Températures Froides en classe : que faire ?

Températures Froides en classe : que faire ?

Comme chaque année, d’une manière récurrente, de nombreuses écoles sont privées de chauffage durant la période hivernale. Entre 9 et 11°C dans les classes…même avec des chauffages d’appoint.

C’est inacceptable !

Faire cours avec les manteaux dans ces conditions n’est pas concevable pour notre hiérarchie ni pour les municipalités concernées par ce problème.
C’est donc la responsabilité de l’employeur, en lien avec la collectivité locale, de décider la fermeture exceptionnelle de l’établissement le temps que les travaux soient réalisés


L’employeur doit protéger ses agents et la municipalité a la responsabilité des conditions d’accueil du public et fermer l’école le temps de la réparation !


La réglementation

C’est à notre employeur de veiller à ce que les locaux soient correctement chauffés !

Il doit prendre les mesures nécessaires afin que la sécurité et la santé des personnels soient assurées (voir art L 4121-1 du Code du Travail) en s’assurant que les températures des locaux sont convenables.
Pour leur part, les collectivités locales (dans le premier degré, les mairies, propriétaires des locaux scolaires), ont l’obligation de pourvoir aux installations nécessaires, à leur entretien et à leur bon fonctionnement. Elles ont la possibilité de se retourner contre les entreprises privées qui auraient failli au contrat passé entre eux.

En cas d’impossibilité de rétablir une température « convenable » dans les plus brefs délais, les personnels sont en droit de considérer leur santé (et celle de leurs élèves) en danger !
Ils peuvent exercer leur droit d’alerte en avisant l’autorité administrative et en consignant les faits par écrit dans le « Registre Santé et Sécurité au Travail » (conformément aux dispositions du décret n°82-453 du 28 mai 1982 modifié par le décret n°95-680 du 9 mai 1995).

Le décret n°74-1025 du 3 décembre 1974 précise les conditions de limitation de température des locaux : il indique dans son article 2 une température moyenne de 20° dans les locaux à usage d’enseignement en période d’occupation (article 2) et précise la durée des périodes dites d’inoccupation (article 3).
Le décret n°2015-1823 du 30 décembre 2015 du Code de l’énergie dit dans son article R241-26 : « Dans les locaux à usage d’habitation, d’enseignement, de bureaux ou recevant du public et dans tous autres locaux, à l’exception de ceux indiqués aux articles R. 241-28 et R. 241-29, les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d’inoccupation définies à l’article R. 241-27, fixées en moyenne à 19° C (…) pour l’ensemble des locaux affectés à un usage autre que l’habitation et compris dans un même bâtiment. »


Procédure à engager

1) Dès que vous constatez une anomalie dans le fonctionnement du chauffage, vous devez alertez les services municipaux. Côté éducation nationale (employeur), vous devez remplir une fiche SST ICI et l’envoyer à votre IEN, copie au SNUDI-FO 02 pour qu’elle soit transmise aux délégués du CHSCT D qui pourront intervenir immédiatement auprès de l’IA.
2) Si la Mairie refuse ou n’est pas capable de prendre en charge les réparations immédiatement, vous devez remplir individuellement (chaque collègue) une fiche DGI ICI (danger grave et imminent). Vous indiquez la situation précise et depuis combien de temps vous subissez la situation. Vous n’activez pas à cette étape votre droit de retrait.

Vous transmettez cette fiche à votre IEN + copie au SNUDI-FO 02 qui le transmet à l’IA pour un enregistrement rapide.
L’IA est obligé de répondre immédiatement à la situation de « danger grave et imminent » au risque d’être responsablement légalement des conséquences sur la santé physique et mentale des agents sous sa responsabilité.

3)  Si la Mairie et l’IA n’arrivent pas à trouver une solution acceptable pour régler le problème le lendemain, vous remplissez individuellement une 2ème fiche DGI en cochant cette fois-ci la case « Droit de retrait demandé ». Vous transmettez à l’IEN + copie au SNUDI-FO 02.
Ce jour-là, vous n’acceptez pas les élèves en classe (prévenir les parents la veille), vous informez par voie d’affichage devant l’école de la situation : « Les enseignants exercent leur droit de retrait concernant le problème du chauffage, x° C dans les classes aujourd’hui. Aucun élève ne sera accepté à l’école aujourd’hui ».

Vous restez cependant à l’école, dans un endroit confiné et chauffé (salle des maîtres) pour éviter un éventuel retrait de salaire et vous attendez les consignes de votre IEN.

Prévenir par courriel le SNUDI-FO 02 de la situation qui pourra vous conseiller sur la suite à donner et la saisie d’un F3SCT extraordinaire en cas de litige avec l’Administration.

 

Réunion « Sécurité » du 17 octobre 2023 avec le ministre

Réunion « Sécurité » du 17 octobre 2023 avec le ministre

La réunion s’est tenue mardi 17 octobre en présence du ministre Gabriel Attal.

Le but était de connaître les demandes des OS concernant la sécurisation des établissements, la protection des personnels et le suivi des situations.

La FNEC FP-FO a commencé par pointer la colère qui remonte du terrain suite à l’assassinat de notre collègue. Colère parce qu’en 2015, nous faisions déjà des recommandations dans ce même genre de situation.

La responsabilité de la sécurité repose sur l’employeur et les moyens qu’il met à disposition des personnels quand bien même le bâti ne lui appartient pas.


Réunion

Compte-rendu à télécharger :

Nouveau protocole sanitaire : le Ministre se dédouane de ses responsabilités

Nouveau protocole sanitaire : le Ministre se dédouane de ses responsabilités

Le 12 juillet 2022, le Ministre Ndiaye a présenté son protocole sanitaire après avoir refusé de consulter le CHSCT Ministériel.

Ce protocole reprend les mesures inapplicables habituelles : les personnels vont encore subir !

La FNEC FP-FO constate qu’aucun recrutement immédiat de personnels sous statut dans les écoles, les établissements et les services n’est prévu !

La réalité, c’est que plus de 4 000 postes de professeurs ne seront pas pourvus à la rentrée, que les fermetures de classes et les suppressions de postes se poursuivent, que les gouvernements successifs ont délabré la médecine scolaire et la médecine de prévention.

La FNEC FP-FO exige comme mesures d’urgence qui permettraient d’éviter la catastrophe :
– Le recrutement de tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires ;
– Le réabondement des listes complémentaires dans tous les corps ;
– La mise en place de concours exceptionnels à Bac+3 pour recruter en urgence des enseignants fonctionnaires.


22 07 13 - communiqué FNEC FP-FO - protocole sanitaire Ndiaye


Communiqué à télécharger :

Fortes chaleurs

Fortes chaleurs

Cette semaine, il est annoncé partout en France une hausse des températures.

La majorité des établissements et des écoles ne pourront pas faire face à cette situation climatique extrême : salles « passoires » et vétustes, avec des baies vitrées qui vont aggraver la chaleur dans les locaux, la plupart n’ayant ni rideaux occultants ni volets, climatisation inexistantes, points d’eau insuffisants… Cela vaut également dans les circonscriptions, les bureaux des DSDEN et des rectorats

L’article L.4121-1 du code du travail indique que c’est « l’employeur (qui) prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, notamment par la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. »

La FNEC FP-FO s’adresse au Ministre en ce sens.


22-06-12 CP-PN - épisode caniculaire

Courrier et Communiqué à télécharger :

Arrêt immédiat de l’obligation vaccinale !

Arrêt immédiat de l’obligation vaccinale !

Alors que le Premier ministre a annoncé que le pass vaccinal et le port du masque ne seront plus obligatoires dans la quasi-totalité des lieux à compter du 14 mars, l’obligation vaccinale, elle, reste toujours en vigueur pour les personnels qui y sont soumis.

A l’Education nationale, ce sont infirmiers, des PSyEN, des secrétaires médicaux, des médecins et des professeurs en structure médico-sociales qui sont encore suspendus sans traitement.

C’est inacceptable ! Nous avons besoin de tous les personnels ! Aucun ne doit manquer !

Alors qu’il est demandé à certains soignants positifs au Covid de reprendre leur poste auprés des patients (recommandations du Haut Conseil de la santé publique du 24/12/21), on peut légitimement s’interroger sur le bien-fondé de suspendre encore des personnels négatifs non vaccinés ainsi que sur le maintien de cette mesure prétendument sanitaire.

De plus, certains agents concernés ont enfin pu reprendre leur poste grâce à un certificat de rétablissement valable 4 mois. Devraient-ils à nouveau être suspendus à son expiration ?

Cette obligation vaccinale est inacceptable pour la FNEC FP-FO car elle permet aujourd’hui au gouvernement de suspendre sans traitement des personnels non-vaccinés, sans commission disciplinaire ni possibilité de se défendre. Qu’en sera-t-il demain alors que le gouvernement annonce vouloir en finir avec « le recrutement à vie » dans la Fonction publique ?

La FNEC FP-FO réaffirme sa demande d’arrêt immédiat de l’obligation vaccinale qui constitue une attaque sans précédent contre le Statut. Elle exige la réintégration de tous les personnels suspendus.

Assez de culpabilisation de la part de ceux qui détruisent l’Ecole ! Non à la répression !

Par ailleurs, ces mois de suspension imposée ont eu un impact violent sur les personnels. Certains agents concernés ne sont plus en état psychologique de retourner à leur poste tellement ils sont affectés. Ces personnels ne sont pourtant pas des délinquants. Ils n’ont commis aucune faute professionnelle. Ils doivent être rétablis dans leurs droits ! Cela passe par leur réintégration avec le versement rétroactif des traitement non versés.

La FNEC F-FO réaffirme ses revendications :
– l’arrêt immédiat de l’obligation vaccinale,
– la réintégration des personnels suspendus, conformément à l’avis du CHSCT ministériel,
– le versement rétroactif des traitements non versés.

Montreuil le 10 mars 2022

Formations et réunions en présentiel : le SNUDI-FO 02 écrit au DASEN

Formations et réunions en présentiel : le SNUDI-FO 02 écrit au DASEN

Le SNUDI-FO 02 a été alerté par de nombreux collègues du fait que certaines formations et/ou réunions étaient toujours maintenues en présentiel malgré la situation sanitaire actuelle. Pour notre organisation syndicale, à défaut d’être reportées, elles doivent a minima se tenir en visioconférence comme le stipule la FAQ ministérielle.

C’est dans ce sens que le SNUDI-FO 02 s’est adressé au DASEN :

Courrier du SNUDI-FO 02 les formations et réunions