Face au mépris de Macron, on continue jusqu’au retrait !

Face au mépris de Macron, on continue jusqu’au retrait !

Le président Macron peut balayer d’un revers de main les puissantes grèves et manifestations pour le retrait de sa réforme des retraites : il reste seul, totalement minoritaire, et sa réforme demeure illégitime pour l’immense majorité des Français.

Après l’utilisation du 49-3 par l’exécutif, des manifestations spontanées se sont multipliées tous les jours, dans tout le pays. La jeunesse – nos élèves – est particulièrement mobilisée, démontrant que le combat contre la réforme des retraites rassemble toutes les générations.

Dans l’Education nationale, malgré la pression du ministre sur le baccalauréat, des piquets de grève se sont mis en place devant plusieurs lycées un peu partout en France. La bataille pour les retraites a ravivé la mobilisation pour l’abrogation du Bac Blanquer et de Parcoursup.

Devant les établissements, lors des rassemblements, des personnels et des élèves ont été bousculés, aspergés de gaz lacrymogène, parfois matraqués sur ordre des préfets et du gouvernement. Des collégiens et des lycéens ont été placés en garde à vue, certains encore font l’objet de poursuites.

La FNEC FP-FO condamne la volonté du gouvernement de faire taire par la violence les légitimes revendications des salariés et de la jeunesse. C’est le jusqu’au-boutisme du président Macron qui conduit à cette situation d’affrontement entre les forces de l’ordre, elles-mêmes opposées à la réforme, et les manifestants.

Et le président, dans sa prise de parole le 22 mars, annonce la poursuite « à marche forcée » de ses projets destructeurs, pourtant massivement rejetés par les personnels et leurs syndicats : comme le remplacement des enseignants « du jour au lendemain » à travers le pacte, la casse des lycées professionnels, le démantèlement des écoles rurales… C’est une nouvelle provocation intolérable !

Face au mépris du Président Macron, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à poursuivre la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites.

La seule arme des travailleurs, c’est la grève. (…) La FNEC FP-FO appelle à la généraliser : organisons la mise à l’arrêt des écoles, des services, des établissements, des universités.

Partout, la FNEC FP-FO appelle à réunir les AG pour décider la grève et sa reconduction jusqu’au retrait !

Montreuil, le 22 mars 2023

Lettre intersyndicale adressée à Mme la Sénatrice Gruny

Lettre intersyndicale adressée à Mme la Sénatrice Gruny

Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFPT, FO, FSU, Solidaires et UNSA de l’Aisne adressent une lettre à Madame Pascale GRUNY, Sénatrice de l’Aisne. Cette dernière, rappelons-le, a voté pour l’article 7 du projet de la loi sur la réforme des retraites qui repousse l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, soit le cœur de la réforme avec les 43 annuités de cotisations.

Mme Gruny siège le mercredi 15 mars en tant que suppléante à la CMP (Commission Mixte Paritaire).


Lettre intersyndicale 02 à Pascale Gruny 13-03-23

Lettre intersyndicale à télécharger :

Face au mépris de Macron, on continue jusqu’au retrait !

… jusqu’au retrait de la réforme des retraites !

Les mobilisations pour le retrait de la réforme des retraites rassemblent des millions de salariés du public et du privé, exprimant une détermination inédite !

E. Macron a décidé de ne pas recevoir les organisations syndicales. Au moment où il leur dit : « il faut préserver le temps parlementaire pour la démocratie », il utilise le 44-3 et le vote bloqué au Sénat vote pour passer en force !

Le gouvernement est de plus en plus fébrile… il perd les pédales. Il se demande s’il aura une majorité pour voter la loi à l’Assemblée Nationale. Cela est à mettre à l’actif de l’ampleur de notre mobilisation qui ne fait que croître depuis le 19 janvier.

L’intersyndicale appelle à une journée de grève interprofessionnelle le 15 mars. Nous en serons !

Mais force est de constater que les journées de grève de 24h et les manifestations, aussi puissantes soient-elles, n’ont pas permis de gagner face un gouvernement minoritaire et prêt à dégainer le 49.3.

Aussi, pour la FNEC FP-FO, la grève déjà engagée dans les secteurs stratégiques doit maintenant s’étendre et se généraliser partout où c’est possible à partir du 15 mars. Le mépris et l’obstination du Président de la République ne nous laissent pas d’autre solution !

Macron ne comprend que cela !

C’est pourquoi la FNEC FP-FO appelle ses syndicats, à l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche, la Culture et l’AFPA, à organiser la grève totale, reconduite les 16, 17 mars, et les jours suivants s’il le faut, jusqu’au retrait.

La FNEC FP-FO a demandé au gouvernement de reporter en juin les épreuves du Baccalauréat de mars. S’il refuse, c’est lui seul qui prendra la responsabilité du blocage. Pas question d’accepter son chantage aux examens pour remettre en cause le droit de grève !

Si on veut faire plier Macron sur la réforme des retraites, et sur tout le reste (Bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, « Pacte » Ndiaye…) : c’est maintenant !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès lundi dans les écoles, les établissements et les services, et si possible dans l’unité syndicale, pour décider la grève les 15, 16 et 17 mars : c’est le moment d’y aller tous ensemble pour faire plier Macron !

Montreuil, le 12 mars 2023


Communiqué à télécharger :

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mardi 7 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3488 collègues (contre 3570 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 16736, soit 20,84% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a plus de dix ans !

Pour l’Aisne : 19 entrants pour 92 demandes, et 24 sortants pour 113 demandes !

Avec 1117 suppressions de postes programmées dans le 1er degré pour la rentrée prochaine, le ministre organise la pénurie dans les départements et les politiques d’austérité aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels !

A l’issue de ces résultats, de nombreux personnels vont donc se retrouver dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles.

D’autant plus qu’avec la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO revendique l’abrogation, les résultats ne sont plus transmis aux organisations syndicales, et ceux-ci sont donc placés sous le sceau de l’opacité la plus totale !

Dans cette situation, le SNUDI-FO entend plus que jamais continuer à défendre la situation de tous les personnels et le respect du droit à muter inscrit dans notre statut ! Pour le SNUDI-FO, il est urgent de résoudre le problème des mutations non satisfaites qui perdure depuis de trop nombreuses années !

Le SNUDI-FO 02 est à tes côtés…

A partir du 7 mars, et dans les 2 mois qui suivent, tu peux faire des recours contre les décisions : refus de mutation ou mutation sur un autre vœu que le premier. A noter, seuls les recours contre un refus de mutation sur des vœux exprimés par les collègues permettent un accompagnement par une OS.

Si tu souhaites faire un recours contre une mutation obtenue hors premier vœu, tu ne peux pas te faire accompagner « officiellement » d’une OS. Cependant, le SNUDI-FO peut t’accompagner.

Depuis la loi de transformation de la Fonction publique, il n’y a plus de GT/CAPD exeat-ineat. Ces recours permettent une intervention du syndicat, une défense des dossiers. Avec le recul des dernières années, et même si tout n’a pas abouti, le SNUDI-FO a pu débloquer quelques situations.


Mouvement Inter

Communiqué à télécharger :

Le gouvernement veut rendre le SNU obligatoire ?

Le gouvernement veut rendre le SNU obligatoire ?

Le Service National Universel deviendrait obligatoire pour tous les élèves de seconde et de première CAP. Une première expérimentation devrait être menée dans six départements : le Cher, les Hautes Alpes, les Vosges, le Finistère, la Dordogne et le Var, avant d’être généralisée.

S’il voyait le jour, ce dispositif concernerait 800 000 jeunes tous les ans pour un coût estimé à 2 milliards.

Et M. Macron et son gouvernement nous demandent de travailler deux ans de plus pour combler le soi-disant déficit des retraites !

Des milliards, il en faut pour l’Ecole, pas pour enrôler la jeunesse ! Abrogation du SNU !


SNU

Communiqué à télécharger :

Formation « Direction d’école » : le SNUDI-FO 02 rappelle la règlementation à la DASEN

Formation « Direction d’école » : le SNUDI-FO 02 rappelle la règlementation à la DASEN

Le 17 février, les services de la DGRH ont reçu le SNUDI-FO. La question de la liste d’aptitude Direction d’École a été posée.

Le Ministère confirme qu’une formation avant l’inscription sur liste d’aptitude est nécessaire en vertu de l’article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »

Le SNUDI-FO a indiqué aux représentants du Ministre que certains IA-DASEN imposaient une formation d’une durée de 12 jours (durée non mentionnée par la loi Rilhac), souvent hors temps scolaire, et qu’une certaine confusion s’instaurait entre :
– 
d’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac à propos de laquelle aucun texte d’application (décret ou arrêté) n’est encore paru ;
– d’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »

Les représentants du Ministre ont indiqué que nous étions dans une année de transition mais que les textes de 2014 s’appliquaient toujours. Ils ont confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste devaient être effectuées sur temps scolaire

Des collègues ont interpellé le SNUDI-FO 02 à ce sujet : le Secrétaire départemental envoie un courrier à Mme la Directrice Académique pour lui rappeler la règlementation.


Courrier du SNUDI-FO 02 concernant la formation des futurs directeurs


Courrier à télécharger :