
AESH : Stage et RIS organisés par le SNUDI-FO 02
Julien SCHNEIDER
Secrétaire Départemental
SNUDI-FO de l’Aisne
Julien SCHNEIDER
Secrétaire Départemental
SNUDI-FO de l’Aisne
Vendredi 22 septembre 2023,
Le Secrétaire national du SNUDI-FO s’est adressé au Ministre au sujet de la tenue « d’un Conseil d’école extraordinaire » pour préparer les prochaines élections des représentants des parents d’élèves au Conseil d’école.
Pour le SNUDI FO, il n’y a pas d’urgence à ce que cela soit immédiatement mis en application.
Aussi, le SNUDI-FO demande que cessent toutes les pressions effectuées sur les directeurs pour réunir un conseil d’école extraordinaire.
Courrier à télécharger :
Face aux conséquences désastreuses de l’Ecole inclusive et au ministre qui veut passer en force sur son Acte 2, RÉUNISSONS-NOUS POUR PRÉPARER LA CONFÉRENCE DE DÉLÉGUÉS DU 17 NOVEMBRE !
Le ministre Attal a convoqué ce lundi 18 septembre un groupe de travail concernant l’Ecole Inclusive.
Il était en fait question de faire le bilan des « attentes » des organisations syndicales dans le cadre des décisions du président Macron lors de la Conférence Nationale sur le Handicap. Aucune nouvelle annonce n’a donc été faite si ce n’est la confirmation de la mise en œuvre l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive avec application progressive à la rentrée 2024 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, fusion des missions des AESH et AED dans un nouveau cadre d’emploi ARE, transformation des PIAL en Pôles d’Accompagnement à la Scolarisation avec culpabilisation des enseignants qui devraient être formés,…
Le constat que fait la FNEC FP-FO depuis des années avec l’application de la loi 2005 et du concept d’Ecole inclusive, à savoir que le chaos règne dans de nombreuses écoles avec des personnels et élèves en souffrance voire en danger, a été partagé par les autres organisations syndicales, y compris celles qui n’ont jamais remis en cause l’inclusion systématique. Ça ne plus durer !
La conseillère sociale du Ministre qui présidait la réunion a dû faire face à une fronde unanime contre le projet de création du cadre d’emploi d’ARE (Accompagnant à la Réussite Educative) qui de fait aboutirait à une fusion des AESH et des AED, les contrats ARE étant sur des temps « plus complets » et donc « plus intéressants », selon l’administration…
Alors que l’Acte 1 de l’Ecole inclusive a engendré les ravages que nous connaissons dans de très nombreux établissements scolaires, la FNEC FP-FO a rappelé sa ferme opposition à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et qu’elle ne s’inscrirait pas dans le cadre imposé par les décisions présidentielles. Elle a opposé ses revendications :- création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés,
– pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves, – départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent,
– maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux, – un statut et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins,
– retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive
La FNEC FP-FO continuera d’être aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique, portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en œuvre pour obtenir satisfaction.
Face à ces projets d’une violence inouïe, la FNEC FP-FO invite les personnels à participer massivement aux réunions de préparation de la Conférence Nationale de délégués du 17 novembre, au siège de la Confédération FO, afin de discuter et d’une initiative d’ampleur nationale pour la satisfaction des revendications.
Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023
Alors que la situation est intenable dans de plus en plus d’établissements scolaires en raison de l’inclusion scolaire systématique (nos syndicats sont très fortement sollicités pour des situations mettant en danger les élèves et les personnels), le Président Macron a annoncé la mise en place de l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive lors de la Conférence National Handicap du 26 avril 2023 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, fusion des missions des AESH et AED, …
Pendant ce temps, plus de 1200 élèves attendent une place en IME ou ITEP (ou SESSAD IME ou ITEP) en Indre-et-Loire, 400 dans le Tarn, 400 dans l’Hérault… des dizaines attendent une place en ULIS dans de nombreux départements…
La FNEC FP-FO a, à de multiples reprises, sollicité l’attention du Ministre sur les conséquences catastrophiques des mesures gouvernementales découlant de la loi de 2005 sur le handicap.
A l’opposé des décisions du président Macron, nous réaffirmons nos revendications :
– création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés
– pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves
– départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent
– maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
– un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des
besoins
– retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive.
La FNEC FP-FO sera aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique et portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en œuvre pour obtenir satisfaction.
Paris, le 18 septembre 2023
Communiqué à télécharger :
Tous les personnels ont droit à 12 jours de congés de formation syndicale par an. Cette formation est prise sur le temps de travail : elle est donc rémunérée.
Ces journées permettent de mettre à jour les connaissances sur ses droits, mais aussi ses obligations.
La FNEC FP-FO 02 (SNUDI-FO de l’Aisne et SNFOLC) propose aux AESH (syndiqué(e)s ou non) de se retrouver le jeudi 9 novembre à St Quentin, de 9h à 16h30.
stage aesh 09 11 2023Attention de bien renvoyer tous les documents 1 MOIS avant la date du stage.
Documents à télécharger :
Le Syndicat national a été alerté par plusieurs départements sur les indemnités liées aux missions des MAT.
La rémunération des MAT relève des dispositions de plusieurs textes :
– le décret n°2010-235 du 5 mars 2010
– l’arrêté du 7 mai 2012 (activités de formation)
– la note ministérielle du 10 octobre 2014
– l’arrêté du 24 juillet 2020.
Cette rémunération relative aux SOPA (Stage d’Observation et de Pratique Accompagnée) doit être, minimum, de 150 euros par stagiaire M1 et 300 euros par stagiaire M2 comme l’indique la note ministérielle de 2014 : « L’arrêté du 7 mai 2012 prévoit une fourchette comprise entre 100 et 800 euros pour la rémunération des actions de tutorat. Le taux de rémunération du tutorat d’un SOPA est fixé dans ce cadre à 150 euros par étudiant. » ; « S’agissant des stages qui pourraient être accomplis par des étudiants en seconde année de Master et qui ne sont pas lauréats d’un concours, conformément aux dispositions de l’article 16 de l’arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations au sein des master MEEF, vous attribuerez un montant de 300€ aux tuteurs de ces étudiants, dans les mêmes conditions que pour les tuteurs des étudiants en SOPA. »
Attention :
– si un tuteur assure simultanément le tutorat de plusieurs étudiants en SOPA : autant d’indemnités que d’étudiants stagiaires suivis seront versées ;
– si plusieurs tuteurs se partagent le tutorat d’un étudiant en SOPA : l’attribution de l’indemnité étant subordonnée à l’exercice effectif des fonctions, l’indemnité est répartie entre les tuteurs au prorata de la durée de chaque tutorat ;
– si le tuteur est absent et remplacé dans l’exercice de sa mission : l’indemnité est répartie entre les deux agents ; la part versée au remplaçant est calculée au regard de la durée du remplacement.
L’indemnité versée est donc liée à la situation du stagiaire, au nombre de stagiaires et de tuteurs en assurant le suivi !
Les missions des MAT sont de plus en plus nombreuses dans certains départements. L’arrêté du 7 mai 2012 indique dans son article 3 que le montant de cette indemnité peut être comprise entre 100 euros et 800 euros étant spécifié dans l’article suivant que « Le montant de la rémunération des activités de formation est déterminé par le service ou l’établissement responsable de leur organisation, dans la limite du budget prévu à cet effet. Il est établi en fonction du niveau d’expertise des intervenants ou du public destinataire, de la charge et de la difficulté du travail, notamment au vu du nombre de stagiaires et du nombre de jours de la formation, et des sujétions liées à la mise en œuvre du projet pédagogique. »
Le SNUDI-FO 02 invite les collègues MAT à se réunir pour faire le point et de décider entre eux de l’augmentation de cette indemnité au vu de l’augmentation des missions.
Le SNUDI-FO 02 accompagnera les collègues pour les aider à percevoir le paiement relatif à l’accueil de stagiaires, conformément à la réglementation en vigueur.
Pour rappel, le SNUDI FO revendique l’abandon de la masterisation ainsi que l’abrogation de la loi Blanquer et l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré-professionnalisation ».
Le décret 2023-751du 10 août 2023 instaure une possibilité de retraite progressive pour les salariés, agents publics, fonctionnaires et ouvriers d’Etat.
L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! alors qu’il vient d’imposer deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement étend aux agents publics et fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé.
Comble d’ironie, la retraite progressive permet d’anticiper de deux ans la fin d’activité. Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ?
Ecran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée ou nouvelle opportunité ?
Voici sommairement comment cela fonctionne…
Les conditions d’accès, pour les fonctionnaires, il faut :
– Avoir atteint l’âge minimum de 62 ans pour les sédentaires, 57 ans pour la catégorie active et 52 ans pour la catégorie insalubre,
– Avoir une « durée d’assurance » de 150 trimestres soit 37,5 ans de cotisation,
– Être autorisé par son employeur à bénéficier d’un temps partiel entre 40 et 80%.
Considérant le surcoût exorbitant de la retraite progressive pour les fonctionnaires, FO FONCTION PUBLIQUE revendique le rétablissement du congé de fin d’activité (CFA) et d’une cessation progressive d’activité (CPA) attractive.
Plus d’informations dans le communiqué interne ci dessous :
Communiqué interne à télécharger :