


Comité Technique Ministériel
Le 13 décembre dernier s’est tenu un Comité Technique Ministériel.
La FNEC FP-FO était présente (déclaration à lire ICI).
La rentrée 2023 s’annonce encore plus difficile, notamment avec la suppression de plus de 2 000 postes de personnels enseignants et comme chaque année, un nombre de candidats aux concours de personnels de l’Éducation nationale qui s’effondre.
La FNEC FP-FO exige que des mesures d’urgence doivent être prises !
La FNEC FP-FO exige tout d’abord, dès cette année, pour faire face au manque de remplaçants, le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires, le ré-abondement de celles-ci, la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent et la mise en œuvre immédiate de concours exceptionnels ouverts à tous les détenteurs d’un diplôme à Bac+3… L’annonce de concours exceptionnels réservés aux enseignants contractuels dans trois académies (Créteil, Guyane, Versailles) reste largement insuffisante.
Déclaration à télécharger :

Le SNUDI-FO 02 DEVIENT MAJORITAIRE !!! C’EST VOTRE VICTOIRE !
Le SNUDI-FO 02 remercie ses syndiqués, ses militants, ses soutiens, ses électeurs et les enseignants qui lui ont accordé leur confiance.
Ces résultats sont le reflet de la progression constante depuis 2005 de notre syndicat départemental, tant en terme d’adhérents, qu’en temps de présence à vos côtés sur le terrain.
Le SNUDI-FO 02 EST MAJORITAIRE en CAPD !
VOTRE liste du SNUDI-FO 02 a recueilli 641 voix ! (37,95 % des voix)
Le SNUDI-FO est le seul syndicat présent en CAPD qui progresse !!
Vos préoccupations restent nos revendications
Votre vote montre, s’il en était encore besoin, votre refus de la dégradation de vos conditions de travail et votre attachement à un syndicat proche du terrain, réactif et efficace.
Votre vote nous conforte dans notre conception du syndicat : être à vos côtés, être à votre écoute, défendre vos droits.
Un grand merci à toutes et à tous.
Résultats des élections professionnelles pour la CAPD du département de l’Aisne
Nombre d’électeurs |
3150 |
Nombre de sièges à pourvoir | 10 |
Nombre de votants | 1729 |
Nombre de suffrages exprimés | 1689 |
Taux de participation | 53,62 % |
SNUDI-FO 02 : 641 voix (31,74% en 2018 ; 23,36 % en 2014) 5 élus
SNUIPP FSU : 614 voix (43,95 % en 2018 ; 49,64 % en 2014) 4 élus
SE UNSA : 206 voix (18,48% ben 2018 ; 20,67 % en 2014) 1 élu
SGEN CFDT : 108 voix (3,13% en 2018 ; 2,27 % en 2014) 0 élu
SNE : 96 voix (2,63% en 2018) 0 élu
SNALC : 24 voix 0 élu
Vos élus SNUDI-FO à la CAPD de l’Aisne
Mme DECLERCK Pauline (Titulaire)
M. SCHNEIDER Julien (Titulaire)
Mme ALVAREZ Roseline (Titulaire)
M. LECRAS John (Titulaire)
Mme DOS SANTOS Sabrina (Titulaire)
M. GRANDO Anthony (Suppléant)
Mme MINETTE Cécile (Suppléante)
Mme PERSONNE Stéphanie (Suppléante)
Mme ODIOT Sophie (Suppléante)
Mme DELAGARDE Carine (Suppléante)

Scandale des refus de mutations
Le ministère de l’Education nationale continue son refus à trouver des solutions sur le problème des mutations
Des collègues originaires de nombreux départements de France étaient réunis en visio mercredi 28 septembre avec le SNUDI-FO car leur demande de changement de département n’aboutit pas, pour certains depuis de nombreuses années ! Ils n’acceptent plus, à juste titre, cette situation ! De plus en plus de collègues démissionnent pour préserver leur vie personnelle…
C’est la raison pour laquelle le SNUDI-FO interpelle le ministère pour demander à être reçu en urgence mercredi 30 novembre à 14h.
A cette occasion, le SNUDI-FO organise une conférence de presse.
221117 Communiqué SNUDI-FO Audience mutations
Communiqué à télécharger :

Inclusion scolaire systématique : situation alarmante !
Monsieur le Ministre,
La FNEC FP-FO vous demande audience pour évoquer avec vous les conséquences de l’inclusion scolaire systématique et porter la demande de création massive de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Les informations qui remontent à notre Fédération sont en effet particulièrement alarmantes.
En Indre-et-Loire, par exemple, il a été annoncé au CDEN que pour cette année 1 100 élèves sont en attente de places en ITEP, IME ou SESSAD.
L’année dernière, en 2021-2022, 184 élèves de l’Ain et 654 élèves du Rhône bénéficiant d’une notification pour être scolarisés dans un établissement social ou médico-social ne pouvaient y être scolarisés faute de places. Toujours dans l’Ain, les délais pour une place en SESSAD notifiée par la MDPH s’allongent et peuvent être de 6 à 8 ans. Dans l’Eure, un élève bénéficiant d’une notification en IME ou en ITEP doit attendre entre 2 et 5 ans pour y trouver une place. Même constat dans les Landes où le CDEN du 7 novembre a adopté un avis demandant aux autorités publiques « de prendre, dans les meilleurs délais, toutes les mesures nécessaires et indispensables pour une augmentation sensible du nombre de places dans les structures médicosociales du département. » Dans l’Hérault, notre syndicat le SNUDI-FO 34 a pris l’initiative d’une pétition exigeant la création de 1 000 places en établissements spécialisés.
La situation aujourd’hui est intenable dans les écoles et les établissements dits « ordinaires ». Les milliers d’élèves qui bénéficient d’une notification pour être scolarisés en ITEP, en IME, en IMPro… et qui ne peuvent y être affectés faute de places se retrouvent dans le « meilleur » des cas en ULIS (à la place d’élèves qui, eux, relèvent d’ULIS) et le plus souvent dans des classes, souvent bien chargées, avec ou sans AESH.
Et au-delà des situations attestées, c’est toute la question des besoins des élèves non pris en charge qui est soulevée, les parents ne faisant pas toujours les démarches d’une reconnaissance des difficultés de leur enfant et des affectations d’élèves étant réalisées sans prise en compte de leurs problématiques de santé ou de leurs troubles comportementaux, pourtant signalés par les équipes.
D’autres élèves, qui peuvent eux tout à fait être scolarisés dans des écoles ou établissements dits « ordinaires », ne bénéficient pas de l’accompagnement dont ils auraient besoin du fait des notifications MDPH mutualisées, du nombre d’heures d’accompagnement attribuées par élève qui diminue sans cesse, notamment depuis la mise en place des PIAL, et du manque criant d’AESH, personnels qui ne bénéficient toujours pas d’un vrai statut et d’un vrai salaire. Les conséquences sont dramatiques, en premier lieu pour ces élèves en situation de handicap, qui se retrouvent souvent en grande souffrance, mais aussi pour les autres élèves et pour les personnels, qui ne peuvent plus enseigner et assurer les progrès de tous leurs élèves. Les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions de travail des personnels, enseignants ou AESH, sont ainsi dégradées parfois de manière insupportable. Et ce n’est pas le Pial, imposé à tous et présenté comme la panacée, qui va permettre la résolution de ces problématiques. Ce dispositif n’est qu’un transfert de responsabilité vers les établissements, désormais seuls en première ligne face aux difficultés d’exercice des AESH et à l’incompréhension et le mécontentement des familles.
La situation est tout aussi insupportable dans les lycées professionnels qui accueillent 75% des élèves à besoins particuliers en lycée, sans pour autant recevoir 75% des moyens. La mutualisation y est devenue la règle. La voie professionnelle est le réceptacle de tous les élèves dont l’École ne peut assumer le projet, une voie par défaut pour ces jeunes que l’on ne sait plus orienter, dont bon nombre ne peut partir en période de formation en milieu professionnel faute d’accompagnement.
Partout les enseignants spécialisés, les PsyEN, les infirmières et les médecins de l’Education nationale manquent. Pour ceux qui sont en place, l’inclusion systématique entraîne un glissement des tâches qui les empêchent d’accomplir leur mission.
Vous ne pouvez pas ignorer ces situations qui se multiplient. Les registres santé et sécurité au travail, les registres danger grave et imminent, remplis en nombre par des collègues à bout, en attestent.
Pour la FNEC FP-FO chaque élève en situation de handicap a droit à des conditions d’apprentissage adaptées, en classe dite « ordinaire » lorsque c’est possible avec les heures d’accompagnement nécessaires, et en établissement social et médico-social lorsque ça ne l’est pas et que ces élèves disposent d’une notification. Ne pas respecter ces droits s’apparente à de la maltraitance. Pour la FNEC FP-FO, chaque enseignant, chaque AESH, a le droit d’exercer ses fonctions sans avoir à subir quotidiennement dans la classe des situations intenables. Cela doit s’arrêter. Tout comme doit s’arrêter l’insupportable culpabilisation des personnels qui signalent des incidents graves dans leur classe et que l’institution renvoie bien souvent à leur pédagogie.
La scolarisation de certains élèves en situation de handicap dans des établissements sociaux et médico-sociaux a certes un coût, sans doute bien plus élevé que dans une classe ordinaire, mais, à ne pas décider d’un plan massif de créations de places dans ces établissements, à ne pas recruter et former massivement des personnels pour y exercer, vous porteriez la responsabilité de l’amplification de la catastrophe en cours dans les écoles et les établissements.
Il y a urgence. Nous vous demandons de recevoir en urgence une délégation de la FNEC FP-FO sur ces questions.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’assurance de ma parfaite considération. Clément POULLET, secrétaire général de la FNEC FP-FO.

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES du 1er au 8 décembre.
Dans le cadre des prochaines élections professionnelles, la FNEC FP-FO déposera plus de 600 listes dans les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports et de la Culture.
Une liste FO chez les inspecteurs de l’Éducation nationale ! (plus d’infos ICI)
Pour la première fois Force Ouvrière déposera notamment une liste à la commission administrative paritaire nationale des inspecteurs de l’Éducation nationale, inspecteurs d’académie – inspecteurs pédagogiques régionaux et inspecteurs jeunesse et sports. Alors que le ministère tente d’imposer les évaluations d’écoles, l’expérimentation marseillaise et le management PPCR dans les écoles, le fait que, pour la première fois, une liste Force Ouvrière chez les inspecteurs s’élève contre ces projets est un message clair envoyé au Ministre Ndiaye !
101 listes et 1624 candidats FO dans le 1er degré !
D’autant plus que dans le premier degré, 101 listes et 1624 candidats Force Ouvrière sont déposés dans les élections aux CAPD des professeurs des écoles et instituteurs.
101 listes et 1624 candidats pour revendiquer :
– L’augmentation immédiate des salaires pour tous, sans contrepartie et sous forme indiciaire, a minima au niveau de l’inflation et l’ouverture de négociations pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
– Le refus de toute nouvelle réforme des retraites repoussant l’âge de départ ou augmentant la durée de cotisation, le maintien du Code des pensions civiles et militaires qui garantit une retraite calculée sur la base de 75% du traitement des 6 derniers mois !
– Des créations de postes et le recrutement immédiat d’enseignants sous statut : recrutement de toutes les listes complémentaires, concours exceptionnels à Bac+3… !
– L’abandon de toutes les mesures qui entendent détruire l’École publique, liquider notre statut et instaurer un management digne des entreprises privées dans les écoles : évaluations d’école, expérimentation marseillaise, loi Rilhac, accompagnement-PPCR !
– Le respect de nos droits en matière de mutations, de promotions, de temps partiels… et l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique qui instaure le règne de l’arbitraire !
– L’ouverture de places à hauteur des besoins dans les établissements sociaux et médico-sociaux, un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL qui diminuent les heures d’accompagnement dus aux élèves.
Le SNUDI-FO invite les personnels des écoles publiques, professeurs des écoles, instituteurs, AESH, enseignants contractuels, PsyEN à voter et faire voter pour les listes Force Ouvrière dans tous les scrutins !
Voter Force Ouvrière et faire voter Force Ouvrière, c’est voter contre la remise en cause de nos conditions de travail, la destruction de nos statuts et de l’Ecole publique !
Voter Force Ouvrière et faire voter Force Ouvrière, c’est envoyer un message clair de résistance aux contre-réformes annoncées par le président Macron et son gouvernement !