’école, l’expérimentation marseillaise…) le président Macron et le ministre Attal entendent accentuer la territorialisation de l’Education nationale et transformer l’Ecole de la République en une myriade d’écoles autonomes.

Pour imposer ce nouveau cadre, le décret prévoit une évaluation spécifique des directeurs après trois ans d’exercice puis une fois tous les cinq ans, c’est-à-dire la périodicité prévue pour les évaluations d’école… faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs et créer un statut particulier !

 

Un deuxième décret, n° 2023-782 du 16 août 2023, place les directeurs en première ligne en leur permettant d’exclure des élèves : suspendre l’accès de l’école à un élève puis saisir l’IA-DASEN de manière à le radier de l’école.

 

Avec la publication de ces décrets, le ministre Attal a donc décidé de franchir un pas significatif dans la remise en cause du fonctionnement de l’Ecole de la République.

 

Le SNUDI-FO oppose aux projets destructeurs du ministre ses revendications :
– abrogation de la loi Rilhac Le
– maintien du décret de 1989 sur la direction d’école !
– abandon de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole publique : « pacte », expérimentation marseillaise, « Notre école faisons-la ensemble », évaluations d’école…
– satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour tous les directeurs…
– augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis des années !


Direction Ecole


Communiqué à télécharger :

Revalorisation AESH : des annonces qui ne répondent toujours pas aux revendications…

Revalorisation AESH : des annonces qui ne répondent toujours pas aux revendications…

Mercredi dernier 5 juillet s’est tenu un GT Revalorisation AESH : autant le dire de suite, le ministère maintient les AESH dans une grande précarité !

La FNEC FP-FO a dénoncé les conditions de travail intenables dans lesquelles exercent les AESH. FO a également revendiqué une formation qualifiante et un recrutement à la hauteur des besoins.

Au 1er septembre 2023, la grille traitement des AESH se verra rehaussée (Cf. ci-dessous). Le ministère a admis un certain retard impliquant que le paiement ne sera effectif que pour la paie d’octobre.

 

A ces mesures viennent s’ajouter les mesures Fonction publique de revalorisation de 1,5% du point d’indice au 1er juillet, intégrée dans le tableau. Elles bénéficieront également de l’augmentation de 5 points accordée à l’ensemble des agents au 1er janvier 2024. Enfin, elles sont également éligibles à la prime annuelle exceptionnelle de pouvoir d’achat, jusqu’à 800€ bruts avant la fin de l’année 2023. Les modalités de mise en œuvre de cette prime ne sont pas connues, notamment si elle sera affectée par la quotité de travail.
Pour FO, cette revalorisation est largement insuffisante et ne règle en rien la précarité.

Une indemnité de fonction de 1529 euros brut par an sera créée au 1er septembre. Elle sera identique quelle que soit la nature du contrat et  sera proratisée en fonction de la quotité de travail (79 euros brut/ mois pour un 62%).
L’indemnité d’AESH référent est revalorisée de 60€ pour atteindre 660€ brut par an.
Pour FO, ce choix de l’indemnitaire est néfaste pour de si petits salaires particulièrement.

Pour la CDisation, le décret n’est toujours pas paru, mais ne saurait tarder selon le ministère.
La FNEC FP-FO a insisté sur cette nécessité de ne pas pénaliser les AESH qui refuseraient le CDI et voudraient poursuivre en CDD même à la date des 3 ans.

 

D’autres informations et analyses à retrouver dans le compte-rendu-rendu ci-dessous.


Revalorisation AESH

Compte-rendu à télécharger :

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Le ministère a expérimenté, dans certains départements, depuis 2 ans, l’application Andjaro qui servirait selon lui à « optimiser le remplacement ».

Le ministère entend généraliser cette application dans tous les départements

à partir de janvier 2024.

Cette application, élaborée par une start-up privée, est généralisée au moment où le ministre supprime 1117 postes dans le 1er degré à la rentrée 2023.

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications !


230627 Communiqué SNUDI-FO Andjaro

Communiqué à télécharger :

Heures de fractionnement des personnels AESH

Heures de fractionnement des personnels AESH

Madame la Directrice Académique,

 

Notre organisation syndicale est saisie par de nombreuses AESH du département qui reçoivent un refus suite à leur demande d’autorisation d’absence dans le cadre des jours (heures) de fractionnement.

Nous ne comprenons pas ces refus alors que la réglementation est très claire à ce sujet. En effet, l’article 10 du décret 86-84 du 17 janvier 1986 stipule que : «L’agent contractuel en activité a droit, compte tenu de la durée de service effectué, à un congé annuel dont la durée et les conditions d’attribution sont identiques à celles du congé annuel des fonctionnaires titulaires prévu par le décret n° 84-972 du 26 octobre 1984».

L’article 1 du décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 précise aussi : « Un jour de congé supplémentaire est attribué à l’agent dont le nombre de jours de congé pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre est de cinq, six ou sept jours ; il est attribué un deuxième jour de congé supplémentaire lorsque ce nombre est au moins égal à huit jours ».

Les AESH ont donc bien doit à 2 jours de congés supplémentaires qui, suite à la confirmation récente du ministère à notre fédération syndicale, ne peuvent être pris sur les heures connexes comme cela est souvent dit aux AESH.

Lors de l’audience intersyndicale du 13 juin 2023, votre administration, en la personne de Monsieur BOUVET, avait répondu que « concernant les jours de fractionnement, [c’était] effectivement un droit qui devait être respecté » et a même invité les organisations syndicales à faire remonter les situations de blocage.

Dans la circulaire de rentrée 2022-2023, M. SEBILLE, Directeur Académique en poste à ce moment, du 21 juin 2022, la partie « jours de fractionnement », on peut lire à la page 3 :

« Ces jours de fractionnement peuvent :
– soit venir en réduction du temps de travail annuel de référence de l’agent ;
soit lui être accordés sous la forme de une à deux journées supplémentaires de congés annuels

Un peu plus bas, on peut lire également :

«Dans le cas où un AESH indiquerait ne pas avoir eu ces heures déduites de son emploi du temps, il est possible de les lui accorder, à titre exceptionnel pour la fin de l’année scolaire (…) »

Dans une circulaire plus récente, datée du 05 octobre 2022, signée de Monsieur BOUVET, est écrit la même chose.

La répartition des jours de fractionnement a été décidée par l’Administration qui, le 7 mars 2023, a envoyé un nouveau calcul de cette prise de compte de ce droit, aux chefs d’établissement et aux directeurs d’école, répartissant les heures de fractionnement sur les heures connexes ET sur le temps devant élèves, dans un tableau (voir pièce jointe). En voici un extrait :

Ce tableau acte bien que les jours de fractionnement ne sont pas exclusivement répartis sur les heures connexes, comme l’a confirmé Monsieur Bouvet lors de l’audience du 13 juin, puisqu’il réduit le temps de présence devant élèves pour chaque semaine. Par exemple, un AESH avec un contrat à 1108 heures annuelles, à 69%, voyant s’appliquer les jours de fractionnement, ne devrait plus faire que 26,68 h semaine, soit 26 h et 41 minutes au lieu de 27 heures. Pour un AESH à 62%, c’est 23h57min (23,95h) au lieu de 24h par semaine…

Or, cette réduction complexe ne s’est jamais appliquée cette année pour les AESH, qui n’ont pas vu leur temps de travail à la semaine réduit comme annoncé dans ce tableau du 07 mars.

Pour toutes ces raisons, nous sollicitons, Madame la Directrice Académique, de votre haute bienveillance l’application de la réglementation au sujet des heures de fractionnement pour les personnels AESH, qu’ils soient gérés par la DSDEN ou le lycée mutualisateur. Nous vous saurions donc gré d’octroyer, aux AESH qui en font la demande, 2 journées de congés car il est manifestement impossible de faire appliquer des réductions de temps de travail devant élèves de quelques minutes par semaine.

Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice Académique, l’expression de mes respectueuses salutations

Fabrice HURAUX
Secrétaire départemental
de la FNEC FP FO de l’Aisne


Courrier à télécharger :