Scandale des refus de mutations

Scandale des refus de mutations

Le ministère de l’Education nationale continue son refus à trouver des solutions sur le problème des mutations

Des collègues originaires de nombreux départements de France étaient réunis en visio mercredi 28 septembre avec le SNUDI-FO car leur demande de changement de département n’aboutit pas, pour certains depuis de nombreuses années ! Ils n’acceptent plus, à juste titre, cette situation ! De plus en plus de collègues démissionnent pour préserver leur vie personnelle…

C’est la raison pour laquelle le SNUDI-FO interpelle le ministère pour demander à être reçu en urgence mercredi 30 novembre à 14h.

A cette occasion, le SNUDI-FO organise une conférence de presse.


221117 Communiqué SNUDI-FO Audience mutations

Communiqué à télécharger :

Inclusion scolaire systématique : situation alarmante !

Inclusion scolaire systématique : situation alarmante !

Monsieur le Ministre,

La FNEC FP-FO vous demande audience pour évoquer avec vous les conséquences de l’inclusion scolaire systématique et porter la demande de création massive de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Les informations qui remontent à notre Fédération sont en effet particulièrement alarmantes.

En Indre-et-Loire, par exemple, il a été annoncé au CDEN que pour cette année 1 100 élèves sont en attente de places en ITEP, IME ou SESSAD.

L’année dernière, en 2021-2022, 184 élèves de l’Ain et 654 élèves du Rhône bénéficiant d’une notification pour être scolarisés dans un établissement social ou médico-social ne pouvaient y être scolarisés faute de places. Toujours dans l’Ain, les délais pour une place en SESSAD notifiée par la MDPH s’allongent et peuvent être de 6 à 8 ans. Dans l’Eure, un élève bénéficiant d’une notification en IME ou en ITEP doit attendre entre 2 et 5 ans pour y trouver une place. Même constat dans les Landes où le CDEN du 7 novembre a adopté un avis demandant aux autorités publiques « de prendre, dans les meilleurs délais, toutes les mesures nécessaires et indispensables pour une augmentation sensible du nombre de places dans les structures médicosociales du département. » Dans l’Hérault, notre syndicat le SNUDI-FO 34 a pris l’initiative d’une pétition exigeant la création de 1 000 places en établissements spécialisés.

La situation aujourd’hui est intenable dans les écoles et les établissements dits « ordinaires ». Les milliers d’élèves qui bénéficient d’une notification pour être scolarisés en ITEP, en IME, en IMPro… et qui ne peuvent y être affectés faute de places se retrouvent dans le « meilleur » des cas en ULIS (à la place d’élèves qui, eux, relèvent d’ULIS) et le plus souvent dans des classes, souvent bien chargées, avec ou sans AESH.

Et au-delà des situations attestées, c’est toute la question des besoins des élèves non pris en charge qui est soulevée, les parents ne faisant pas toujours les démarches d’une reconnaissance des difficultés de leur enfant et des affectations d’élèves étant réalisées sans prise en compte de leurs problématiques de santé ou de leurs troubles comportementaux, pourtant signalés par les équipes.

D’autres élèves, qui peuvent eux tout à fait être scolarisés dans des écoles ou établissements dits « ordinaires », ne bénéficient pas de l’accompagnement dont ils auraient besoin du fait des notifications MDPH mutualisées, du nombre d’heures d’accompagnement attribuées par élève qui diminue sans cesse, notamment depuis la mise en place des PIAL, et du manque criant d’AESH, personnels qui ne bénéficient toujours pas d’un vrai statut et d’un vrai salaire. Les conséquences sont dramatiques, en premier lieu pour ces élèves en situation de handicap, qui se retrouvent souvent en grande souffrance, mais aussi pour les autres élèves et pour les personnels, qui ne peuvent plus enseigner et assurer les progrès de tous leurs élèves. Les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions de travail des personnels, enseignants ou AESH, sont ainsi dégradées parfois de manière insupportable. Et ce n’est pas le Pial, imposé à tous et présenté comme la panacée, qui va permettre la résolution de ces problématiques. Ce dispositif n’est qu’un transfert de responsabilité vers les établissements, désormais seuls en première ligne face aux difficultés d’exercice des AESH et à l’incompréhension et le mécontentement des familles.

La situation est tout aussi insupportable dans les lycées professionnels qui accueillent 75% des élèves à besoins particuliers en lycée, sans pour autant recevoir 75% des moyens. La mutualisation y est devenue la règle. La voie professionnelle est le réceptacle de tous les élèves dont l’École ne peut assumer le projet, une voie par défaut pour ces jeunes que l’on ne sait plus orienter, dont bon nombre ne peut partir en période de formation en milieu professionnel faute d’accompagnement.

Partout les enseignants spécialisés, les PsyEN, les infirmières et les médecins de l’Education nationale manquent. Pour ceux qui sont en place, l’inclusion systématique entraîne un glissement des tâches qui les empêchent d’accomplir leur mission.

Vous ne pouvez pas ignorer ces situations qui se multiplient. Les registres santé et sécurité au travail, les registres danger grave et imminent, remplis en nombre par des collègues à bout, en attestent.

Pour la FNEC FP-FO chaque élève en situation de handicap a droit à des conditions d’apprentissage adaptées, en classe dite « ordinaire » lorsque c’est possible avec les heures d’accompagnement nécessaires, et en établissement social et médico-social lorsque ça ne l’est pas et que ces élèves disposent d’une notification. Ne pas respecter ces droits s’apparente à de la maltraitance. Pour la FNEC FP-FO, chaque enseignant, chaque AESH, a le droit d’exercer ses fonctions sans avoir à subir quotidiennement dans la classe des situations intenables. Cela doit s’arrêter. Tout comme doit s’arrêter l’insupportable culpabilisation des personnels qui signalent des incidents graves dans leur classe et que l’institution renvoie bien souvent à leur pédagogie.

La scolarisation de certains élèves en situation de handicap dans des établissements sociaux et médico-sociaux a certes un coût, sans doute bien plus élevé que dans une classe ordinaire, mais, à ne pas décider d’un plan massif de créations de places dans ces établissements, à ne pas recruter et former massivement des personnels pour y exercer, vous porteriez la responsabilité de l’amplification de la catastrophe en cours dans les écoles et les établissements.

Il y a urgence. Nous vous demandons de recevoir en urgence une délégation de la FNEC FP-FO sur ces questions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’assurance de ma parfaite considération. Clément POULLET, secrétaire général de la FNEC FP-FO.


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES du 1er au 8 décembre.

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES du 1er au 8 décembre.

Dans le cadre des prochaines élections professionnelles, la FNEC FP-FO déposera plus de 600 listes dans les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports et de la Culture.

Une liste FO chez les inspecteurs de l’Éducation nationale ! (plus d’infos ICI)
Pour la première fois Force Ouvrière déposera notamment une liste à la commission administrative paritaire nationale des inspecteurs de l’Éducation nationale, inspecteurs d’académie – inspecteurs pédagogiques régionaux et inspecteurs jeunesse et sports. Alors que le ministère tente d’imposer les évaluations d’écoles, l’expérimentation marseillaise et le management PPCR dans les écoles, le fait que, pour la première fois, une liste Force Ouvrière chez les inspecteurs s’élève contre ces projets est un message clair envoyé au Ministre Ndiaye !

101 listes et 1624 candidats FO dans le 1er degré !

D’autant plus que dans le premier degré, 101 listes et 1624 candidats Force Ouvrière sont déposés dans les élections aux CAPD des professeurs des écoles et instituteurs.

101 listes et 1624 candidats pour revendiquer :
– L’augmentation immédiate des salaires pour tous, sans contrepartie et sous forme indiciaire, a minima au niveau de l’inflation et l’ouverture de négociations pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
– Le refus de toute nouvelle réforme des retraites repoussant l’âge de départ ou augmentant la durée de cotisation, le maintien du Code des pensions civiles et militaires qui garantit une retraite calculée sur la base de 75% du traitement des 6 derniers mois !
– Des créations de postes et le recrutement immédiat d’enseignants sous statut : recrutement de toutes les listes complémentaires, concours exceptionnels à Bac+3… !
– L’abandon de toutes les mesures qui entendent détruire l’École publique, liquider notre statut et instaurer un management digne des entreprises privées dans les écoles : évaluations d’école, expérimentation marseillaise, loi Rilhac, accompagnement-PPCR !
– Le respect de nos droits en matière de mutations, de promotions, de temps partiels… et l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique qui instaure le règne de l’arbitraire !
– L’ouverture de places à hauteur des besoins dans les établissements sociaux et médico-sociaux, un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL qui diminuent les heures d’accompagnement dus aux élèves.

Le SNUDI-FO invite les personnels des écoles publiques, professeurs des écoles, instituteurs, AESH, enseignants contractuels, PsyEN à voter et faire voter pour les listes Force Ouvrière dans tous les scrutins !

Voter Force Ouvrière et faire voter Force Ouvrière, c’est voter contre la remise en cause de nos conditions de travail, la destruction de nos statuts et de l’Ecole publique !

Voter Force Ouvrière et faire voter Force Ouvrière, c’est envoyer un message clair de résistance aux contre-réformes annoncées par le président Macron et son gouvernement !

Travailler plus pour perdre moins !

Travailler plus pour perdre moins !

Le Ministère a réuni trois groupes de travail avec les organisations syndicales représentatives pour discuter de « l’attractivité et la revalorisation du métier enseignant ».

635 millions sont consacrés à la « revalorisation sans contrepartie », réservée aux enseignant dans la première moitié de carrière.

300 millions sont consacrés à rémunérer des « missions complémentaires » !  Inacceptable !

Rappelons que le budget de l’Éducation qui, outre cette « revalorisation » indigente, prévoit 2000 suppressions de postes d’enseignants et un fond d’innovation pédagogique pour engager une logique de territorialisation de l’École comme à Marseille, n’a pas été discuté une seule minute à l’Assemblée nationale, puisque le gouvernement a brandi le 49-3 dès l’introduction des débats !

Retrouvez les points détaillés abordés lors de ces groupes de travail dans le document joint (ou à télécharger en bas de page).

Pour la FNEC FP-FO, ces annonces constituent une déclaration de guerre.
La FNEC FP-FO a réaffirmé sa totale opposition au principe d’individualisation des rémunérations et des carrières et a demandé, à nouveau, que la totalité de l’enveloppe, qui doit être revue à la hausse car le compte n’y est pas, soit utilisée pour améliorer la grille indiciaire de la totalité des collègues, sans contrepartie.

Mouvements « Inter » et « POP » : circulaire 2022

Mouvements « Inter » et « POP » : circulaire 2022

La circulaire « mouvement inter » est sortie le 21 octobre 2022.

Le mouvement interdépartemental des enseignants du premier degré au titre de 2023 et le mouvement POP sont organisés selon les modalités décrites dans les lignes directrices de gestion ministérielle.

Tous les enseignants du premier degré (instituteurs et professeurs des écoles) qui désirent changer de département doivent participer au présent mouvement interdépartemental.

Du lundi 14 novembre 2022 au mercredi 7 décembre 2022 de 9h30 à 19h00, dans le cadre du dispositif d’aide et conseil personnalisé aux candidats, une plateforme « info Mobilité », est mise en place, par le ministère, au numéro suivant : 01 55 55 44 44.

Dès jeudi 8 décembre 2022, les candidats pourront contacter la « cellule mouvement » de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale de l’Aisne, afin d’être informés du suivi de leur dossier jusqu’à la fin des opérations de validation des vœux et barèmes.
Un service téléphonique départemental est mis en place dès à présent si besoin, à la cellule mouvement, au numéro suivant :
03 23 26 22 42 du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30.

MOUVEMENT INTER :

La saisie des vœux dans SIAM (gestion des personnels/I-prof enseignants) sera ouverte du mercredi 16 novembre 2022 à 12h00 au mercredi 7 décembre 2022 à 12h00 (heure de métropole).

CALENDRIER :
Lundi 14 novembre 2022 : ouverture de la plateforme « info mobilité » ministérielle Accessible entre 9h30 et 19h00 au  01 55 55 44 44).
Mercredi 16 novembre 2022 à 12H00 (heure métropole) : ouverture de l’application SIAM permettant aux enseignants de saisir leurs vœux.
Mercredi 7 décembre 2022 à 12H00 (heure métropole) : fin de la saisie des vœux de mutations sur l’application SIAM et fermeture de la plateforme « info mobilité » ministérielle.
A compter du jeudi 8 décembre 2022 : transmission à chaque enseignant des confirmations de demande de changement de département sur leur boîte électronique I-Prof par les services départementaux.
Mercredi 14 décembre 2022 : retour des demandes accompagnées des éventuelles pièces justificatives, à adresser à :
DSDEN de l’Aisne
Bureau DIPRED – gestion collective
Cité Administrative

02018 LAON CEDEX

Date limite d’envoi des courriers au Dr VILLETTE (bonification au titre du handicap), fixée au 19/12/2022, à adresser à :
DSDEN de l’Aisne Médecin de prévention
Cité Administrative 02018 LAON CEDEX

Toute confirmation non retournée dans les délais fixés invalide la participation du candidat.

Mercredi 18 janvier 2023 : (Date limite de réception)
– des demandes tardives pour rapprochement de conjoint (nouvelles situations connues après la fermeture du serveur),
– des demandes de modification de situation familiale.
Entre le mardi 17 janvier 2023 et le mardi 31 janvier 2023 : consultation des barèmes validés sur I-prof avec possibilité de rectification sur demande des intéressés auprès de la DSDEN.
Lundi 6 février 2023 :  affichage des barèmes arrêtés par l’IA-DASEN dans SIAM.
Vendredi 10 février 2023 : date limite de réception par les DSDEN des demandes d’annulation de participation au mouvement interdépartemental.
Mardi 7 mars 2023 : diffusion individuelle des résultats du mouvement.

MOUVEMENT « POP » :

L’expérimentation d’un mouvement interdépartemental sur postes à profil, initiée en 2022, est reconduite en 2023. Ce dispositif appelé « mouvement POP », hors barème, permet de pourvoir des postes à forts enjeux par des enseignants issus de tout département (y compris du département où est proposé le poste). L’acceptation d’un poste dans le cadre du mouvement POP est définitive et vaut automatiquement demande d’annulation de participation au mouvement interdépartemental, le cas échéant.

Le SNUDI-FO est totalement opposé à ce mouvement « POP », synonyme d’arbitraire et d’opacité.

CALENDRIER :
Lundi 14 novembre 2022 : ouverture de la plateforme « info mobilité » ministérielle Accessible entre 9h30 et 19h00 au 01 55 55 44 44).
Mercredi 16 novembre 2022 à 12H00 (heure métropole) : ouverture de l’application COLIBRIS permettant aux enseignants de formuler leurs vœux dans le cadre du mouvement POP.
Lundi 28 novembre 2022 12H00 (heure métropole) : fin de la saisie des vœux de mutations sur l’application COLIBRIS.
Mercredi 7 décembre 2022 : fermeture de la plateforme « info mobilité ».
A compter du lundi 28 novembre 2022 : instruction des dossiers de candidature par les services départementaux et organisation des entretiens avec les candidats.
Courant janvier 2023 : communication des résultats.

Contacte le SNUDI-FO 02 en cas de besoin.


 

 

 

 

 

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Pénurie de carburants : le SNUDI-FO 02 interpelle le DASEN.

Pénurie de carburants : le SNUDI-FO 02 interpelle le DASEN.

La pénurie de carburants touche l’Aisne de plein fouet. Les collègues sont inquiets et commencent à se demander comment demain sera fait !

Julien Schneider, Secrétaire départemental du SNUDI-FO de l’Aisne interpelle le DASEN à ce sujet, dans un courrier adressé ce lundi 10 octobre.

Le SNUDI-FO 02 est aux côtés de tous les personnels.

RÉPONSE DE LA DSDEN AISNE : (LUNDI 10 OCTOBRE, 15H)

La plus grande bienveillance sera de mise en cas de problèmes de déplacement.
La priorité : pouvoir assurer la classe jusqu’à la fin de la semaine. Si les collègues ont une formation mercredi mais pensent ne pas avoir assez de carburant jusqu’à vendredi, ils préviennent leur IEN qu’ils ne se rendront pas à cette formation.
Un nouveau point sera fait mercredi en fin d’après-midi pour ajuster les consignes.

 


Courrier du SNUDI-FO 02 concernant la pénurie de carburant

Courrier à télécharger :