+0,06 centimes pour les  fonctionnaires !

+0,06 centimes pour les fonctionnaires !

COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 18 octobre 2024

+2% pour le SMIC = +0,06 centimes pour les fonctionnaires
Merci Patron !

Il fallait oser !

Alors que l’augmentation du SMIC a été avancée de 2 mois et fixée au 1er novembre 2024, le 1er patron du pays, l’Etat employeur, a décidé de sa répercussion sur l’indice minimum de la fonction publique de la pire des manières.

Aveuglé par sa politique d’austérité, obnubilé par la réduction de la dépense publique, il utilise l’indemnité différentielle pour simplement compenser l’écart entre le minimum de traitement des fonctionnaires et le SMIC à savoir 0,06 centimes.

Avec une année blanche 2024 inacceptable sur les salaires, le Premier ministre n’a même pas la décence de relever d’un point d’indice le 1er échelon de la catégorie C. Rappelons qu’un point d’indice a une valeur de 4.92 bruts.

Le Premier ministre n’a pas le courage d’ajouter un point d’indice au 1er échelon pour une raison évidente : la grille de salaire est tellement tassée que rajouter un point au 1er échelon mettrait celui-ci au même niveau que le 2ème, annihilant tout principe de carrière.

Comment peut-on parler ensuite d’attractivité de l’emploi public, de fidélisation des fonctionnaires ou même proposer un agenda social pour parler de carrière ?

Enfin, comment le ministre de la Fonction publique peut-il oser dans ce cadre imaginer supprimer la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) ?

Les fonctionnaires et agents publics valent mieux que 0,06 euros, qu’on se le dise !


Communiqué à télécharger :

Compte-rendu de la multilatérale  avec la Ministre

Compte-rendu de la multilatérale avec la Ministre

Lecture a été faite de la déclaration intersyndicale (à télécharger en bas de page), le 21 octobre 2024.

La Ministre s’est ensuite lancée dans un monologue, sans apporter de réponse aux revendications.

Les programmes du cycle 1 en français et en mathématiques seront publiés très prochainement. Les DAASEN suivront un séminaire au mois de novembre et organiseront dès la rentrée des vacances d’automne des formations (qui pourront être des webinaires) pour les PE.  Concernant ces formations, la FNEC FP-FO soutiendra les personnels qui ne souhaitent pas y participer.

Comme Michel Barnier qui propose aux syndicats de « réfléchir à des aménagements, raisonnables et justes » de la loi Macron-Borne sur les retraites, Mme la Ministre a interrogé les OS pour des aménagements de la réforme du « choc des savoirs ». Comme pour la réforme des retraites, les OS savent qu’il s’agit de nous faire passer à autre chose que l’abrogation de la réforme, avec comme pseudo alibi, la pédagogie. (…)

Pour la FNEC FP-FO, la question centrale est celle du budget : refus de ce budget d’austérité et obligation de la revalorisation de la valeur du point d’indice de 10 % tout de suite sans contrepartie ainsi que le rattrapage des pertes subies depuis 2000 (28,5%). La FNEC FP-FO continue de demander que le budget du Pacte soit reversé à une revalorisation pour tous.


CR avec la Ministre


Déclaration et communiqué à télécharger :

Non aux dispositifs « d’accompagnement »  qui s’appuient sur les évaluations

Non aux dispositifs « d’accompagnement » qui s’appuient sur les évaluations

Le « pilotage par l’évaluation » s’amplifie à travers différents dispositifs. Ces évaluations peuvent être utilisées pour mettre en place d’autres dispositifs encore plus contraignants pour les personnels…

Ainsi, dans le Pas-de-Calais, des « résidences pédagogiques » s’installent dans les écoles aux mauvais résultats. En Seine-Maritime, les équipes se voient imposer un accompagnement renforcé. Dans la Somme et dans l’Oise, une « constellation équipe PAD » est mise en place, les directeurs devenant les « pilotes » du dispositif.

Le SNUDI-FO refusent ces dispositifs : les professeurs des écoles ne sont pas « stagiaires à vie » !

Le SNUDI-FO réaffirme que les évaluations d’écoles et les évaluations nationales ne reposent sur aucune base réglementaire et par conséquent revendique l’abandon de de ces dernières ainsi que de ces dispositifs qui en découlent.


241011 Communiqué SNUDI-FO accompagnement


Communiqué à télécharger :

64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !

64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !

Chères et chers camarades,

Nous vous adressons ci-joint le communiqué signé par 8 organisations syndicales et diffusé ce jour, intitulé « 64 ans, c’est toujours non ! »

Le titre résume tout.

L’intersyndicale s’est réunie mercredi 02 octobre. Le secrétaire général, conformément à la résolution du Comité Confédéral National de Carcassonne, a proposé aux numéros 1 des organisations syndicales – tous étaient présents – une action commune pour l’abrogation de la réforme des retraites.

La première étape de cette action est le communiqué commun que vous trouverez ci-joint.

Pour FO, il nous faut l’abrogation de cette réforme des retraites.

Vous comprendrez la longueur et la teneur de ce communiqué afin que toutes les organisations syndicales le signent.

Amitiés syndicales,

Frédéric SOUILLOT
Secrétaire Général


64 ans, c'est non !

Communiqué commun à télécharger :

Discours de politique générale  : le Premier Ministre oublie les fonctionnaires !

Discours de politique générale : le Premier Ministre oublie les fonctionnaires !

Le Premier ministre, patron de tous les agents publics, n’a donné aucune perspective, ni ambition pour la fonction publique dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Une fois de plus, c’est la réduction de la dépense publique qui est visée et à travers ce dogme de 3 % imposé par l’Europe, la stigmatisation des fonctionnaires et agents publics.

Les agents publics que le Gouvernement applaudit à chaque crise, mais qui redeviennent très vite des variables d’ajustement budgétaires.

Rappelons que le service public est une richesse avant d’être un coût et le garant de la cohésion sociale. Plébiscités par l’opinion publique, travaillant 24h/24, 7 jours sur 7 (policiers, pompiers, soignants, etc.), les agents publics méritent d’être considérés.

Le Premier ministre n’a pourtant rien annoncé en matière de pouvoir d’achat laissant entrevoir
une nouvelle année blanche en 2025 après celle de 2024.

Pour FO Fonction publique, cela n’est ni envisageable, ni entendable.

De même, la revalorisation du SMIC de 2 % annoncée pour le 1er novembre 2024 qui va entraîner la même hausse du minimum de traitement pour les fonctionnaires va tasser encore plus la grille indiciaire.

FO Fonction publique a exigé dans son courrier au Premier ministre, une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent qui n’ont fait que détruire le service public et dégrader les conditions de travail des personnels. Force est de constater que nous n’avons pas été entendus à ce stade.

Concernant nos revendications en matière salariale et conditions de travail, nous devrons nous mobiliser massivement pour les faire aboutir. Les acquis et les droits que les personnels ont obtenus ont toujours été le fruit de leurs mobilisations.

Le ministre de la fonction publique rencontré le 30 septembre dernier doit faire un premier geste en faveur des agents en annonçant l’abandon définitif du projet de loi Guérini.

Faute de quoi, le dialogue s’annonce difficile et il est certain que nous n’aurons que ce que nous irons chercher !


Communiqué à télécharger :

64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !

Un mauvais coup pour les retraités…

L’absence de revalorisation des retraites au 1er janvier 2025
serait un mauvais coup pour
les retraités

Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.

Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.

Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.

Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.


Communiqué de presse à télécharger :