La FNEC FP-FO et l’URIF FO condamnent avec la plus grande fermeté l’agression subie par nos camarades de la FSU !

La FNEC FP-FO et l’URIF FO condamnent avec la plus grande fermeté l’agression subie par nos camarades de la FSU !

La FNEC FP-FO et l’URIF FO ont pris connaissance avec stupeur des faits de violence des forces de l’ordre sur ordre du Préfet, survenus lors de la manifestation parisienne du 6 juin 2023.

En effet, la police s’en est prise aux services d’ordre syndicaux et notamment de la FSU.

Alors que les organisaons syndicales manifestent dans l’unité depuis plus de 5 mois pour le retrait et maintenant l’abrogation de la réforme des retraites, rejetée par l’immense majorité de la population, la FNEC FP-FO et l’URIF FO condamnent avec la plus grande fermeté la surdité du gouvernement aux légitimes revendications.

Les passages en force mis en œuvre à de multiples reprises avec le 47-1, le 44-3, le 49-3, et tous les artifices de la constitution de la Vème République, sont inacceptables !

Mais la répression des manifestants orchestrée par le gouvernement a encore franchi une nouvelle étape avec cette agression à l’encontre de nos camarades de la FSU.

Les images de l’intervention policière ne laissent aucun doute quant à la volonté des autorités de s’en prendre physiquement à nos camarades.

La FNEC FP-FO et l’URIF FO expriment leur plus grande solidarité avec nos camarades de la FSU. Elles exigent l’arrêt de la répression à l’encontre des manifestants et des militants syndicaux.

Elles exigent du gouvernement que toute la lumière soit faite sur cette agression et n’accepteront aucune impunité face à ces actes de violence intolérables !

Paris, le 7 juin 2023


Communiqué à télécharger :

Pas de pacte avec le diable !

Pas de pacte avec le diable !

Tout comme ils n’acceptent pas la réforme des retraites, les personnels de l’Education nationale dénoncent les annonces du président et son ministre au sujet de la « revalorisation » et du « Pacte enseignant ».

Il n’est question que de primes… Ce n’est pas une revalorisation !

Nos organisations refusent le Pacte et revendiquent
une véritable revalorisation des salaires sans contrepartie.

Elles appellent les personnels à refuser collectivement de signer le Pacte.

 


Picardie

Communiqué à télécharger :

FO à Matignon : Retrait de la Réforme !

FO à Matignon : Retrait de la Réforme !

La Première ministre a invité toutes les organisations syndicales représentatives à des rencontres bilatérales à Matignon : FO a été la 1ère à être reçue.

Le Secrétaire général, Frédéric Souillot, lui a offert le badge « Retrait » pour montrer sa fermeté et a porté nos revendications (à retrouver ICI).

Nous pouvons gagner, nous devons gagner !


FO


Communiqué et revendications à télécharger :

Carole Grandjean renonce à sa visite le 11 mai à Marseille, Olivier Dussopt attendu  à Laon le même jour !

Carole Grandjean renonce à sa visite le 11 mai à Marseille, Olivier Dussopt attendu à Laon le même jour !

La ministre déléguée Carole Grandjean, en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels auprès du Ministre du Travail O. Dussopt, devait être en visite à Marseille, ce jeudi 11 mai.

Finalement, craignant la contradiction et les casseroles, qui sont pourtant de simples outils de travail pour les PLP, elle a renoncé à sa visite.

C’est l’aveu du caractère indéfendable de cette réforme.

Olivier Dussopt est annoncé à Laon ce jeudi 11 mai : un Comité d’accueil se donne rendez-vous à 13h, au 74 avenue de Gaulle, devant la piscine du Dôme. Merci à tous les camarades disponibles de prendre leurs dispositions, et leurs casseroles, pour participer à ce rassemblement !


Visite annulée

 

Pactiser avec Macron ? Non ! Se mobiliser : Oui !

Pactiser avec Macron ? Non ! Se mobiliser : Oui !

Montreuil, le 19 avril 2023

La réforme des retraites est toujours rejetée par l’immense majorité de la population. L’unité syndicale se poursuit sur le mot d’ordre de « RETRAIT ! ». Les mobilisations continuent. Pourtant, le président Macron et ses ministres voudraient « accélérer les réformes » pour faire oublier le déni de démocratie et la répression d’Etat.

Un programme de destruction des services publics et de baisse du coût du travail

Durant son allocution du 17 avril, le président de la République a présenté ses trois futurs grands chantiers : celui du travail, auquel il lie la réforme de la voie professionnelle, celui de l’ordre républicain, et celui du « progrès » (sic), se félicitant de sa politique menée en matière de santé et d’Education nationale !

La voie professionnelle au service de la baisse du coût du travail et coupée de l’Education nationale

« Je veux engager la réforme du lycée professionnel pour que le plus grand nombre de nos adolescents et de nos jeunes accède soit à des formations qualifiantes soit à l’emploi. » L’alternative « emploi ou qualification » n’est pas innocente. Les objectifs de la réforme sont connus : il s’agit de développer l’apprentissage au détriment de la voie professionnelle sous statut scolaire et de permettre aux entreprises d’utiliser temporairement une main d’œuvre bon marché. Bref, livrer la jeunesse dès le plus jeune âge au patronat, sans garantir l’accès de tous à un diplôme, à une qualification.

Instaurer le « pacte » et donc casser les statuts plutôt que d’augmenter les salaires

Dans une lettre adressée à la ministre Borne, les fédérations de l’Education nationale ont exprimé leur refus de la pseudo « revalorisation » Macron-Ndiaye : « L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. (…) ». « Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels (…) »

Macron dit vouloir agir avec les syndicats : pour qui se prend-il ?

Il a refusé de recevoir nos organisations syndicales quand nous le lui avons demandé et maintenant nous devrions l’aider à mettre en place sa réforme et toutes celles qui devraient suivre ! Nous le disons clairement, il ne peut être question d’accepter ni sa réforme des retraites, ni l’ensemble de ses projets rétrogrades !

Pas question de pactiser avec Macron et le gouvernement !

L’intersyndicale a refusé de se rendre au rendez-vous proposé par le président de la République.

De même, les fédérations de l’Education nationale refusent de « tourner la page » en discutant avec l’exécutif d’autres sujets que le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement des durées de cotisation. Concernant le « pacte » et la voie professionnelle, « qu’il ne compte pas sur nous pour l’aider à « passer à autre chose » en venant discuter de ses réformes ! » préviennent la FNEC FP-FO, la FSU, l’UNSA Education, la CGT Educ’action, le sgen-CFDT, le SNALC et Sud Education.

Suppression de la technologie, réforme Blanquer du bac qui détruit le lycée, suppressions de postes et de classes par centaines, et toujours moins de candidats aux concours de recrutement : voilà la réalité des politiques menées par Macron et ses ministres. Et il faudrait les aider à aller au bout de la destruction ?

Pour nos retraites et toutes les revendications : on continue !

La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir, à relier l’exigence de retrait de la réforme des retraites à l’ensemble des revendications, à l’image du rassemblement appelé par les syndicats de la région parisienne devant le ministère de l’Education nationale ce mercredi 19 avril.

Avec l’intersyndicale interprofessionnelle, avec sa Confédération, la FNEC FP-FO appelle à poursuivre les assemblées générales, les grèves, à participer à toutes formes de blocages et de manifestations possibles et à faire du 1er mai une journée de mobilisation historique pour mettre en échec la réforme Macron-Borne et stopper la casse de l’Ecole publique.


Communiqué à télécharger :

Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP). L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai. C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme, l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

Paris, le 14 avril 2023.


Communiqué à télécharger :