AED, AESH : Macron veut votre peau !

AED, AESH : Macron veut votre peau !

L’acte I de l’école inclusive est une catastrophe pour tous :
pour les élèves, TOUS les élèves
pour les personnels  
pour les parents.

Le président Macron annonce la fin des AESH et AED. Balayant d’un revers de main les revendications : « Un vrai statut, un vrai salaire, un temps plein pour 24h », Macron envisage de changer les missions des AESH, de les faire travailler plus longtemps (35h au SMIC) en leur faisant prendre la place des AED. Cette mesure prépare la suppression de milliers de postes !

Utiliser le « PACTE », pour pallier la disparition des AESH ! Macron et Ndiaye envisagent la création d’un enseignant référent handicap dont le but sera de faire passer la pilule aux collègues et de leur expliquer comment se passer des AESH.

C’est la touche finale au démantèlement

de l’enseignement spécialisé et des structures spécialisées et adaptées. 

 

NON À L’ACTE 2 DE L’ÉCOLE INCLUSIVE !


AED FNEC


Communiqué à télécharger :

AESH : le CDI ne règle rien !

AESH : le CDI ne règle rien !

Le gouvernement fait toujours la sourde oreille aux revendications des collègues AESH : un vrai Statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL.
Les annonces du ministre Ndiaye sont de l’enfumage, rien d’autre !

CDIsation des AESH : cela ne va pas remplir le frigo !
Pour FO, cela ne change rien : ni à la précarité (un CDI n’est pas un statut), ni aux conditions salariales qui maintiendront toujours les AESH sous le seuil de pauvreté.

Une provocation en guise de revalorisation :
FO exige un vrai salaire à temps plein !

Temps partiels imposés
La FNEC FP-FO exige un temps plein pour tous les AESH qui le souhaitent sur la base de 24 heures de présence.

Le scandale des primes REP/REP+
Pour FO, ces primes restent un scandale en particulier parce qu’elles sont minorées pour les AESH.

Jours de fractionnement : le ministère confirme qu’ils ne peuvent être pris sur les heures connexes.
Pour FO, il faut soit un décompte du temps de travail, soit 2 jours de congés supplémentaires.

 

Les AESH n’acceptent pas le sort qui leur est fait !


AESH


Communiqué à télécharger :

AESH : le CDI ne règle rien !

Déclaration intersyndicale : Réunion AESH du 12 avril 2023

Les AESH ont mis au jour ces dernières années leur forte capacité de mobilisation pour dénoncer des conditions de travail et des salaires inacceptables. Des dizaines de milliers d’AESH subissent la précarité et sont aujourd’hui dans une situation de grande pauvreté aggravée par le contexte inflationniste actuel. Or, malgré la pression et les difficultés des DSDEN à recruter des personnels AESH, le ministère est resté toujours sourd aux revendications des AESH, celles d’un vrai statut pour les AESH, de l’augmentation des salaires et de l’abandon des PIAL.

L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas la valeur professionnelle des AESH, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la même situation de précarité. Les droits des AESH sont bafoués : le temps de pause est parfois sacrifié, les risques d’accidents du travail sont amplifiés par le nombre d’élèves accompagnés, les différents lieux d’intervention se multiplient, les trajets s’étendent, des AESH subissent des décisions de non-renouvellement en raison de leur situation médicale…

La grille salariale est totalement tassée sur les 3 premiers échelons. Les temps incomplets imposés placent la plupart des AESH sous le seuil de pauvreté et ne leur permettent pas de vivre dignement de leur travail. La solution qui consiste en une mise à disposition à la territoriale dans le cadre du périscolaire -actuellement en cours dans certains départements- n’est pas acceptable. Le versement d’une indemnité REP-REP+, dont le montant est en-deçà de 36% à celui que perçoivent les autres personnels exerçant en éducation prioritaire et l’annonce d’une augmentation de seulement 10% du budget alloué à la rémunération des AESH apparaissent comme une provocation.

La généralisation des PIAL a dégradé les conditions de travail pour les AESH : emplois du temps éclatés, remplacement au pied levé des collègues absentes et absents, déplacements du jour au lendemain sans aucun respect du travail ni de l’intérêt des élèves.

En outre, depuis l’annonce le 10 janvier 2023 par la Première Ministre du report de l’âge légal de départ à la retraite à64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation, les AESH, comme l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, et plus largement les salariés, ont très massivement pris part aux journées de grève et de manifestation pour le retrait de cette réforme.

La colère est immense face à l’obstination du gouvernement et du président à maintenir cette réforme refusée par la quasi-totalité de la population.

Nous exigeons du ministère des mesures immédiates pour obtenir un statut de fonctionnaire et pour améliorer les salaires et les conditions d’emploi des AESH.

  • –  la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;

  • –  l’augmentation des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;
  • –  la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ;
  • –  l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
  • –  l’accès à une formation initiale et continue qualifiante à la hauteur des missions ;
  • –  le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins ;

Nous, organisations syndicales CGTéduc’action, FNEC FP-FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Éducation, disons notre détermination à obtenir le retrait de la réforme des retraites et à en finir avec l’insupportable précarité des AESH et leur garantir la reconnaissance d’un véritable métier.


Déclaration à télécharger :

Les propos honteux d’une députée sur les AESH !

Les propos honteux d’une députée sur les AESH !

 « Vous oubliez, chers collègues que la vie est faite de choix.
Les AESH choisissent ce statut pour avoir les mercredis et les vacances scolaires,
et elles assument que c’est un choix.
»

tels sont les propos de Mme Claire Guichard, députée « Renaissance »  à l’Assemblée Nationale, concernant les AESH !

Cette Mme GUICHARD n’a aucune honte. Osera-t- elle au moment de voter la réforme des retraites de Madame BORNE affirmer que les femmes à temps partiel au parcours haché seront les grandes gagnantes de la réforme ? Osera-t-elle prétendre comme la première ministre que tout le monde aura 1200 € de retraite avec le projet de réforme ? Osera-t-elle affirmer qu’en travaillant 2 ans de plus, les AESH amélioreront leur retraite ?

Pour la FNEC FP-FO, trop c’est trop ! Signez la pétition en ligne ICI

Pour la FNEC FP-FO, plus que jamais, faire reculer le gouvernement sur la mère des contre-réformes, permettrait d’avancer sur les revendications des AESH. 

RETRAIT DE LA REFORME DES RETRAITES MACRON-BORNE !

TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION LE MARDI 31 JANVIER !


23 01 30 - déclaration de la députée Guichard sur les AESH - UNE HONTE

Communiqué à télécharger :

AED, AESH : Macron veut votre peau !

Prestations interministérielles d’action sociale : AED/AESH recrutés et rémunérés sur le budget des EPLE.

Le 24 novembre 2022 a eu lieu la Commission Nationale d’Action Sociale (CNAS). Le ministère a communiqué un bilan des dépenses engagées pour l’action sociale en 2021.

S’est posée la question des AED et AESH recrutés et rémunérés sur le budget des EPLE… En effet, ces derniers n’ont pas accès aux prestations sociales interministérielles relatives aux aides aux enfants handicapés et aux vacances, contrairement aux AESH rémunérées sur le budget de l’Etat qui peuvent bénéficier de ces prestations.

Ci-dessous le tableau synthétique des prestations sociales interministérielles.

Le ministère a affirmé lors de cette commission nationale d’action sociale que l’extension des prestations interministérielles « Aide aux enfants handicapés » et « Aide aux vacances » aux personnels AED et AESH recrutés et rémunérés sur le budget des EPLE aboutirait à ce qu’elles soient également servies aux contractuels d’autres ministère et a ajouté qu’« il y a la lucidité du contexte budgétaire » !

Analyse de la FNEC FP-FO :

Il n’est pas acceptable que l’accès aux prestations « Aide aux enfants handicapés » et « Aide aux vacances » soit refusé aux AED et aux AESH recrutés par les EPLE au motif que l’ouverture à ces droits permettrait leur extension aux contractuels dans toute la fonction publique d’Etat.

La FNEC FP-FO revendique l’intégration des AED et des AESH au statut de fonctionnaire dans la Fonction publique d’Etat et l’accès de tous les contractuels de la fonction publique d’Etat à toutes les prestations interministérielles.

AED, AESH : Macron veut votre peau !

Réunion nationale AESH/AED

Plus de 230 inscriptions ! Plus de 150 connexions ! 58 départements représentés ! Une dizaine de comités départementaux d’AESH présente ! 26 prises de parole. La réunion nationale AESH/AED a été un véritable succès.

La quasi-totalité des prises de parole a rappelé la nécessité absolue de la satisfaction des revendications urgentes : augmentation des salaires, création d’un corps de la fonction publique pour les AESH et les AED, l’abandon des PIAL.

Les AED ont dénoncé leurs conditions de travail (manque de personnels dans les vies scolaires, augmentations de la charge de travail, horaires impossibles, manque de reconnaissance) et ont indiqué que les revendications « un vrai statut et un vrai salaire » étaient les leurs.

De nombreuses interventions, tant d’AESH que d’AED, ont également dénoncé la dégradation des conditions de travail dû à la gestion d’élèves très difficiles, violents et ingérables confirmant ainsi l’hypocrisie de la politique de l’inclusion scolaire systématique et la nécessité de l’ouverture immédiate de places dans les structures spécialisées et adaptées.

Des intervenants ont rappelé les revendications pour les AESH (24 heures d’accompagnement pour un temps plein, une vraie formation sur temps de travail, création d’une brigade de remplacement, une affectation à l’année sur un poste précis et choisi, recrutement d’AESH à hauteur des besoins …) et auraient aimé qu’elles soient détaillées dans l’appel. Les rédacteurs ont renvoyé aux résolutions de congrès et indiqué que l’esprit de la réunion et de l’appel était l’organisation de la mobilisation sur les revendications urgentes « un vrai statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL ».

Plusieurs interventions ont porté sur la réussite de la montée à Paris des AESH du 19 octobre 2021 qui a permis de mettre au premier plan leurs revendications et de contraindre le gouvernement à faire des annonces. Pour autant, ces annonces sont loin de répondre aux exigences et la promesse d’une augmentation de 10% des salaires pour les AESH en septembre 2023 est perçue comme une ultime provocation. La question de l’amplification de la mobilisation est donc une évidence.

Plusieurs intervenants ont indiqué s’exprimer en tant que délégués de réunions AESH qui s’étaient tenues les semaines précédant la réunion nationale (des délégués de Haute-Loire, du Gard, des Landes… ont lu des motions adoptées par des dizaines d’AESH réunies dans des stages organisés par la FNEC FP-FO). À chaque fois la volonté de monter porter les revendications directement au gouvernement, dans l’unité la plus large avec les autres organisations syndicales, la FCPE et les associations de parents d’élève en situation de handicap, s’est exprimée.
C’est le mandat qui a été donné à la FNEC FP-FO, par l’appel adopté à l’unanimité des participants moins 2 votes contre.


22 11 18 Appel réunion nationale AESH AED du 16 nov 22


Appel à télécharger :