Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Le Sénat a étudié un nouveau projet de loi « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » qui, en 12 articles, concentre les attaques contre le Statut et l’École publique.

Ainsi, en pleine mobilisation contre la réforme Macron-Borne des retraites, les provocations de ce gouvernent et de ses alliés se font légion !

Ce projet de loi s’inscrit pleinement dans la perspective de réduire le coût du travail et faire des économies d’échelle.

La FNEC FP-FO refuse de voir l’École publique ainsi bradée au détour d’une loi initiée par le Sénat, tout comme elle refuse la contre-réforme des retraites, le « Pacte » Ndiaye, les suppressions de postes…

La FNEC FP-FO appelle les personnels à répondre à l’appel de l’intersyndicale en se mettant massivement en grève. 


Privatiser l'école


Communiqué à télécharger :

Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Une réunion de présentation du mouvement intra-départemental 2023 a eu lieu, lundi 6 mars 2023 à la DSDEN 02. Elle avait pour but de présenter aux organisations syndicales les modalités du mouvement intra-départemental 2023.

Présents :

  • Madame Cousin, nouvelle cheffe de la DIPRED.
  • M.Bouvet (Secrétaire Général) et M. Fargues (DIPRED) représentaient l’administration
  • Julien SCHNEIDER représentait le SNUDI-FO
  • Autres OS :  FSU / SE-Unsa  / SNALC  / SGEN-CFGT

Le SNUDI-FO 02 rappelle son opposition à cette nouvelle forme du mouvement et  revendique l’abandon de tous les postes à profil, l’abandon des vœux zones ou vœux MOB,  l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique et le retour à un mouvement au barème, avec un contrôle exercé par les personnels via leurs représentants en CAPD.

La circulaire mouvement émane des LDG qui découlent du 26 janvier 2023 et un GT académique. Elles sont disponibles sur l’intranet dans la partie mobilité.

Le mouvement intra départemental est ouvert aux enseignants du 1er degré stagiaires ou titulaires qui doivent ou désirent changer d’affectation.

Les participants obligatoires sont :
-Les instituteurs et les professeurs des écoles, affectés à titre définitif dont le poste a fait l’objet d’une mesure de carte scolaire ;
– Les professeurs des écoles stagiaires en 2022 / 2023 ;
–  Les instituteurs et les professeurs des écoles actuellement affectés à titre provisoire ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles entrant dans le département suite au mouvement interdépartemental (hors mouvement PoP) ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles sollicitant leur réintégration au 1er septembre de l’année civile en cours après détachement, mise à disposition, disponibilité, congé parental ou congé de longue durée. Les demandes de réintégration doivent être faites pour l’ouverture du serveur SIAM.

Les fonctionnaires de catégorie A détachés dans le corps des professeurs des écoles ne sont pas autorisés à participer aux opérations de mobilité de leur corps d’accueil.

Les entrants dans le département devront participer au mouvement.

Calendrier du mouvement 2023 :

Modalités :

– 40 vœux et 2 vœux MOB (Mobilité obligatoire/vœu zone). Demande intersyndicale de n’avoir qu’un seul vœu MOB à faire  : acceptée par la DASEN (Harmonisation académique) => 1 SEUL vœu MOB !

Nouveautés mouvement 2023 :

  • – Il y aura plus de facilité pour classer ses vœux
  • – Amélioration de la lisibilité des zones

Barème général :

Ancienneté de fonction en tant qu’enseignant TITULAIRE du 1er degré au 1er septembre 2022

+ points de bonifications selon la situation

Bonifications :

Mesures de carte scolaire :

  • + 200 pts pour une fermeture d’un poste d’adjoint
  • + 250 pts pour la fermeture d’un poste de direction ou un changement de groupe d’un directeur si fermeture de classe
  • + 300pts si transfert de poste

Handicap :

+25pts de base si RQTH

ou +300pts pour l’amélioration de la qualité de vie au travail et situation bien particulière (bonifications valables aussi si enfant malade quelque soit l’âge ou conjoint en situation de handicap). Soumis à l’appréciation du médecin de prévention.

Il y aura d’autres bonifications à découvrir dans la circulaire mouvement.

En cas d’égalité de barème :

Les 3 premiers critères de départage sont :

  • – AGS
  • – Echelon  acquis
  • – Ancienneté dans l’échelon

Le DISTAS : discriminant en cas d’égalité avec les 3 premiers discriminants.

Cela affecte un numéro aléatoire à un candidat. Si les 3 premiers discriminants ne permettent pas de départager les candidats le DISTAS prend le relais : chaque candidat a donc un numéro et le plus grand ou le plus petit, à définir, passe devant l’autre collègue.

Cas particuliers des directions d’écoles :

  • – Je suis inscrit sur la liste d’aptitude 2021-2022-2023 : je postule sur les postes que je veux
  • – Je viens d’un autre département : je dois prévenir la DSDEN de  mon inscription sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 sur LADE d’un autre département et ai exercé au moins 3 ans : je dois  solliciter mon inscription de droit sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 mais je n’ai pas exercé de fonction de direction : pas d’affectation à titre définitif possible mais seulement à titre provisoire (nouveauté)
  • – Je n’ai jamais été sur LADE : je ne peux pas être nommé sur un poste de direction.

Accompagnement durant le mouvement :

Les IEN et la cellule mobilité (DIPRED et conseillère en mobilité) seront là pour conseiller les collègues.

Le SNUDI-FO 02 organise une RIS en visioconférence le jeudi 6 avril dès 17h, lors du mouvement pour vous aider à comprendre son fonctionnement.

FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

Intervention FO à Matignon le 05 avril 2023

Madame la Première Ministre, Messieurs les Ministres,

Vous avez enfin invité l’intersyndicale à cet échange.

Cette sollicitation a été comprise comme une invitation à parler exclusivement du sujet des retraites. Vous le savez, vous l’avez sans doute vu et entendu, votre réforme des retraites suscite un rejet massif de l’ensemble de nos organisations, un rejet massif de l’opinion publique, l’opposition forte d’une large majorité qui s’exprime dans le pays.

Dès les concertations que vous avez voulu engager en septembre, vous connaissiez nos lignes rouges: pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, ni d’accélération de la réforme Touraine, et maintien de tous les régimes existants.

Nous étions prêts, en revanche, à étudier des pistes alternatives aux mesures d’âge, nous étions prêts à parler emploi des seniors, aménagement des fins de carrière, pénibilité, égalité entre les femmes et les hommes, pouvoir d’achat des retraités, conditionnalité des aides publiques … Les sujets ne manquaient pas et cela devait être un préalable pour FO.

Force ouvrière a fait de nombreuses propositions en ce sens que nous avons remis au ministère du Travail. Elles ont été très largement ignorées.

Vous avez voulu maintenir le cap des mesures d’âge. Depuis bientôt trois mois, des millions de salariés, de jeunes, de retraités expriment avec force leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Depuis le 19 janvier, nous avons organisé 11 puissantes manifestations, réunissant à chaque fois des millions de personnes pour exprimer le rejet de cette réforme.

La grève et la mobilisation a pris des formes diverses, dans l’ensemble des secteurs d’activité, notamment dans les villes petites et moyennes, de manière continue, et lors des grandes journées de manifestations, que nous n’avons plus connues depuis des décennies.

L’intersyndicale a démontré sa capacité à organiser des grèves et des mobilisations massives, dans le calme, pacifiques, et dans le refus de la violence.

Avec les différentes hésitations, justifications, changements de communication, et même contrevérités, vous n’avez jamais réussi à convaincre que cette réforme allait dans le sens de la justice et du progrès social. Ce n’est pas le résultat d’un manque de pédagogie. Ce rejet n’est pas le résultat d’une mauvaise compréhension de cette réforme par les Français.

Au contraire, cette réforme a été très bien comprise par l’ensemble du monde du travail, de la jeunesse et plus largement par l’ensemble de la population.

Elle est perçue, à juste titre, comme FO ne cesse de le dire, comme brutale, injuste et injustifiée par les salariés qui ont tous bien compris qu’ils devront travailler plus longtemps.

Injuste car les premiers touchés seront ceux qui ont commencé à travailler tôt, les moins diplômés, les plus modestes, les carrières hachées, les femmes, ces dernières notamment devant travailler toujours plus longtemps pour obtenir une retraite à taux plein qui n’atteindra même pas les 1200€.

Injustifiée car nos régimes de retraite ne sont pas au bord de « la faillite », comme certains membres du gouvernement le disent. Les dépenses ne sont pas dans une dynamique incontrôlée et les déficits que vous projetez sont très largement maîtrisés et maitrisables.

Brutale car ce rendez-vous d’aujourd’hui s’inscrit dans un contexte inédit, un contexte de tensions, un contexte que l’on peut qualifier de chaos démocratique et social.

Ce chaos est provoqué par le choix du passage en force, le choix de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter cette réforme. Vous avez-vous-même reconnu qu’une majorité de parlementaires l’aurait rejetée.

La retraite par répartition c’est un choix de société pas juste un rectificatif du projet de loi de finance de la sécurité sociale.

Nous attendons les décisions du Conseil Constitutionnel mais d’ores et déjà cette réforme n’a pas de légitimité sociale, pas de légitimité populaire, pas de légitimité démocratique.

La responsabilité de la situation explosive dans laquelle se trouve le pays, n’incombe pas aux organisations syndicales mais exclusivement à l’exécutif qui s’est entêté face à une mobilisation massive qu’il n’a pas voulu voir ni entendre.

Madame la Première Ministre, il faut retirer cette loi. Est-ce que vous allez retirer cette loi ?


Intersyndicale du 5 avril

Déclarations de l’intersyndicale et de FO à télécharger :

 

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Ce groupe de travail, présidé par Mme Albaric-Delpech (DASEN), a réuni des directeurs d’écoles de toutes les circonscriptions du département (tailles et configurations d’écoles variées) dont Pauline Declerck, représentante du SNUDI-FO de l’Aisne, en présence de M. Pinel (IEN-A), M. Joliat (référent départemental pour les directeurs d’école) et Mme Dumaux (CP Adjointe à l’IEN-A).

Questions d’actualité :

Nouvelle 6e :
Mme la DASEN indique que les chefs d’établissements et les IEN du département étaient réunis à ce sujet le 28 mars, pour une réflexion autour de l’école du socle et des problématiques locales.
Tous les élèves de 6e auront l’obligation de participer au dispositif « devoirs faits » à la rentrée 2023.
L’heure hebdomadaire de consolidation sera prise en charge par des professeurs des écoles volontaires pour les élèves en difficulté.
Ce fonctionnement oblige les directeurs d’écoles, les chefs d’établissement et les IEN à travailler ensemble. Ce travail commun 1er / 2d degré, qui est déjà effectif à certains endroits, devra être opérationnel partout pour la rentrée 2023.

Pour le SNUDI-FO, faire intervenir des professeurs des écoles auprès des élèves de 6e, dispositif qui s’inscrira dans le cadre du « Pacte », est inadmissible. Il s’agit de rémunérations en échange de tâches supplémentaires, « travailler plus pour perdre moins ».

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Respect du statut des différents corps enseignants !
– Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023, création de tous les postes nécessaires !
– Augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation !

NEFLE (Notre école faisons-la ensemble) :
M. Pinel, IEN-A, explique que M. le Recteur va valider ou amender les projets présentés le 3/4/2023.
6 projets seront alors présentés pour le département de l’Aisne (3 projets 1er degré : Quierzy, Crécy-sur-Serre et Vaucrises Hérissons maternelle Château-Thierry, et 3 projets 2d degré).
9 projets sont en cours d’examen, 22 projets en cours de rédaction.
Pour le 1er degré dans le département : 700 000€ seront distribués entre janvier et juin 2023.

1 projet a déjà été validé : Elémentaire Bois Blanchards à Château-Thierry, projet lié à l’immersion en Allemand (financement de l’intervention d’un conférencier, d’une universitaire et achats de livres).

Les communes sont censées participer (pour une partie de la dotation matériel, ou l’intervention d’un personnel communal par exemple), mais pas de pourcentage minimum (la règle habituelle de subventions communales 80% subvention / 20% en fonds propres ne s’applique pas pour les projets NEFLE).

 

Loi Rilhac :
Textes non parus, mais devraient s’appliquer à la rentré 2023.

Les décrets en question, présentés en groupe de travail ministériel le 29 mars, entraineraient :
– Que la totalité des candidatures de directeurs serait désormais « soumise à l’avis d’une commission départementale présidée par le directeur académique des services de l’éducation nationale » et qu’elles feraient « l’objet d’un avis motivé de l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription. » Ce qui pourrait se traduire dans les départements par un profilage de la totalité des postes de direction ce qui serait inacceptable.
– Que les directeurs « seraient évalués après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis une fois tous les cinq ans » mettant en place une évaluation parallèle et donc un statut particulier.
– Que les directeurs d’école pourraient « se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale, dans l’intérêt du service. »
– Que de nombreuses tâches supplémentaires leur seraient confiées puisqu’ils deviendraient notamment membres du conseil école-collège, qu’ils devraient identifier les besoins en formation de leurs collègues et proposer eux-mêmes des formations, présenter les modalités d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les conseils d’école.

Le SNUDI-FO rappelle sa revendication : abrogation de la loi Rilhac !

Évaluations d’écoles

1 à 3 écoles concernées par circonscription. Pour chaque école, le jury d’évaluateurs externes est constitué d’IEN, d’un formateur et d’un directeur d’école (tous trois extérieurs à la circonscription).
Il est remonté une problématique de tensions dans l’une des écoles concernées, lors de la phase d’auto-évaluation.

Le SNUDI-FO s’oppose à ce dispositif qui achèverait la territorialisation et l’autonomie de l’école et qui s’articule avec toutes les mesures du Grenelle-PPCR (fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, accompagnement permanent des personnels, expérimentation marseillaise…).

Projet d’école

471 écoles dans l’Aisne
181 écoles (38%) : axes non soumis (dont 75 écoles sans diagnostics soumis)
144 écoles (31%) : axes soumis (dont 113 projets en attente de validation par l’IEN et 31 projets avec avis défavorables de l’IEN)
145 écoles (31%) : axes validés par l’IEN
1 école : projet totalement validé

Formation des directeurs

Plan de formation Fordir 2022 :

1ère session en juin 2022, 2e session en septembre-octobre 2022, 3e session : 7 jours sur mars-avril 2023, 4e session : 4 jours mai-juin 2023.

Formation des faisant fonction  (30 stagiaires, dont 19 ont demandé leur inscription sur LADE) : 2e journée le 2/2/2023.

Formation des candidats à la LADE (liste d’aptitude à la direction d’école) : 34 stagiaires

12 jours de formation, dont 4 mercredis (journée entière).

Le SNUDI-FO s’est adressé à Mme la DASEN concernant la formation des candidats à la LADE : il ne peut y avoir de formation en dehors des ORS et sans rémunération (rappelons que cette formation est, depuis cette année scolaire, obligatoire pour être inscrit sur LADE). Le SNUDI-FO accompagnera donc les collègues concernés qui souhaiteront déduire les heures réalisées hors temps scolaire de leurs 108h annualisées.

 Semaine de la direction d’école

Elle se déroulera les 5, 6, 8 et 9 juin 2023.

Public :
– directeurs de 4 classes et plus, sur leur(s) journée(s) de décharge, sans récupération, sur la base du volontariat.
– directeurs de 1 à 3 classes de toutes les circonscriptions sauf celles de Tergnier et du Soissonnais (qui ont eu accès en 2022) : 1 journée, avec remplacement (hors contingent de jours de décharge), sur la base du volontariat.

Ateliers proposés : pilotage pédagogique d’une école, NEFLE, Evaluations d’écoles, Aspects juridiques (autorité parentale, faits établissements, protection fonctionnelle), apprendre ailleurs et autrement (classes de découverte, dispositifs vacances apprenantes), inclusion scolaire.

SCU (Service Civique Universel)
Dans l’Aisne en 2022-2023 : 69% des demandes de postes pourvues (56% en 2021-2022 et 45% en 2020-2021). 259 volontaires en service civique recrutés dans l’Aisne.

Le SNUDI-FO continuera à porter ses revendications :
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !

Formation « Direction d’école » (suite)

Formation « Direction d’école » (suite)

Le 5 mars, le Secrétaire départemental du SNUDI-FO 02 adressait un courrier à la DASEN concernant la formation obligatoire avant l’inscription sur liste d’aptitude (article 2 de la loi Rilhac). Il lui rappelle que, selon les informations fournies le 17 février par les services de la DGRH, l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste devaient être effectuées sur temps scolaire.

Réponse de la DASEN :

Monsieur le Secrétaire départemental,

Mes services accusent réception de votre courrier du 05 courant, relatif à la formation des directeurs d’école, vous exprimez notamment le fait que 4 journées de formation soient organisées hors temps scolaire sur 4 mercredis entiers.
La circulaire MEN-DGESCO n° 2014-164 du 01.12.2014 stipule que la formation initiale des directeurs d’école se déroule sur le temps scolaire.
La note MEN-DGRH du 13.10.2022 indique les nouvelles dispositions pour l’inscription sur al liste d’aptitude et de nomination dans l’emploi de directeurs d’école : l’inscription est « désormais subordonnée au suivi préalable d’une formation à la fonction de directeurs d’école »; un décret d’application doit prochainement préciser et compléter les informations contenues dans cette note.
La formation (d’une durée de 3 semaines) organisée dans le département est destinée aux candidats à al liste d’aptitude et non à des directeurs nouvellement nommés et titulaires de leurs postes.
En dépit des contraintes qui peuvent venir faire obstacle à tout moment de l’année scolaire, mes services mettent tout en oeuvre pour assurer au mieux les différentes formations dues aux personnels enseignants du département.
Restant à votre écoute pour tout complément, croyez en mes sincères salutations.

Catherine ALBARIC-DELPECH

Le SNUDI-FO 02 a adressé un nouveau courrier le 31 mars à la DASEN dans lequel le SNUDI-FO 02 précise qu’il « accompagnera et défendra tous les collègues qui souhaiteront déduire ces heures, faites sur leur temps personnel, des 108h annualisées« .


Réponse du SNUDI-FO 02

Courriers à télécharger :

Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

La mobilisation de la jeunesse, lycéens et étudiants aux côtés des salariés et de la population contre la réforme des retraites aura eu raison de ses velléités d’embrigader la jeunesse.
Le président Macron est contraint de renoncer à rendre le Service National Universel obligatoire, « pour l’instant », dit-il. En tout cas il n’a finalement pas présenté cette proposition lors du Conseil des ministres du 28 mars.

Car pourtant, c’était un axe de sa campagne ! Levé de drapeaux, 15 jours en internat et en uniforme en lieu et place des cours, travail gratuit sur des missions de service public…

Emmanuel Macron avait expliqué en janvier que le SNU obligatoire permettrait « d’avoir une jeunesse parée à tous les périls », sur fond de guerre en Ukraine et de hausse inédite des budgets militaires (413 milliards d’euros de 2024 à 2030, soit 59 milliards par an : près du double de 2017 !).

Le Président Macron a dû renoncer : son déplacement prévu à Toulon pour présenter cette mesure a été annulé, les salariés avec l’intersyndicale lui réservait le meilleur accueil. Mais surtout : les blocages de lycées et de facs qui continuent depuis des jours, et les milliers de lycéens et d’étudiants rejoignant les cortèges interprofessionnels, malgré la répression, les nasses, les lacrymos, les arrestations arbitraires… Ces violences décidées et organisées directement par le plus haut sommet de l’Etat témoignent de la faiblesse et de la fragilité d’un président minoritaire.

« Dans le contexte, on s’est dit que rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif n’était pas une bonne idée », a précisé un conseiller ministériel.

Le gouvernement craint la riposte des salariés et de la jeunesse : alors on poursuit. Ce premier recul en appelle d’autres, à commencer par le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne, et de toutes les contre-réformes « impopulaires », illégitimes – 49-3 ou pas – que le gouvernement veut engager.

La totalité des syndicats et des organisations de jeunesse appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser pour le retrait de la réforme des retraites. Elle appelle à une nouvelle grande journée de gréve et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à continuer à répondre massivement à l’appel de l’intersyndicale unie et à se réunir partout pour discuter et décider de la grève le jeudi 6 avril.

Montreuil, le 30 avril 2023