FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

Intervention FO à Matignon le 05 avril 2023

Madame la Première Ministre, Messieurs les Ministres,

Vous avez enfin invité l’intersyndicale à cet échange.

Cette sollicitation a été comprise comme une invitation à parler exclusivement du sujet des retraites. Vous le savez, vous l’avez sans doute vu et entendu, votre réforme des retraites suscite un rejet massif de l’ensemble de nos organisations, un rejet massif de l’opinion publique, l’opposition forte d’une large majorité qui s’exprime dans le pays.

Dès les concertations que vous avez voulu engager en septembre, vous connaissiez nos lignes rouges: pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, ni d’accélération de la réforme Touraine, et maintien de tous les régimes existants.

Nous étions prêts, en revanche, à étudier des pistes alternatives aux mesures d’âge, nous étions prêts à parler emploi des seniors, aménagement des fins de carrière, pénibilité, égalité entre les femmes et les hommes, pouvoir d’achat des retraités, conditionnalité des aides publiques … Les sujets ne manquaient pas et cela devait être un préalable pour FO.

Force ouvrière a fait de nombreuses propositions en ce sens que nous avons remis au ministère du Travail. Elles ont été très largement ignorées.

Vous avez voulu maintenir le cap des mesures d’âge. Depuis bientôt trois mois, des millions de salariés, de jeunes, de retraités expriment avec force leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Depuis le 19 janvier, nous avons organisé 11 puissantes manifestations, réunissant à chaque fois des millions de personnes pour exprimer le rejet de cette réforme.

La grève et la mobilisation a pris des formes diverses, dans l’ensemble des secteurs d’activité, notamment dans les villes petites et moyennes, de manière continue, et lors des grandes journées de manifestations, que nous n’avons plus connues depuis des décennies.

L’intersyndicale a démontré sa capacité à organiser des grèves et des mobilisations massives, dans le calme, pacifiques, et dans le refus de la violence.

Avec les différentes hésitations, justifications, changements de communication, et même contrevérités, vous n’avez jamais réussi à convaincre que cette réforme allait dans le sens de la justice et du progrès social. Ce n’est pas le résultat d’un manque de pédagogie. Ce rejet n’est pas le résultat d’une mauvaise compréhension de cette réforme par les Français.

Au contraire, cette réforme a été très bien comprise par l’ensemble du monde du travail, de la jeunesse et plus largement par l’ensemble de la population.

Elle est perçue, à juste titre, comme FO ne cesse de le dire, comme brutale, injuste et injustifiée par les salariés qui ont tous bien compris qu’ils devront travailler plus longtemps.

Injuste car les premiers touchés seront ceux qui ont commencé à travailler tôt, les moins diplômés, les plus modestes, les carrières hachées, les femmes, ces dernières notamment devant travailler toujours plus longtemps pour obtenir une retraite à taux plein qui n’atteindra même pas les 1200€.

Injustifiée car nos régimes de retraite ne sont pas au bord de « la faillite », comme certains membres du gouvernement le disent. Les dépenses ne sont pas dans une dynamique incontrôlée et les déficits que vous projetez sont très largement maîtrisés et maitrisables.

Brutale car ce rendez-vous d’aujourd’hui s’inscrit dans un contexte inédit, un contexte de tensions, un contexte que l’on peut qualifier de chaos démocratique et social.

Ce chaos est provoqué par le choix du passage en force, le choix de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter cette réforme. Vous avez-vous-même reconnu qu’une majorité de parlementaires l’aurait rejetée.

La retraite par répartition c’est un choix de société pas juste un rectificatif du projet de loi de finance de la sécurité sociale.

Nous attendons les décisions du Conseil Constitutionnel mais d’ores et déjà cette réforme n’a pas de légitimité sociale, pas de légitimité populaire, pas de légitimité démocratique.

La responsabilité de la situation explosive dans laquelle se trouve le pays, n’incombe pas aux organisations syndicales mais exclusivement à l’exécutif qui s’est entêté face à une mobilisation massive qu’il n’a pas voulu voir ni entendre.

Madame la Première Ministre, il faut retirer cette loi. Est-ce que vous allez retirer cette loi ?


Intersyndicale du 5 avril

Déclarations de l’intersyndicale et de FO à télécharger :

 

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Ce groupe de travail, présidé par Mme Albaric-Delpech (DASEN), a réuni des directeurs d’écoles de toutes les circonscriptions du département (tailles et configurations d’écoles variées) dont Pauline Declerck, représentante du SNUDI-FO de l’Aisne, en présence de M. Pinel (IEN-A), M. Joliat (référent départemental pour les directeurs d’école) et Mme Dumaux (CP Adjointe à l’IEN-A).

Questions d’actualité :

Nouvelle 6e :
Mme la DASEN indique que les chefs d’établissements et les IEN du département étaient réunis à ce sujet le 28 mars, pour une réflexion autour de l’école du socle et des problématiques locales.
Tous les élèves de 6e auront l’obligation de participer au dispositif « devoirs faits » à la rentrée 2023.
L’heure hebdomadaire de consolidation sera prise en charge par des professeurs des écoles volontaires pour les élèves en difficulté.
Ce fonctionnement oblige les directeurs d’écoles, les chefs d’établissement et les IEN à travailler ensemble. Ce travail commun 1er / 2d degré, qui est déjà effectif à certains endroits, devra être opérationnel partout pour la rentrée 2023.

Pour le SNUDI-FO, faire intervenir des professeurs des écoles auprès des élèves de 6e, dispositif qui s’inscrira dans le cadre du « Pacte », est inadmissible. Il s’agit de rémunérations en échange de tâches supplémentaires, « travailler plus pour perdre moins ».

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Respect du statut des différents corps enseignants !
– Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023, création de tous les postes nécessaires !
– Augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation !

NEFLE (Notre école faisons-la ensemble) :
M. Pinel, IEN-A, explique que M. le Recteur va valider ou amender les projets présentés le 3/4/2023.
6 projets seront alors présentés pour le département de l’Aisne (3 projets 1er degré : Quierzy, Crécy-sur-Serre et Vaucrises Hérissons maternelle Château-Thierry, et 3 projets 2d degré).
9 projets sont en cours d’examen, 22 projets en cours de rédaction.
Pour le 1er degré dans le département : 700 000€ seront distribués entre janvier et juin 2023.

1 projet a déjà été validé : Elémentaire Bois Blanchards à Château-Thierry, projet lié à l’immersion en Allemand (financement de l’intervention d’un conférencier, d’une universitaire et achats de livres).

Les communes sont censées participer (pour une partie de la dotation matériel, ou l’intervention d’un personnel communal par exemple), mais pas de pourcentage minimum (la règle habituelle de subventions communales 80% subvention / 20% en fonds propres ne s’applique pas pour les projets NEFLE).

 

Loi Rilhac :
Textes non parus, mais devraient s’appliquer à la rentré 2023.

Les décrets en question, présentés en groupe de travail ministériel le 29 mars, entraineraient :
– Que la totalité des candidatures de directeurs serait désormais « soumise à l’avis d’une commission départementale présidée par le directeur académique des services de l’éducation nationale » et qu’elles feraient « l’objet d’un avis motivé de l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription. » Ce qui pourrait se traduire dans les départements par un profilage de la totalité des postes de direction ce qui serait inacceptable.
– Que les directeurs « seraient évalués après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis une fois tous les cinq ans » mettant en place une évaluation parallèle et donc un statut particulier.
– Que les directeurs d’école pourraient « se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale, dans l’intérêt du service. »
– Que de nombreuses tâches supplémentaires leur seraient confiées puisqu’ils deviendraient notamment membres du conseil école-collège, qu’ils devraient identifier les besoins en formation de leurs collègues et proposer eux-mêmes des formations, présenter les modalités d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les conseils d’école.

Le SNUDI-FO rappelle sa revendication : abrogation de la loi Rilhac !

Évaluations d’écoles

1 à 3 écoles concernées par circonscription. Pour chaque école, le jury d’évaluateurs externes est constitué d’IEN, d’un formateur et d’un directeur d’école (tous trois extérieurs à la circonscription).
Il est remonté une problématique de tensions dans l’une des écoles concernées, lors de la phase d’auto-évaluation.

Le SNUDI-FO s’oppose à ce dispositif qui achèverait la territorialisation et l’autonomie de l’école et qui s’articule avec toutes les mesures du Grenelle-PPCR (fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, accompagnement permanent des personnels, expérimentation marseillaise…).

Projet d’école

471 écoles dans l’Aisne
181 écoles (38%) : axes non soumis (dont 75 écoles sans diagnostics soumis)
144 écoles (31%) : axes soumis (dont 113 projets en attente de validation par l’IEN et 31 projets avec avis défavorables de l’IEN)
145 écoles (31%) : axes validés par l’IEN
1 école : projet totalement validé

Formation des directeurs

Plan de formation Fordir 2022 :

1ère session en juin 2022, 2e session en septembre-octobre 2022, 3e session : 7 jours sur mars-avril 2023, 4e session : 4 jours mai-juin 2023.

Formation des faisant fonction  (30 stagiaires, dont 19 ont demandé leur inscription sur LADE) : 2e journée le 2/2/2023.

Formation des candidats à la LADE (liste d’aptitude à la direction d’école) : 34 stagiaires

12 jours de formation, dont 4 mercredis (journée entière).

Le SNUDI-FO s’est adressé à Mme la DASEN concernant la formation des candidats à la LADE : il ne peut y avoir de formation en dehors des ORS et sans rémunération (rappelons que cette formation est, depuis cette année scolaire, obligatoire pour être inscrit sur LADE). Le SNUDI-FO accompagnera donc les collègues concernés qui souhaiteront déduire les heures réalisées hors temps scolaire de leurs 108h annualisées.

 Semaine de la direction d’école

Elle se déroulera les 5, 6, 8 et 9 juin 2023.

Public :
– directeurs de 4 classes et plus, sur leur(s) journée(s) de décharge, sans récupération, sur la base du volontariat.
– directeurs de 1 à 3 classes de toutes les circonscriptions sauf celles de Tergnier et du Soissonnais (qui ont eu accès en 2022) : 1 journée, avec remplacement (hors contingent de jours de décharge), sur la base du volontariat.

Ateliers proposés : pilotage pédagogique d’une école, NEFLE, Evaluations d’écoles, Aspects juridiques (autorité parentale, faits établissements, protection fonctionnelle), apprendre ailleurs et autrement (classes de découverte, dispositifs vacances apprenantes), inclusion scolaire.

SCU (Service Civique Universel)
Dans l’Aisne en 2022-2023 : 69% des demandes de postes pourvues (56% en 2021-2022 et 45% en 2020-2021). 259 volontaires en service civique recrutés dans l’Aisne.

Le SNUDI-FO continuera à porter ses revendications :
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !

Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

La mobilisation de la jeunesse, lycéens et étudiants aux côtés des salariés et de la population contre la réforme des retraites aura eu raison de ses velléités d’embrigader la jeunesse.
Le président Macron est contraint de renoncer à rendre le Service National Universel obligatoire, « pour l’instant », dit-il. En tout cas il n’a finalement pas présenté cette proposition lors du Conseil des ministres du 28 mars.

Car pourtant, c’était un axe de sa campagne ! Levé de drapeaux, 15 jours en internat et en uniforme en lieu et place des cours, travail gratuit sur des missions de service public…

Emmanuel Macron avait expliqué en janvier que le SNU obligatoire permettrait « d’avoir une jeunesse parée à tous les périls », sur fond de guerre en Ukraine et de hausse inédite des budgets militaires (413 milliards d’euros de 2024 à 2030, soit 59 milliards par an : près du double de 2017 !).

Le Président Macron a dû renoncer : son déplacement prévu à Toulon pour présenter cette mesure a été annulé, les salariés avec l’intersyndicale lui réservait le meilleur accueil. Mais surtout : les blocages de lycées et de facs qui continuent depuis des jours, et les milliers de lycéens et d’étudiants rejoignant les cortèges interprofessionnels, malgré la répression, les nasses, les lacrymos, les arrestations arbitraires… Ces violences décidées et organisées directement par le plus haut sommet de l’Etat témoignent de la faiblesse et de la fragilité d’un président minoritaire.

« Dans le contexte, on s’est dit que rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif n’était pas une bonne idée », a précisé un conseiller ministériel.

Le gouvernement craint la riposte des salariés et de la jeunesse : alors on poursuit. Ce premier recul en appelle d’autres, à commencer par le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne, et de toutes les contre-réformes « impopulaires », illégitimes – 49-3 ou pas – que le gouvernement veut engager.

La totalité des syndicats et des organisations de jeunesse appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser pour le retrait de la réforme des retraites. Elle appelle à une nouvelle grande journée de gréve et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à continuer à répondre massivement à l’appel de l’intersyndicale unie et à se réunir partout pour discuter et décider de la grève le jeudi 6 avril.

Montreuil, le 30 avril 2023

Inclusion scolaire : destruction de l’enseignement et des structures spécialisés !

Inclusion scolaire : destruction de l’enseignement et des structures spécialisés !

La FNEC FP-FO a été reçue en audience à sa demande ce vendredi 24 mars par le Conseiller école inclusive du Ministre sur le dossier de l’inclusion scolaire : la délégation a porté l’écho catastrophique de l’inclusion scolaire systématique.

STOP, la coupe est pleine !

Dans le contexte actuel de mobilisation contre la réforme des retraites, il n’a pas été aisé de connaître les intentions ministérielles.

La FNEC FP-FO a fait part de ses inquiétudes : un rapport d’avril 2022 sur l’école inclusive préconise de « former les enseignants », on l’a compris, afin de pallier le manque d’AESH et de soins.

Quant aux AESH, les représentants du ministre s’interrogent sur leur nombre et sur la « destabilisation » que représente la présence de plusieurs d’entre eux dans une classe…

La président Macron avec son ministre Ndiaye veulent poursuivre le démantèlement de l’enseignement et des structures spécialisés. Pour autant, ses représentants n’ont pas semblé sereins, sans doute à cause du contenu explosif de l’inclusion systématique, des orientations gouvernementales sur ce dossier, et de la situation sociale actuelle.

La FNEC FP-FO rappelle que bloquer la réforme des retraites serait un point d’appui formidable pour bloquer les autres contre-réformes dont l’Acte 2 de l’école inclusive. Elle invite les personnels à se réunir de nouveau pour décider de la poursuite de la grève pour gagner jusqu’au retrait !


Inclusion Scolaire

Communiqué à télécharger :

Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

Par la grève, les manifestations et les blocages, on continue jusqu’au retrait !

Montreuil, le 24 mars 2023

Jeudi 23 mars, 3,5 millions de salariés et de jeunes ont déferlé partout en France : des manifestations déterminées, avec de nouveaux grévistes qui entrent dans le rapport de force ! La jeunesse est largement engagée dans la mobilisation avec des centaines de lycées et d’universités bloqués et une présence massive dans les cortèges interprofessionnels.

La FNEC FP-FO a été informée que des syndicalistes ont été blessés. Hier à Rouen une AESH a eu le pouce arraché. C’est inacceptable ! De même que sont inacceptables les réquisitions lancées à l’encontre des camarades grévistes. Ni les coups de force anti-démocratiques, ni l’instrumentalisation des forces de l’ordre n’entameront la détermination et l’unité de notre mobilisation.

Nous sommes majoritaires, notre rejet de la réforme des retraites est juste et légitime

Dans cette situation, l’intersyndicale continue de revendiquer « le retrait de la réforme des retraites » et « appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.« 

Aujourd’hui, les blocages se poursuivent dans les zones industrielles, les dépôts pétroliers, les gares routières, les dépôts portuaires, les sites ENEDIS, dans les universités, et devant certains lycées ou rectorats. Des AG se tiennent depuis ce matin, dans les gares, dans les universités, pour décider de la reconduction de la grève, des blocages. Le président Macron n’a jamais été aussi isolé…

… C’est le moment de généraliser la grève !

Rappelons qu’en 2006, malgré le 49-3 pour imposer le Contrat Première Embauche, celui-ci n’a jamais été appliqué grâce à la poursuite des grèves. En 2020, le 49-3 avait été décidé pour la réforme des retraites à points et elle a finalement été retirée.

Nous allons continuer en utilisant nos armes : la grève et les manifestations

C’est la position de la Confédération FO qui depuis le 19 janvier a appelé à la grève, et a soutenu, encouragé les reconductions. Elle a proposé à l’intersyndicale la grève les 7, 8, et 9 mars puis les 15, 16, et 17 mars… Position dans laquelle s’est inscrite la FNEC FP-FO, qui a appelé à poursuivre la grève y compris pendant le baccalauréat…

Comme le dit le secrétaire général de la Confédération : « notre mode d’action est la grève et la mobilisation ». Il n’y aura pas de dérivatif à notre action syndicale.

Grève, blocages, manifestations jusqu’au retrait !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir sur leur lieu de travail pour discuter et décider de la poursuite de la grève jusqu’au retrait de la réforme des retraites.

 

Fermons à nouveau les écoles, les établissements et les services le 28 mars !