Revendications : on ne lâche rien !

Revendications : on ne lâche rien !

Malgré cette période de congé, la mobilisation engagée le 26 janvier ne faiblit pas.

Dans de nombreux départements, les personnels, avec bien souvent parents d’élèves et élus, se rassemblent pour exiger l’arrêt des fermetures de postes, de classes, et les ouvertures nécessaires.
La dotation insuffisante du premier degré, qui aboutit à des centaines de fermetures de classes, ne passe pas.

Le gouvernement est fébrile et sous pression.
En témoigne la volte-face sur les engagements devant le Sénat de Madame la Secrétaire d’État « d’aucune fermeture de classe dans les communes de moins de 5000 habitants sans l’accord du maire », finalement dédite par le ministre, provoquant la colère des élus.
En témoignent également les reculs imposés par la mobilisation, les fermetures annulées.
En témoigne enfin l’annonce que la loi 4D de transfert aux collectivités territoriales ne s’appliquerait pas aux infirmières et aux médecins de l’Éducation nationale.

La FNEC FP-FO appuie les initiatives prises par les personnels dans lesquelles les syndicats de la fédération prennent toute leur place.
La FNEC FP-FO invite tous les personnels à participer aux réunions (d’informations) syndicales pour faire valoir les revendications.
Un préavis de grève a été déposé par la FNEC FP-FO pour couvrir toutes les initiatives.

 


21 03 02 Communiqué - Les revendications demeurent

Communiqué à télécharger :

Loi 4D : premier recul du gouvernement

Loi 4D : premier recul du gouvernement

La FNEC FP-FO avait dénoncé le transfert des médecins et infirmiers vers les collectivités territoriales et la double tutelle des adjoints-gestionnaires, revendiquant le retrait de ce projet de loi.

Face à la détermination des personnels de santé scolaire, le gouvernement a donc décidé d’abandonner ce transfert. Le projet de loi présenté devant le Conseil d’État ne prévoit en effet plus d’articles sur le sujet.

Pour la FNEC FP-FO, ce projet de loi est dangereux et acte un nouveau transfert de personnel, transfert qui ne dit pas son nom.

La FNEC FP-FO demande une audience au Ministre.


21 03 03 Loi 4D

Communiqué à télécharger :

Tests salivaires : qui fait quoi ?

Tests salivaires : qui fait quoi ?

A la Une de tous les quotidiens et les JT, les tests salivaires dans les écoles font les gros titres.

La campagne des tests salivaires dans les écoles pour lutter contre les risques de propagation de la Covid-19 a commencé dans la Zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), et s’est poursuivie dès le lundi 1er mars pour les élèves de la zone C (Toulouse et Montpellier). La zone B (Amiens…) sera donc concernée à partir de lundi 8 mars. 

Mais sa mise en application inquiète. En effet, une note, qui a été envoyée par les DASEN aux directeurs d’école dans le Rhône et dans la Loire, suscite la polémique. Cette « notice pour l’organisation du recueil salivaire » laisse entendre que les professeurs des écoles vont être formés pour superviser ces tests salivaires sur les élèves. Les prélèvements « sont à faire par le personnel de l’école, doté d’équipement de protection individuel (…) Autant que possible une infirmière scolaire sera en appui de cette campagne« , indique le document.

De son côté, le ministère de l’Education nationale tente de temporiser, « Ce sera sur la base du volontariat« , affirme-t-il auprès du Parisien, précisant que « les médecins et infirmières scolaires peuvent également être mis à contribution« , puis fait machine arrière dans un article paru dans Libération (01/03/2021).

La FNEC FP-FO adresse un courrier au Ministre pour clarifier cette situation et demander un recrutement massif et immédiat d’infirmières de l’Éducation nationale.


21 03 01 - CP-JMB - courrier au ministre - organisation des tests salivaires

Courrier à télécharger :

Permutations (mouvement interdépartemental)

Permutations (mouvement interdépartemental)

Le 2 mars, les résultats du mouvement interdépartemental (permutations) vont tomber, pas avant midi normalement.
Le SNUDI-FO de l’Aisne ne sera pas destinataire des résultats et ne pourra donc pas vous en informer  : c’est l’une des (trop) nombreuses conséquences de la loi de transformation de la fonction publique. Cependant, le SNUDI-FO a décidé de continuer à demander les résultats pour 2020 et 2021, affaire à suivre…

Vous allez recevoir un SMS (si vous avez donné votre numéro de téléphone portable lors de la saisie de vos vœux sur SIAM) vous indiquant si vous avez obtenu satisfaction ou non.
En parallèle, vous recevrez un mail sur I-prof avec des explications « détaillées » sur la raison du refus (barème insuffisant, pas de mutation possible en sortie ou en entrée…) sur votre premier vœu et un lien vers le site du ministère avec des statistiques générales.

Quel que soit la réponse, pensez à informer le SNUDI-FO 02 des résultats par mail (préciser les numéros, mails…).

A partir du 2 mars et dans les 2 mois qui suivent si vous n’avez pas obtenu satisfaction, nous vous conseillons de former un recours pour un refus de mutation ou pour une  mutation sur un autre vœu que le premier.

En effet, c’est le seul moment où le SNUDI-FO pourra vous accompagner « officiellement ».
Bien évidemment, le SNUDI-FO vous accompagnera tout au long de votre parcours, car ce n’est pas au gouvernement de dicter la conduite à avoir.
Par ailleurs, si vous souhaitez faire une demande d’exeat-ineat, cette phase de recours vous permettra de vous faire entendre par l’administration soit directement, soit via le SNUDI-FO.

Le SNUDI-FO 02 est là pour vous aider dans toutes les démarches d’un recours, en fonction de votre situation.


Compte-rendu du CTMEN du 25 février

Compte-rendu du CTMEN du 25 février

Des conditions inacceptables de discussion

A nouveau le Comité Technique Ministériel de l’Education Nationale était uniquement en visio. Nous avons été interrompus à plusieurs reprises. Nous avons rappelé notre exigence de rétablir les réunions en présentiel, dans la continuité du vœu soumis par la FNEC FP-FO au dernier CTMEN, et du courrier du SG de la Confédération au Premier ministre concernant la tenue des instances (ICI).

Le ministère n’a répondu à aucune des questions posées par FO dans sa déclaration préalable.

1°) Seul point soumis au vote : la prime d’attractivité pour une partie des personnels enseignants, d’éducation et PSYEN : Aucune voix POUR !

L’ensemble des organisations syndicales se sont abstenues (FO, FSU, CGT, UNSA, CFDT, SNALC) sur le projet de décret.

Intervention de FO :

Ces miettes de primes n’ont rien à voir avec une revalorisation.

Vous reprenez à peu de chose près, la pseudo-revalorisation présentée en début d’année 2020 qui, rappelons-le, se situait dans le cadre du projet de réformes des retraites, toujours prête à sortir du carton du gouvernement, et toujours rejetée par les salariés.

Vous avez échafaudé depuis votre Grenelle de l’Education, un vaste chantier de refondation des statuts par la redéfinition des missions de chacun, le management par la RH de proximité s’inspirant des méthodes du privé, et la contractualisation des établissements. Ces mesures vont se traduire par davantage de pressions sur les personnels et une déréglementation statutaire sans précédent, le tout avec un point d’indice toujours gelé.

En outre, la note du ministre délégué chargé des comptes publics, en date du 4 février 2021, indiquant les hypothèses de travail pour le PLF2022 – c’est-à-dire le gel de la valeur du point d’indice ; la limitation des enveloppes catégorielles – enlève tout crédit à la communication de votre ministère concernant un plan de revalorisation à plus ou moins long terme.

La FNEC FP-FO, avec la FGF-FO, est attachée à la grille indiciaire unique de la Fonction publique dans laquelle sont classés l’ensemble des corps, grades et cadres d’emplois par catégories et s’oppose à toute tentative de casser cette unité. Par ailleurs, le gel du point d’indice a entraîné une dégradation importante du pouvoir d’achat de l’ensemble des personnels et une paupérisation d’une partie d’entre eux.

Entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2020, l’inflation en France est de 33,3 %. Aujourd’hui, pour retrouver la valeur réelle du point d’indice de janvier 2000 (en euros constants), il faudrait augmenter la valeur du point à hauteur de 20,79 %.

Les fonctionnaires ont vu ainsi leur pouvoir d’achat dégringoler :
– Pour les catégorie B la perte est de 490 euros mensuels pour un agent 1er grade et au 13ème échelon – pour ceux de Catégorie C – 1er grade – 11ème échelon, de 358,51 € !
– Pour un certifié au 11ème échelon : la perte est de 655,65 euros mensuels sur le traitement brut.

– Pour un PE au 7ème échelon, la perte est de 492,96 euros par mois. Et votre prime d’attractivité prétend revaloriser cet enseignant à hauteur de 500 euros bruts… par an ! Soit 41,66 € bruts par mois !

Au-delà du 7ème échelon, les personnels ne toucheront rien. La seule augmentation de leur salaire serait dépendante de PPCR, source d’inégalité dans le déroulement de la carrière et permettant toutes les pressions.

Le décret exclut les stagiaires (article 2) qui continueront de débuter à 1546 € bruts. Rappelons que le SMIC brut mensuel est de 1 554,58 euros au 1er janvier 2021 !

Quant aux personnels contractuels, ils toucheront une prime inférieure de plusieurs centaines d’euros à celle des titulaires. En outre, cette prime ne saurait remplacer une titularisation permettant l’accès au statut.

Ce n’est donc pas une « revalorisation », c’est une provocation, tant pour les enseignants que pour les autres personnels de l’Education nationale qui en sont exclus.

Les personnels ont été et sont toujours en première ligne pendant cette crise sanitaire. Ils attendent tous légitiment, une augmentation de leur salaire et de leur traitement, qu’ils soient titulaires, contractuels, AESH, AED. Il est inacceptable d’opérer parmi les personnels un tri en fonction de leur catégorie ou de leur corps.

La prime dite « d’attractivité », qui correspond à une enveloppe fermée de 173 millions d’euros inscrite au budget 2021, ne pèsent pas lourd à au regard de l’enveloppe de 7,5 milliards débloquée pour les personnels des hôpitaux qui ont fait grève pendant plus d’un an.

Ces personnels ont obtenu, par la mobilisation, 49 points d’indice supplémentaires. La mesure a été élargie aux agents territoriaux des EPHAD et une partie des agents du secteur social et médico- social.

Il est maintenant nécessaire de mettre en œuvre une amélioration générale de la grille unique de la Fonction publique, de manière à intégrer les 49 points d’indice supplémentaires dans la grille, tout en respectant la pente et l’architecture générale cette la grille. Pour les agents contractuels qui ne bénéficient d’aucune grille, leur augmentation doit être de 183 euros de manière à correspondre au complément indiciaire obtenu par les personnels de la Fonction publique hospitalière.

La FNEC FP-FO continue de revendiquer, avec la FGF, l’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice, sans contrepartie, sans augmentation du temps de travail, sans refonte statutaire, sans remise en cause du Code des Pensions civiles et militaires.

 

2°) Points pour information :
a) arrêté sur la prime attractivité (cf. projet en PJ et déclaration FO sur le décret)

b) Modalités complémentaires d’évaluation et de titularisation des stagiaires lauréat de concours 2020 (projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 28 août 2020).

Il s’agit de s’adapter aux mesures d’exception de l’état d’urgence (confinement, couvre-feu, restriction de circulation…), en mettant en place la possibilité de faire passer cet oral « professionnel » en visio-conférence. Le DGRH précise que cela concernerait en particulier les personnels stagiaires exerçant dans les départements et les territoires ultra-marins.

Il ajoute :«quant à savoir si cet oral augmentera le nombre de non-titularisations, on verra, on fera un bilan plus tard.»

Concernant les oraux des concours 2021, le DGRH prévoit d’organiser des discussions sur un aménagement éventuel, en fonction des décisions du gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence. Ce que la circulaire du 24 décembre lui permet de faire.

La FNEC FP-FO exige la levée de l’état d’urgence et des mesures de déréglementation.

Les modalités de ce jury en « visio » sont une véritable usine à gaz, une pression supplémentaire sur les stagiaires, induisant des inégalités devant la titularisation et l’accès au statut.

Les stagiaires ont eu le concours : ils doivent être formés et titularisés.

La FNEC FP-FO demande l’annulation pure et simple de cet oral. Le maintenir constituerait un grave précédent sur les modalités de passation des concours, généralisable pour les prochaines années comme l’a été le contrôle continu pour le baccalauréat.

La FNEC FP-FO a proposé un vœu aux autres organisations, qui a été adopté à l’unanimité.

Vœu intersyndical sur l’oral de titularisation :

« La FNEC FP-FO, la FSU, l’UNSA, la CFDT, la CGT Educ’action et le SNALC réaffirment leur opposition à l’oral de titularisation imposé aux stagiaires de la session 2020. Le ministre ne veut pas reconnaître le caractère exceptionnel de ces concours et il a donc décidé d’instaurer un entretien professionnel, donnant lieu à un avis supplémentaire pour la titularisation

La grille d’évaluation, qui accompagne l’entretien professionnel, publiée le 24 décembre va placer le stagiaire dans une situation de stress et de vulnérabilité.
Alors que le contexte sanitaire rend cette année déjà compliquée, cet oral et ses modalités sont une source supplémentaire d’inquiétude, d’incertitude, de pression sur 20 000 stagiaires. Ce sont des lauréats à part entière. Ils n’ont pas besoin d’être fragilisés alors que leurs conditions d’entrée dans le métier sont extrêmement difficiles. Tout au contraire, ils ont besoin du soutien de l’institution. Cet entretien professionnel ne va pas dans ce sens, et les avis nécessaires à la titularisation couvrent déjà l’ensemble des champs.

Force est de constater que cet oral risque d’être une barrière supplémentaire au recrutement. L’urgence est à la création de postes.

Nous demandons au ministre le retrait de cet oral de titularisation. »


Déclaration préalable à télécharger :

Formation de directeurs le 10 mars 2021 : aucune obligation !!

Formation de directeurs le 10 mars 2021 : aucune obligation !!

Les directeurs et directrices ont été destinataires le 11 février d’une convocation GAIA pour une formation  intitulée « LA DIRECTION D’ECOLE – ACCOMPAGNEMENT DES DIRECTEURS D’ECOLE » le mercredi 10 mars 2021 de 14h à 16h30.

 

Cette formation, comme la formation du 27 janvier 2021 sur les valeurs de la République et la laïcité, n’est pas obligatoire.

 

Il s’agit d’une formation à l’initiative du Rectorat, intitulée « Signes faibles, radicalisation ». Un lien de connexion sera bientôt envoyé aux directeurs et directrices.

 

Pour les collègues intéressés par cette formation :

–  il n’est pas obligatoire d’être dans son école pour participer à cette visio,

–  cette formation s’inscrit dans les 18h de formation, donc il est possible de la prioriser sur le plan de formation de circonscription ou les constellations,

– comme la formation du 27 janvier, elle sera sans doute reproposée en lien après, puisque enregistrée.

 

Comme l’a rappelé le SNUDI-FO dans le mail envoyé le 5 janvier 2021 à Monsieur Pinel, IEN-A, les directeurs ont les mêmes obligations règlementaires de service que les autres professeurs des écoles. Ils n’ont pas à réaliser plus de 18h d’animations pédagogiques.