Le décret 2023-751du 10 août 2023 instaure une possibilité de retraite progressive pour les salariés, agents publics, fonctionnaires et ouvriers d’Etat.

L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! alors qu’il vient d’imposer deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement étend aux agents publics et fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé.

Comble d’ironie, la retraite progressive permet d’anticiper de deux ans la fin d’activité. Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ?
Ecran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée ou nouvelle opportunité ?

Voici sommairement comment cela fonctionne…

Les conditions d’accès, pour les fonctionnaires, il faut :
Avoir atteint l’âge minimum de 62 ans pour les sédentaires, 57 ans pour la catégorie active et 52 ans pour la catégorie insalubre,
– Avoir une « durée d’assurance » de 150 trimestres soit 37,5 ans de cotisation,
– Être autorisé par son employeur à bénéficier d’un temps partiel entre 40 et 80%.

Considérant le surcoût exorbitant de la retraite progressive pour les fonctionnaires, FO FONCTION PUBLIQUE revendique le rétablissement du congé de fin d’activité (CFA) et d’une cessation progressive d’activité (CPA) attractive.

Plus d’informations dans le communiqué interne ci dessous :

2023-09-08 COMMUNIQUE UIAFP FO -RETRAITE PROGRESSIVE-1

Communiqué interne à télécharger :