Mercredi dernier 5 juillet s’est tenu un GT Revalorisation AESH : autant le dire de suite, le ministère maintient les AESH dans une grande précarité !

La FNEC FP-FO a dénoncé les conditions de travail intenables dans lesquelles exercent les AESH. FO a également revendiqué une formation qualifiante et un recrutement à la hauteur des besoins.

Au 1er septembre 2023, la grille traitement des AESH se verra rehaussée (Cf. ci-dessous). Le ministère a admis un certain retard impliquant que le paiement ne sera effectif que pour la paie d’octobre.

 

A ces mesures viennent s’ajouter les mesures Fonction publique de revalorisation de 1,5% du point d’indice au 1er juillet, intégrée dans le tableau. Elles bénéficieront également de l’augmentation de 5 points accordée à l’ensemble des agents au 1er janvier 2024. Enfin, elles sont également éligibles à la prime annuelle exceptionnelle de pouvoir d’achat, jusqu’à 800€ bruts avant la fin de l’année 2023. Les modalités de mise en œuvre de cette prime ne sont pas connues, notamment si elle sera affectée par la quotité de travail.
Pour FO, cette revalorisation est largement insuffisante et ne règle en rien la précarité.

Une indemnité de fonction de 1529 euros brut par an sera créée au 1er septembre. Elle sera identique quelle que soit la nature du contrat et  sera proratisée en fonction de la quotité de travail (79 euros brut/ mois pour un 62%).
L’indemnité d’AESH référent est revalorisée de 60€ pour atteindre 660€ brut par an.
Pour FO, ce choix de l’indemnitaire est néfaste pour de si petits salaires particulièrement.

Pour la CDisation, le décret n’est toujours pas paru, mais ne saurait tarder selon le ministère.
La FNEC FP-FO a insisté sur cette nécessité de ne pas pénaliser les AESH qui refuseraient le CDI et voudraient poursuivre en CDD même à la date des 3 ans.

 

D’autres informations et analyses à retrouver dans le compte-rendu-rendu ci-dessous.


Revalorisation AESH

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