Face à l’inflation, le gouvernement doit ouvrir des négociations d’urgence !

Face à l’inflation, le gouvernement doit ouvrir des négociations d’urgence !

Les gouvernements successifs ont refusé  toute négociation sur la rémunération des fonctionnaires. 

Le résultat de cette politique est catastrophique et force est de constater qu’aujourd’hui, Stanislas Guérini suit  le même principe de refus systématique de négocier.

FO ne peut que dénoncer cette politique : c’est d’autant plus scandaleux que l’ensemble des salariés subit de plein fouet une inflation qui ne cesse d’augmenter. Entre le 1er janvier 2000 et le 31 août 2022, l’inflation atteint 40,4 %.

FO n’aura de cesse d’exiger de véritables négociations pour augmenter le traitement des fonctionnaires.


FO etat

Communiqué à télécharger :


Revalorisation de l’ISSR : décret et arrêté sont parus.

Revalorisation de l’ISSR : décret et arrêté sont parus.

La FNEC FP-FO avait analysé cette (pseudo) revalorisation de l’ISSR dans l’article publié le 30 juin sur ce site, précisant qu’elle était tout à fait insuffisante et permettait au Ministre de la désindexer du point d’indice.

Concernant ces Indemnités de Sujétion Spéciales de Remplacement, un décret  et un arrêté sont parus au Journal Officiel du 28 août 2022.


Attention : l’arrêté entre en vigueur au 1er janvier 2022 => il y a donc un effet rétroactif !
L’administration doit recalculer et payer cette ISSR depuis le 1er janvier 2022…


Le SNUDI-FO 02 t’invite à bien vérifier que cette pseudo augmentation a bien été prise en compte, et depuis le 1er janvier 2022.

Journées de Pré-rentrée et de Solidarité ???

Journées de Pré-rentrée et de Solidarité ???

Journée(s) de prérentrée

La journée de prérentrée 2022 des enseignants est fixée au mercredi 31 août 2022 par l’arrêté du 7 juillet 2021 définissant le calendrier scolaire 2022/2023.

Le cadre règlementaire de cette journée de prérentrée est défini par la note de service n° 83274 du 12/07/83 qui précise : « La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année »

La « prérentrée » n’est donc pas une obligation de service. La « prérentrée » est une activité hors enseignement, qui relève des tâches de préparation, dont aucun texte ne précise ni la durée ni les horaires. Son organisation relève de la liberté pédagogique de chaque enseignant, qui planifie et maîtrise son emploi du temps, et prépare sa classe pour le jour de la rentrée des élèves. 

De plus, comme chaque année à cette période, les personnels se posent la même question sur la validité ou l’obligation d’une « 2ème journée de prérentrée ».

Le calendrier scolaire officiel 2022/2023 a été fixé par l’arrêté du 7 juillet 2021, aucun texte règlementaire ne mentionne l’existence d’une « deuxième journée de prérentrée ». La réglementation n’envisage aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un Directeur Académique ou de tout autre représentant de l’administration à propos de la date de la pré-rentrée. Aucun personnel ne peut être contraint d’être présent à l’école avant le mercredi 31 août 2022, jour de la prérentrée.

Pourquoi alors certains IEN ou directeurs parlent alors d’une prétendue « 2ème journée de prérentrée » ? Certains font référence au renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 juillet 2021 qui précise : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

A ce propos, le SNUDI-FO signale que :
– « pourront » ne signifie pas « devront »
– « les temps de réflexion et de formation » évoqués par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 juillet 2021 s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit notamment dans le cadre des 108 heures :  48 heures consacrées entre autres aux travaux en équipes pédagogiques et aux heures de concertations et 18h consacrées à des actions de formation continue

Pour résumer :
1) Il y a bien un seul jour de prérentrée : le mercredi 31 août 2022.
2) Il n’y a pas de demi-journées « à récupérer » en plus, un mercredi ou un autre jour, avant ou après la prérentrée officielle.
3) Six heures de réunion peuvent être programmées dans l’année scolaire, selon une organisation imposée par la hiérarchie (DASEN ou recteur et pas l’IEN dans sa circonscription). Dans cette situation, ces six heures doivent être déduites de l’enveloppe des 108 h !

Attention : la prérentrée et les AESH

Les AESH ne sont pas soumis à la même règlementation que les enseignants. Ce sont les articles 3.1. et 3.4 de la circulaire n°2019-090 du 5 juin 2019 qui s’appliquent pour cette catégorie de personnels et, de fait, leur contrat de travail. Celui-ci mentionne un nombre d’heures total à faire sur 41 semaines dont le nombre d’heures exact d’accompagnement élèves. Dès lors, le reste des heures à faire, dites « heures invisibles » correspond aux heures passées en réunions et aux temps de préparation relatifs à l’accompagnement. Ainsi, il peut être demandé aux AESH par les IEN à n’importe quel moment du temps hors scolaire de se réunir dans le cadre de l’accompagnement des élèves dans la limite du nombre d’heures invisibles.

Concernant la « prérentrée », il n’y a donc pas d’obligation pour les AESH d’être présents sur leur(s) école(s) si aucune consigne des IEN ou des directeurs n’a été donnée en ce sens. Dans le cas contraire, il appartient aux collègues AESH de bien noter le nombre d’heures effectuées et de les déduire du quota « heures invisibles ».

 

Journée de solidarité

La loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 a institué une journée de travail supplémentaire hors temps de présence devant élèves : la « journée de solidarité». Notre syndicat s’y est toujours opposé. Cette journée de travail gratuit, inscritedans la loi, s’impose donc aux salariés, dont les  enseignants, les PsyEN et les AESH.

La déclinaison de la journée dite « de solidarité » dans l’Education Nationale est précisée par la note de service du 7 novembre 2005 : « Pour les enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres. »

Règlementairement, si la date est fixée par l’IEN, il doit avoir au préalable consulté le conseil des maîtres, d’autant plus que la note de service précise également : « Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services. »

Dans certains départements, les IEN se contentent de demander aux directeurs la (ou les) date(s) de ces deux demi-journées, ce qui est le scénario le plus avantageux pour les personnels.

Dans les départements où les IEN imposent arbitrairement la date de la journée de solidarité, le syndicat départemental peut donc intervenir :
– Si l’IEN n’a pas consulté au préalable le conseil des maîtres ;
– En s’appuyant sur le fait que la note de service indique que le choix des équipes doit être pris en compte.

Précisons également que la note de service indique : « Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours. ». Un IEN   ne peut donc pas règlementairement fixer la date de la journée dite « de solidarité » (ou des deux demi- journées dites « de solidarité ») après le 1er janvier.

Quant au contenu de cette journée, la note de service précise qu’« Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. »

Si la journée dite « de solidarité » doit être en rapport avec le projet d’école, les IEN n’ont pour autant pas la possibilité d’en imposer le contenu précis, d’autant plus que, rappelons-le, la note de service indique que « Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services.


Le SNUDI-FO continue de demander à ce que la rentrée des enseignants soit fixée au 1er septembre
et que l’année scolaire se termine le 30 juin au plus tard, sur 36 semaines !
En cas de problèmes ou de pressions -d’où qu’elles émanent-, contactez immédiatement le SNUDI-FO !


 

Journées de Pré-rentrée et de Solidarité ???

Autorisations d’Absence …

La circulaire sur les Autorisations d’Absence est arrivée dans nos boites professionnelles le 23 août.

Le SNUDI-FO 02 te propose un résumé de cette circulaire. 

Il existe différentes types de demandes d’autorisation d’absence : de droit, facultatives et pour convenances personnelles (circulaire n°2002-168 du 2 août 2002).

1) celles de droit sont accordées avec traitement : absences liées aux travaux d’une assemblée publique élective, à la participation à un jury de la cour d’assises, à titre syndical, aux examens médicaux obligatoires.

2) celles dites facultatives, ce sont des mesures de bienveillance relevant de l’appréciation du supérieur hiérarchique (la décision du maintien ou non du traitement relève de l’IA-DASEN de l’Aisne), elles ne constituent donc pas un droit : absences pour fonctions publiques électives non syndicales, pour participer aux cours organisés par l’administration,  pour la candidature à un concours de recrutement ou examen professionnel, pour les événements familiaux,  pour les fêtes religieuses.

3) celles pour convenances personnelles, autres que de droit ou facultatives. Elles peuvent être accordées à titre tout à fait exceptionnel et toujours sans traitement.

Ta demande d’autorisation d’absence (qu’il s’agisse d’une absence pour un examen médical, pour soins à enfant(s) malade(s), à titre syndical ou pour tout autre motif) formulée doit être établie via le formulaire unique de demande d’autorisation d’absence, ainsi que dans l’espace professionnel de l’Intranet académique. (NB : sur le formulaire fourni par l’Administration, l’année scolaire mentionnée est 2021/2022 !!!  OUF ! nous sommes sauvés, le bon formulaire est arrivé ce mardi 29 août sur I-prof…)

Toutes tes demandes d’autorisation d’absence doivent être transmises, le cas échéant, par le directeur ou la directrice de l’école, à l’Ien de ta circonscription dès connaissance de la date d’absence et au moins 8 jours avant la date de ton absence.
Si tu es enseignant du premier degré exerçant dans un établissement du second degré, tu dois adresser directement le formulaire de demande à l’IEN de ta circonscription (après visa du chef d’établissement).
Si tu es TR, tu dois adresser le formulaire de demande à l’Ien de la circonscription où tu réalises ton remplacement. L’Ien émet un avis sur la demande.
L’Ien transmet après instruction ta demande au service DIPRED, pour validation à l’IA-DASEN. C’est l’Ien de circonscription qui accorde ou non l’autorisation d’absence, en fonction des nécessités de service

Il faut utiliser exclusivement et impérativement l’imprimé de demande d’autorisation d’absence ICI

Le SNUDI-FO 02 attire ton attention sur le fait que les jours d’autorisation d’absence accordés sans traitement entraînent :
– le non versement de la cotisation de la pension civile pour les jours en question,
– la non prise en compte dans l’Ancienneté Générale de Service (incidence sur le déroulement de carrière, le versement de la GIPA, le régime indemnitaire, la retraite), 
– une retenue sur salaire d’1/30e indivisible, même en cas d’absence d’1/2 journée.

En cas de grève :
La déclaration d’intention de participer à une grève est individuelle et doit être adressée à l’Ien de ta circonscription par courriel ou courrier de manière à ce que la réception de cette intention parvienne au plus tard 48h avant le début de la grève. Cela reste une « intention », tu peux donc changer d’avis dans ce délai.

Pour toute question, n’hésite à contacter le SNUDI-FO de l’Aisne.


Circulaire 2022/2023 à télécharger :

Nouveau protocole sanitaire : le Ministre se dédouane de ses responsabilités

Nouveau protocole sanitaire : le Ministre se dédouane de ses responsabilités

Le 12 juillet 2022, le Ministre Ndiaye a présenté son protocole sanitaire après avoir refusé de consulter le CHSCT Ministériel.

Ce protocole reprend les mesures inapplicables habituelles : les personnels vont encore subir !

La FNEC FP-FO constate qu’aucun recrutement immédiat de personnels sous statut dans les écoles, les établissements et les services n’est prévu !

La réalité, c’est que plus de 4 000 postes de professeurs ne seront pas pourvus à la rentrée, que les fermetures de classes et les suppressions de postes se poursuivent, que les gouvernements successifs ont délabré la médecine scolaire et la médecine de prévention.

La FNEC FP-FO exige comme mesures d’urgence qui permettraient d’éviter la catastrophe :
– Le recrutement de tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires ;
– Le réabondement des listes complémentaires dans tous les corps ;
– La mise en place de concours exceptionnels à Bac+3 pour recruter en urgence des enseignants fonctionnaires.


22 07 13 - communiqué FNEC FP-FO - protocole sanitaire Ndiaye


Communiqué à télécharger :

PRÉAU : destruction programmée de l’action sociale

PRÉAU : destruction programmée de l’action sociale

L’association Préau, voulue par le Président Macron et son Ministre Blanquer, approuvée par le  Ministre Ndiaye, est le moyen trouvé pour mettre en place un dispositif d’externalisation de l’action sociale et de destruction de nos statuts. 

L’association Préau est financée par une subvention ministérielle à hauteur de 1,5 millions d’euros pour l’année 2022, prélevée sur les budgets dédiés à l’action sociale. Autant d’argent qui ne financera pas les prestations servies par les instances statutaires de l’action sociale ! La mise en place de l’association Préau par le Ministre, c’est une privatisation de l’action sociale.

Si le ministre veut développer l’action sociale, il n’a pas besoin de passer par l’association Préau. Il ferait mieux de développer les budgets dédiés à l’action sociale afin que tous les personnels puissent bénéficier des prestations servies par les instances statutaires à hauteur des besoins !

La FNEC FP-FO ne participera pas la destruction programmée des instances statutaires d’action sociale.


PREAU


Communiqué à télécharger :