par SNUDI-FO 02 | mercredi 6 novembre 2024 | Mobilisations
3 jours de carence, rémunération des arrêts maladie à 90%, suppressions de postes…
Impossible de laisser faire !
Un gouvernement illégitime, composé de ministres balayés aux élections législatives, qui annonce le projet de mettre en place trois jours de carence dans la Fonction publique, ça n’existe pas, ça n’existe pas ….
Un gouvernement illégitime, dont le Ministre Kasbarian a le projet de baisser l’indemnisation des jours d’arrêt maladie de 100% à 90%, ça n’existe pas, ça n’existe pas…
Un gouvernement illégitime qui confirme le blocage de la valeur du point d’indice pour 2025, ça n’existe pas, ça n’existe pas…
Et pourquoi pas ?
Une réponse à la hauteur de cette agression semble se dégager : la grève, la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction.
La FNEC FP-FO s’est ainsi adressée en ce sens aux autres fédérations de l’Education nationale.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir sans attendre dans leurs écoles, dans leur secteur, et à préparer ensemble la grève, la vraie, pour obtenir l’abandon immédiat de ces projets inacceptables.
241106 Communiqué SNUDI-FO préparation grève
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | lundi 4 novembre 2024 | Mobilisations
Budget austéritaire, casse du Statut, jours de carence, contre-réformes… Le gouvernement veut passer en force !
Nous ne laisserons pas faire !
Le gouvernement, en difficulté pour faire passer son budget de 60 milliards d’euros de coupes, brandit la menace d’un 49-3. La Ministre Genetet confirme les 4 000 suppressions de postes d’enseignants à la rentrée 2025 et veut poursuivre voire aggraver les contre-réformes…
Mais ce n’est pas tout :
– Allongement de 1 à 3 jours du délai de carence pour les fonctionnaires
– Réduction de 100 à 90% du traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire,
– Possibilité d’une deuxième « journée de solidarité » c’est-à-dire une nouvelle journée de travail gratuit,
– Nouvelles attaques contre le Statut des Fonctionnaires, comme la rémunération au mérite, la suppression des catégories A, B et C, et le licenciement pour insuffisance professionnelle…
Ça suffit ! La coupe est pleine !
Suite à l’alerte sociale déposée par l’intersyndicale, la question de la grève est posée : «En l’absence de réponse, notamment à notre alerte sociale unitaire déposée le 13 octobre et au préavis de grève qui y est associé, nous organiserons rapidement avec les personnels les mobilisations nécessaires.»
La FNEC FP-FO s’est adressée aux autres fédérations pour leur proposer d’organiser ensemble la mobilisation nécessaire. Un préavis de grève de la FNEC FP-FO couvre les collègues sur toute la période (à compter du lundi 4 novembre 2024 jusqu’au lundi 31 mars 2025 inclus).
Austérité
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | lundi 28 octobre 2024 | Mobilisations
Ce 26 octobre, des délégations de toute la France se sont retrouvées dans une salle comble et survoltée, déterminés à en découdre pour l’abrogation de la réforme des retraites !
Non aux 60 milliards d’économies ! A bas le budget Barnier ! Augmentation des salaires !
Annulation des 4 000 suppressions de postes dans l’Education nationale !
Dans l’Education nationale, constatant que la ministre Genetet refuse de répondre à nos revendications suite à l’alerte sociale unitaire déposée le 13 octobre, la FNEC FP-FO s’est adressée aux autres fédérations pour leur proposer de maintenir le préavis de grève (à compter du lundi 4 novembre 2024 jusqu’au lundi 31 mars 2025 inclus) et d’organiser ensemble les mobilisations nécessaires.
Pour la FNEC FP-FO, il y a urgence à se réunir partout,
pour réaffirmer les revendications et préparer la grève pour gagner !
FO à la Mutualité
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | jeudi 4 juillet 2024 | Mobilisations
Postes, classes, listes complémentaires… : pas de trêve pour les revendications !
Les syndicats de la FNEC FP-FO prennent leurs responsabilités et organisent le rapport de force pour faire aboutir les revendications.
FO réunit les collègues sur liste complémentaire, les contractuels non-renouvelés, s’adresse aux recteurs, organise les rassemblements et soutient les délégations, comme le 3 juillet à Amiens, Montpellier, Rouen, Dijon, Toulouse…
Suite à nos interventions, après les Académies de Clermont-Ferrand, Grenoble, Nantes, Nice, et Reims, ce sont les rectorats de Rennes et de La Réunion qui annoncent le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur liste complémentaire.
Les bagarres se poursuivent pour contraindre les DASEN et les recteurs à revenir sur les fermetures de classes et à en ouvrir de nouvelles.
A Force Ouvrière, notre seule politique,
ce sont les revendications,
toutes les revendications,
rien que les revendications !
FNEC FP-FO
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | lundi 6 mai 2024 | Mobilisations

La mobilisation pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « choc des savoirs », engagée depuis le mois de janvier, se poursuit malgré les périodes de vacances zonées, témoignant de la détermination des personnels de de l’Éducation.
Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale.
L’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services de tous les personnels, y compris dans le 1er degré, où des pressions se font jour pour tenter de contraindre les enseignants de CM2 de trier leurs élèves dans la perspective des groupes de niveaux de 6ème.
Les nouveaux programmes, la labellisation des manuels et la généralisation à tous les cycles des évaluations nationales vont restreindre la liberté pédagogique et remettre en cause la professionnalité des enseignant·es ; le DNB couperet et les « prépa secondes » vont aggraver le tri social.
La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes, quels que soient leurs vœux, aux besoins du bassin d’emploi et en imposant un parcours différencié réduisant le temps à l’École. C’est un renforcement du tri social des élèves en les assignant à leur classe et à leur lieu de vie. C’est de nouveau un plan « social » qui se dessine chez les PLP avec la fermeture des formations considérées comme non insérantes.
Les conditions de travail des personnels se dégradent et les travailleurs·euses subissent une perte de sens de leur métier : suppressions de postes, fermetures de classes, manque d’infirmier·es et d’assistant·es sociales face aux difficultés de plus en plus criantes de nos élèves, manque d’AED et d’AESH, qui subissent en plus la maltraitance institutionnelle, manque de remplaçants, manque d’enseignant·es spécialisé·es, manque de personnels techniques et administratifs à qui on impose l’expérimentation de nouveaux outils…
Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation nationale ne peut faire l’économie des près de 700 millions d’euros dont veut la priver le gouvernement.
À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le service public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans précédent sous les coups de boutoir des politiques austéritaires et antisociales de ce gouvernement.
Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, « collèges morts », « nuits des écoles et des établissements » ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.
C’est en ancrant cette mobilisation dans la durée par plusieurs jours de grèves consécutifs, que nous obtiendrons satisfaction des revendications.
Nos organisations CGT éduc’action, FNEC FP-FO et SUD éducation appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à bloquer la réforme.
C’est pourquoi, elles soutiennent toutes les grèves, y compris reconductibles et autres formes de mobilisations (manifestations, rassemblements etc), en cours et à venir, décidées par les personnels ou proposées par les intersyndicales locales.
Le recul du gouvernement sur la suppression envisagée des heures supplémentaires et des IMP montre que celui-ci craint la généralisation des mobilisations, des grèves.
Nos organisations appellent les personnels à faire de la semaine du 13 mai une semaine d’amplification de toutes ces mobilisations avec une journée de grève le 14 mai. Pour le 1er degré, il faut se déclarer gréviste au plus tard le samedi 11 mai, 23h59.
Elles appellent les personnels à se réunir afin de débattre des suites et des modalités de la mobilisation.
Elles appellent à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 4 mai 2024 | Mobilisations
Pour un choc des moyens et des salaires, contre le choc des savoirs et le tri social
Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale.
La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes.
C’est un renforcement du tri social des élèves !
Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin
mais bien d’un choc des moyens et des salaires.
C’est pourquoi nos organisations, CGT Éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD éducation, appellent les personnels à se réunir et à faire de la semaine du 13 mai, une semaine d’amplification et de convergence de toutes les mobilisations et à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».
Inter
Communiqué intersyndical à télécharger :