par SNUDI-FO | jeudi 12 novembre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
Le nouveau protocole sanitaire indique que pour les « élèves des écoles élémentaires (…) le port du masque
« grand public » est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs ».
La mise en œuvre de cette mesure est une nouvelle source de tension dans les écoles : de nombreux parents d’élèves refusent en effet que leurs enfants portent le masque alors que d’autres familles exigent, elles, la stricte application du protocole, avec le port du masque pour tous les élèves !
Que devraient faire nos collègues ? Refuser l’accès à l’école ? Contraindre et/ou sanctionner un élève ? Rappeler les familles à venir récupérer leur(s) enfant(s) ?
Pour le SNUDI-FO, les enseignants sont là pour enseigner, pas pour trier ou sanctionner les élèves au nom de quelque protocole que ce soit !
Le SNUDI-FO s’adresse au Ministre pour clarifier ces situations souvent explosives et prendre ses responsabilités.
201111 Courrier SNUDI-FO masques élèves
Lettre au Ministre à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | mercredi 11 novembre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
Depuis le début de la pandémie, les personnes vulnérables pouvaient bénéficier du dispositif ASA si elles étaient dans l’impossibilité de télétravailler. Le premier décret, publié le 5 mai 2020, donnait une liste de 11 situations où il était possible de prétendre à ce dispositif.
Le 29 août 2020, un nouveau décret a réduit le nombre de critères d’éligibilité en réduisant significativement la liste des pathologies (de 11 à 4) des personnes considérées à risque ou vulnérables au regard de la Covid-19.
Le 15 octobre 2020, le Conseil d’Etat invalidait le décret du 29 août 2020.
Nous étions donc dans l’attente d’un nouveau décret…il est enfin paru mardi 10 novembre 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657
Vous êtes donc personnel vulnérable si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
a) Etre âgé de 65 ans et plus ;
b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
e) Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
f) Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
h) Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
– médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
i) Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
k) Etre au troisième trimestre de la grossesse ;
l) Etre atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare ;
Modalités d’organisation du travail et de prise en charge des personnes vulnérables :
Dans la fonction publique, une circulaire spécifique en date du 10 novembre 2020 donne des précisions (à retrouver en pièce jointe à la fin de l’article).
« La prise en charge spécifique des agents publics vulnérables ne peut être engagée qu’à la demande de ceux-ci et sur la base d’un certificat délivré par un médecin traitant. Le certificat n’est pas requis lorsque l’agent justifie remplir le critère d’âge mentionné au a) du 1 de la présente circulaire.
Sur la base de ce certificat, l’agent est placé en télétravail, pour l’intégralité de son temps de travail.
Si le recours au télétravail est impossible, il appartient à l’employeur de déterminer les aménagements de poste nécessaires à la reprise du travail en présentiel par l’agent concerné, dans le respect des mesures de protection telles que préconisées par le Haut Conseil de santé publique…Si l’employeur estime être dans l’impossibilité d’aménager le poste de façon à protéger suffisamment l’agent, celui-ci est alors placé en autorisation spéciale d’absence (ASA). »
Donc, si vous êtes dans l’une des situations énumérées par l’article 1er du décret, vous devez donc demander à effectuer votre service en télétravail à votre IEN. Si le télétravail est impossible, vous serez placé en ASA.
Remarques très importantes du SNUDI-FO 02 :
– Le certificat de votre médecin traitant doit simplement préciser votre vulnérabilité au virus de Covid-19. Il n’est pas nécessaire d’y préciser la nature exacte de votre pathologie, cela est couvert par le secret médical.
– Pour être placé en ASA, vous ne devez transmettre ni arrêt de travail, ni formulaire de demande d’autorisation d’absence. En effet, l’ASA est une position administrative qui permet aux collègues de percevoir l’intégralité de leur traitement et indemnités (ISSR, REP, REP+…) durant cette période d’attente. Rappelons qu’en cas d’arrêt maladie ces indemnités ne sont plus versées.
Conjoints de personnes vulnérables :
Attention : le Conseil d’État a maintenu les dispositions prévues par le décret du 29 août 2020 pour les proches de personnes vulnérables.
Si vous vivez avec une personne considérée comme vulnérable, et si le télétravail est impossible, votre employeur doit vous assurer une protection complémentaire, notamment :
– mise à disposition d’un masque chirurgical à porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels ;
– aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (exemple : écran de protection de façon complémentaire au port du masque).
En cas de demande non réglementaire ou de pression, n’hésitez pas à contacter le SNUDI-FO 02
Circulaire à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | lundi 2 novembre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
Depuis le début de la pandémie, les personnes vulnérables pouvaient bénéficier du dispositif ASA si elles étaient dans l’impossibilité de télétravailler. Le premier décret, publié le 5 mai 2020, donnait une liste de 11 situations où il était possible de prétendre à ce dispositif. Le 29 août 2020, un nouveau décret a réduit le nombre de critères d’éligibilité en réduisant significativement la liste des pathologies (de 11 à 4) des personnes considérées à risque ou vulnérables au regard de la Covid-19.
Depuis lors, seules étaient considérées comme personnes vulnérables, les personnes :
– atteintes d’un cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie).
– souffrant d’une immunodépression congénitale ou acquise (due à un traitement médical, à une infection au VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3, due à une greffe d’organe solide ou de cellules-souches hématopoïétiques, liée à une hémopathie maligne en cours de traitement)
– de 65 ans ou plus ayant un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires
– dialysées ou souffrant d’une insuffisance rénale chronique sévère.
Les autres cas (souffrant d’obésité, d’asthme, ou cohabitant avec une personne vulnérable, entre autres…) étaient invités à reprendre le travail en présentiel.
Le Conseil d’État vient d’invalider le décret du 29 août 2020. Le Conseil d’État a estimé que pour les autres situations supprimées de la liste, « le Gouvernement n’a pas suffisamment justifié, pendant l’instruction, de la cohérence des nouveaux critères choisis, notamment le fait que le diabète ou l’obésité n’ont été retenus que lorsqu’ils sont associés chez une personne âgée de plus de 65 ans ». Conséquence : le juge des référés du Conseil d’État a prononcé « la suspension des articles du décret du 29 août 2020 relatifs aux critères de vulnérabilité ».
Aussi, jusqu’à une nouvelle décision du gouvernement, les critères de vulnérabilité permettant d’identifier les personnels présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus de Covid-19 sont à nouveau ceux précisés dans le décret du 5 mai 2020.
Vous êtes donc personnel vulnérable si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes:
– Etre âgé de 65ans et plus;
– Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
– Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
– Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale: (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
– Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
– Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
– Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
– Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
1) médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
2) infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
3) consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
4) liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
– Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
– Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
– Etre au troisième trimestre de la grossesse
Source SERVICE PUBLIC
Télétravail :
La circulaire du 29 octobre 2020 relative à la continuité du service public dans les administrations et les établissements publics de l’Etat dans le contexte de dégradation de la situation sanitaire précise les différents cas pour lesquels un agent doit être placé en autorisation spéciale d’absence (ASA), et ce, uniquement lorsque le télétravail n’est pas possible. Précisons que l’arrêté du 6 avril 2018 dans son article 2 exclut du télétravail les activités qui nécessitent « d’assurer un accueil ou une présence physique dans les locaux de l’administration auprès de tiers (agents, usagers, élèves, étudiants, apprentis, stagiaires…) » Enseigner à des élèves n’est donc pas une activité pour laquelle le télétravail est possible.
Doivent être placés en ASA :
– Les personnes identifiées comme cas contact à risque ;
– Les personnes considérées comme vulnérables ;
– Le parent devant assurer la garde de son enfant de moins de 16 ans en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque son enfant est identifié comme cas contact à risque.
Aussi, les personnels enseignants et AESH vulnérables et identifiés comme tels par leur médecin traitant avec une simple attestation peuvent donc demander à être placés en Autorisation Spéciale d’Absence par simple mail et avec l’attestation médicale à leur IEN.
Remarques très importantes du SNUDI-FO 02 :
– L’attestation de votre médecin traitant doit simplement préciser votre vulnérabilité au virus de Covid-19. Il n’est pas nécessaire d’y préciser la nature exacte de votre pathologie, cela est couvert par le secret médical).
– Pour être placer en ASA, vous ne devez transmettre ni arrêt de travail, ni formulaire de demande d’autorisation d’absence. En effet, l’ASA est une position administrative qui permet aux collègues de percevoir l’intégralité de leur traitement et indemnités (ISSR, REP, REP+…) durant cette période d’attente. Rappelons qu’en cas d’arrêt maladie ces indemnités ne sont plus versées.
Rappelons que le télétravail est juridiquement réglementé et ne peut se faire que sur la base du volontariat. Seuls deux textes réglementaires, le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 et l’arrêté ministériel du 6 avril 2018, fixent les modalités et les conditions de mises en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Comme précisé plus haut, l’article 2 de cet arrêté exclut du télétravail les activités qui nécessitent « d’assurer un accueil ou une présence physique dans les locaux de l’administration auprès de tiers (agents, usagers, élèves, étudiants, apprentis, stagiaires…) » ; c’est-à-dire l’enseignement à des élèves. D’ailleurs pendant le confinement, le Ministre a bien pris soin de ne pas utiliser le terme de « télétravail » pour les enseignants. Il s’est limité à parler de « continuité pédagogique » dont l’objectif reconnu par le Ministre lui-même est le simple maintien d’un lien avec l’institution scolaire.
D’ailleurs cette « continuité pédagogique » n’a fait l’objet d’aucun texte réglementaire et ne saurait être soumise à aucun contrôle de la hiérarchie.
Conjoints de personnes vulnérables :
Attention : le Conseil d’État a maintenu les dispositions prévues par le décret du 29 août 2020 pour les proches de personnes vulnérables.
Si vous vivez avec une personne considérée comme vulnérable, et si le télétravail est impossible, votre employeur doit vous assurer une protection complémentaire, notamment :
– mise à disposition d’un masque chirurgical à porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels ;
– aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (exemple : écran de protection de façon complémentaire au port du masque).
En cas de demande non réglementaire ou de pression, n’hésitez pas à contacter le SNUDI-FO 02
Masques :
Le SNUDI-FO 02 invite chaque collègue à remplir le Registre Santé Sécurité au Travail (RSST) si aucun masque de protection (grand public ou chirurgical) ne lui est fourni lundi matin avant sa prise de fonction.

par FNEC FP-FO | mardi 20 octobre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
Les organisations syndicales dites « représentatives » ont été invitées par le ministère à assister à un « point d’étape » sur la situation sanitaire :
– Un bilan sanitaire sans CHSCT
– Des revendications urgentes au-delà du contexte sanitaire
– Masques Dim enfin retirés !
– Personnels vulnérables : en cours de réflexion.
La FNEC FP-FO a été la seule organisation à signaler que cette réunion aurait dû se faire dans le cadre du CHSCT.
La FNEC FP-FO a également été la seule organisation à porter les revendications des personnels, au-delà du contexte sanitaire.
Les masques DIM enfin retirés !
Point d’étape en détails à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 16 octobre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
La décision du gouvernement d’imposer à des fonctionnaires et des salariés d’aller impérativement au travail malgré une santé précaire vient donc d’être rejetée par le conseil d’Etat dans sa décision du 15 octobre.
Le gouvernement a été débouté sur son décret n° 2020-1098 du 29 août 2020 qui avait réduit de manière drastique la liste des pathologies (de 11 à 4 !) des personnes considérées à risque ou vulnérables au regard de la Covid-19.
LISTE DES CRITÈRES DE VULNÉRABILITÉ
établie par le décret du 5 mai 2020, applicable à partir du 15 octobre 2020, dans l’attente d’une décision du Premier ministre.
- – Être âgé de 65 ans et plus ;
- – Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
- – Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
- – Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
- – Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
- – Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie);
- – Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
- – Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
- – Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
- – Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
- – Être au troisième trimestre de la grossesse.
La santé et la sécurité des fonctionnaires et agents publics doit toujours demeurer la priorité de l’employeur public.
FO Fonction publique continuera d’y veiller.
2020-10-16 CP PERSONNES VULNERABLES LE GOUVERNEMENT DEBOUTÉ
Communiqué de presser à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 16 octobre 2020 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
Depuis quelques heures, la presse rend compte de la potentielle dangerosité des masques DIM fournis par le Ministère de l’Education Nationale à l’ensemble de ses personnels.
Dès le 11 septembre, la FNEC FP-FO alertait le Ministre sur le traitement à la zéolite d’argent et de cuivre et exigeait des informations concernant la toxicité de ces masques ! La zéolite n’est pas approuvée en tant que substance active existante destinée à être utilisée dans les produits biocides des types de produits 2 et 7 (décision de l’Union Européenne en date du 27/11/2019.
La FNEC FP-FO met en œuvre une procédure d’alerte prévue par les articles 5-7 du décret 82-453 modifié et D. 4133-2 du Code du travail, par un courrier adressé au Ministre.
20 10 14 - Communiqué FNEC FP-FO - Masques DIM
Communiqué et courrier à télécharger :