… jusqu’au retrait de la réforme des retraites !

… jusqu’au retrait de la réforme des retraites !

Les mobilisations pour le retrait de la réforme des retraites rassemblent des millions de salariés du public et du privé, exprimant une détermination inédite !

E. Macron a décidé de ne pas recevoir les organisations syndicales. Au moment où il leur dit : « il faut préserver le temps parlementaire pour la démocratie », il utilise le 44-3 et le vote bloqué au Sénat vote pour passer en force !

Le gouvernement est de plus en plus fébrile… il perd les pédales. Il se demande s’il aura une majorité pour voter la loi à l’Assemblée Nationale. Cela est à mettre à l’actif de l’ampleur de notre mobilisation qui ne fait que croître depuis le 19 janvier.

L’intersyndicale appelle à une journée de grève interprofessionnelle le 15 mars. Nous en serons !

Mais force est de constater que les journées de grève de 24h et les manifestations, aussi puissantes soient-elles, n’ont pas permis de gagner face un gouvernement minoritaire et prêt à dégainer le 49.3.

Aussi, pour la FNEC FP-FO, la grève déjà engagée dans les secteurs stratégiques doit maintenant s’étendre et se généraliser partout où c’est possible à partir du 15 mars. Le mépris et l’obstination du Président de la République ne nous laissent pas d’autre solution !

Macron ne comprend que cela !

C’est pourquoi la FNEC FP-FO appelle ses syndicats, à l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche, la Culture et l’AFPA, à organiser la grève totale, reconduite les 16, 17 mars, et les jours suivants s’il le faut, jusqu’au retrait.

La FNEC FP-FO a demandé au gouvernement de reporter en juin les épreuves du Baccalauréat de mars. S’il refuse, c’est lui seul qui prendra la responsabilité du blocage. Pas question d’accepter son chantage aux examens pour remettre en cause le droit de grève !

Si on veut faire plier Macron sur la réforme des retraites, et sur tout le reste (Bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, « Pacte » Ndiaye…) : c’est maintenant !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès lundi dans les écoles, les établissements et les services, et si possible dans l’unité syndicale, pour décider la grève les 15, 16 et 17 mars : c’est le moment d’y aller tous ensemble pour faire plier Macron !

Montreuil, le 12 mars 2023


Communiqué à télécharger :

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mardi 7 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3488 collègues (contre 3570 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 16736, soit 20,84% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a plus de dix ans !

Pour l’Aisne : 19 entrants pour 92 demandes, et 24 sortants pour 113 demandes !

Avec 1117 suppressions de postes programmées dans le 1er degré pour la rentrée prochaine, le ministre organise la pénurie dans les départements et les politiques d’austérité aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels !

A l’issue de ces résultats, de nombreux personnels vont donc se retrouver dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles.

D’autant plus qu’avec la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO revendique l’abrogation, les résultats ne sont plus transmis aux organisations syndicales, et ceux-ci sont donc placés sous le sceau de l’opacité la plus totale !

Dans cette situation, le SNUDI-FO entend plus que jamais continuer à défendre la situation de tous les personnels et le respect du droit à muter inscrit dans notre statut ! Pour le SNUDI-FO, il est urgent de résoudre le problème des mutations non satisfaites qui perdure depuis de trop nombreuses années !

Le SNUDI-FO 02 est à tes côtés…

A partir du 7 mars, et dans les 2 mois qui suivent, tu peux faire des recours contre les décisions : refus de mutation ou mutation sur un autre vœu que le premier. A noter, seuls les recours contre un refus de mutation sur des vœux exprimés par les collègues permettent un accompagnement par une OS.

Si tu souhaites faire un recours contre une mutation obtenue hors premier vœu, tu ne peux pas te faire accompagner « officiellement » d’une OS. Cependant, le SNUDI-FO peut t’accompagner.

Depuis la loi de transformation de la Fonction publique, il n’y a plus de GT/CAPD exeat-ineat. Ces recours permettent une intervention du syndicat, une défense des dossiers. Avec le recul des dernières années, et même si tout n’a pas abouti, le SNUDI-FO a pu débloquer quelques situations.


Mouvement Inter

Communiqué à télécharger :

Formation « Direction d’école » : le SNUDI-FO 02 rappelle la règlementation à la DASEN

Formation « Direction d’école » : le SNUDI-FO 02 rappelle la règlementation à la DASEN

Le 17 février, les services de la DGRH ont reçu le SNUDI-FO. La question de la liste d’aptitude Direction d’École a été posée.

Le Ministère confirme qu’une formation avant l’inscription sur liste d’aptitude est nécessaire en vertu de l’article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »

Le SNUDI-FO a indiqué aux représentants du Ministre que certains IA-DASEN imposaient une formation d’une durée de 12 jours (durée non mentionnée par la loi Rilhac), souvent hors temps scolaire, et qu’une certaine confusion s’instaurait entre :
– 
d’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac à propos de laquelle aucun texte d’application (décret ou arrêté) n’est encore paru ;
– d’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »

Les représentants du Ministre ont indiqué que nous étions dans une année de transition mais que les textes de 2014 s’appliquaient toujours. Ils ont confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste devaient être effectuées sur temps scolaire

Des collègues ont interpellé le SNUDI-FO 02 à ce sujet : le Secrétaire départemental envoie un courrier à Mme la Directrice Académique pour lui rappeler la règlementation.


Courrier du SNUDI-FO 02 concernant la formation des futurs directeurs


Courrier à télécharger :

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

Les personnels et la population ont manifesté par millions ! 

La totalité des Organisations Syndicales font front dans l’unité contre un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux !

D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi. »

Oui, il faut mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars !
Oui, il faut bloquer le pays !

Pour sa part, le SNUDI-FO appelle l’ensemble des personnels à mettre les écoles à l’arrêt, par la grève, à partir du 7 mars en envoyant dès maintenant massivement leurs déclarations d’intention de grève pour mardi 7 mars, mais aussi mercredi 8 mars (pour ceux qui travaillent ce jour-là), jeudi 9 mars, vendredi 10 mars…


230213 Communiqué SNUDI-FO grève à partir du 7 mars


Communiqué et Intention de faire grève à télécharger :

La détermination est là : RETRAIT ! Tous aux manifestations du 11 février

La détermination est là : RETRAIT ! Tous aux manifestations du 11 février

Montreuil, 8 février 2023

Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraités, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement, se sont mobilisés, par la grève et ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Comment accepter de prendre deux ans fermes, pour des retraites encore plus faibles ? Quand l’inflation prend tout le monde à la gorge, quand la précarité progresse, quand les services publics sont détruits à coup de contre-réformes et de coupes budgétaires nous devrions accepter d’encore rogner sur nos droits, sur ceux de nos enfants, de nos proches ? C’est hors de question : nous ne travaillerons pas plus longtemps pour gagner moins !

Et pendant que M. Macron et sa ministre Borne veulent nous faire travailler 2 ans de plus durant notre carrière, le Ministre Ndiaye propose aux enseignants de travailler 2 heures de plus par semaine comme seule réponse à l’effondrement de leur pouvoir d’achat ! Inacceptable !

Et en un claquement de doigts, le gouvernement lâche 413 milliards pour augmenter le budget militaire sur 5 ans, mais il maintient sa réforme au nom d’un prétendu déficit (13 milliards) ! Inacceptable !

La question qui se pose maintenant, c’est celle de l’amplification du rapport de force, c’est celle des moyens efficaces pour gagner, c’est celle de la suite du mouvement, du blocage par la grève pour les faire céder. C’est de cette question dont nous devons discuter, avec les collègues sur nos lieux de travail.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire NON à cette réforme.

Alors oui, tous unis, dans les cortèges interprofessionnels : SAMEDI 11 FEVRIER !

Château-Thierry : 9h30, place Paul Doumer
Soissons : 14h, Hôtel de Ville
Saint-Quentin : 15h, rue Alexandre Dumas
Laon : 18, Lycée Paul Claudel (marche aux Flambeaux)


Communiqué de l’Intersyndicale : (Paris le 7 février 2023)

Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette mobilisation puissante.
Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.
Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté hier à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet de loi.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme. D’ici là, elle invite à interpeller les députés et sénateurs et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.


Communiqué à télécharger