Protection sociale complémentaire (PSC) : vers la privatisation de la Sécu !

Protection sociale complémentaire (PSC) : vers la privatisation de la Sécu !

La destruction de la protection sociale collective à marche forcée !

Mardi 11 avril s’est tenue une réunion dans le cadre de l’accord de méthode venant délimiter les négociations du futur accord sur la protection sociale complémentaire (PSC).

La FNEC FP-FO a été la seule organisation syndicale à s’opposer à la signature de cet accord de méthode. Cela n’obère en rien la participation aux futures négociations sur la PSC ni l’obligation faite à l’employeur de participer à la couverture santé des agents.

FO défend une sécurité sociale pleinement opérationnelle, dotée d’un financement suffisant pour prendre en charge l’ensemble des soins de la population.

Faire reposer sur l’employeur et les agents une partie de la couverture santé favorise un système assuranciel tendant vers la privatisation de la Sécurité sociale.


23-04-13-protection-sociale-complementaire-la-FNEC-FP-FO-ne-signe-pas-laccord-de-methode

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Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Les Lilas le 12 avril 2023

Madame la Première ministre,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale,

Nous nous adressons à vous solennellement au sujet de la revalorisation des personnels enseignants, CPE et Psy-EN discutée actuellement au ministère.

La crise de recrutement de personnels enseignants s’enracine comme le montrent les chiffres d’inscrit·es aux concours sur ces dernières sessions. Pour 2023, en dépit d’un prolongement de la période d’inscription, le nombre d’inscrit·es aux concours du second degré est en baisse de 18,5% et de 13,7% pour le concours du premier degré par rapport à 2021, dernière session représentative.

Par ailleurs, le nombre de ruptures conventionnelles a été multiplié par 5 en un an, passant de 296 en 2020 à 1 600 en 2021 selon le rapport annuel de la Fonction publique. Les démissions continuent d’augmenter. Ces données démontrent indéniablement une perte d’attractivité du métier qui pourrait s’avérer très problématique pour le service public d’Education dès la prochaine rentrée mais aussi à moyen terme.

Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur, et par certains aspects relèvent de la provocation. Après être revenus sur la promesse du candidat Emmanuel Macron qui s’était engagé à augmenter de 10 % sans contreparties toutes et tous les enseignant·es en janvier 2023, vous prévoyez des mesures salariales inacceptables. L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. Dans le contexte alarmant d’inflation installée, votre choix politique est loin de compenser un pouvoir d’achat en berne pour tous les personnels.

L’enveloppe allouée pour la partie socle doit être augmentée en conséquence et s’inscrire dans une logique pluriannuelle claire.

Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.

Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte se révèle être un outil qui fait primer des impératifs politiques sur toute autre considération en étant l’appui de la mise en place de réformes qui ne sont même pas encore concrétisées, comme au collège ou dans la voie professionnelle. Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle.

Les personnels de l’Education nationale sont très mobilisé·es contre le projet de réformes des retraites en pointant notamment l’injonction à travailler plus longtemps avec des salaires insuffisants et dans des conditions difficiles. Toutes nos organisations syndicales ont signifié leur désaccord avec la logique du pacte dans le cadre des discussions avec le ministère de l’Education nationale, notamment en quittant la réunion du 6 mars. Nous exigeons que le gouvernement en tire les conclusions qui s’imposent.

Madame la première ministre, Monsieur le ministre, l’Education nationale s’enfonce dans une crise sans précédent et vos réponses ne sont pas à la hauteur. Elles contribuent à nourrir une forme de colère et d’amertume chez nos collègues qui va laisser des traces profondes et durables dont vous porterez la responsabilité.

Tous les signaux montrent l’urgence d’une revalorisation salariale pour tous les personnels de l’Education nationale, dont certain·es comme les AESH vivent même sous le seuil de pauvreté.
L’agenda social du ministère prévoit certes des concertations pour quasi toutes les catégories de personnels, mais il y a des incertitudes majeures sur la capacité de l’État employeur à améliorer clairement la rémunération de certains personnels comme les assistant·es de service social, les infirmiers·ères et les ITRF. Les attentes des personnels sont fortes, les besoins du système éducatif ne le sont pas moins. Notre Ecole ne peut assurer ses missions dans de bonnes conditions en manquant toujours autant de personnels d’enseignement et de vie scolaire, de PsyEN, de personnels administratifs et ITRF, de personnels sociaux et de santé, d’AESH et d’AED. Elle ne peut fonctionner correctement avec autant de personnels, quel que soit leur métier, qui constatent le manque de reconnaissance financière de leur travail, le manque de considération pour leur engagement professionnel au service de la réussite des élèves.

Nous réaffirmons, ensemble, notre revendication d’une revalorisation ambitieuse et sans contreparties pour tous les personnels, qui doit s’appuyer sur un plan de financement pluriannuel.

Madame la première ministre, monsieur le ministre de l’Education nationale, nous vous demandons de vous saisir de ces enjeux importants qui conditionnent l’avenir de notre Pays au travers des personnels de l’éducation et de prendre les mesures à la hauteur.

Nous vous prions de croire, Madame la première ministre, Monsieur le ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.


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Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Le Sénat a étudié un nouveau projet de loi « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » qui, en 12 articles, concentre les attaques contre le Statut et l’École publique.

Ainsi, en pleine mobilisation contre la réforme Macron-Borne des retraites, les provocations de ce gouvernent et de ses alliés se font légion !

Ce projet de loi s’inscrit pleinement dans la perspective de réduire le coût du travail et faire des économies d’échelle.

La FNEC FP-FO refuse de voir l’École publique ainsi bradée au détour d’une loi initiée par le Sénat, tout comme elle refuse la contre-réforme des retraites, le « Pacte » Ndiaye, les suppressions de postes…

La FNEC FP-FO appelle les personnels à répondre à l’appel de l’intersyndicale en se mettant massivement en grève. 


Privatiser l'école


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Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Une réunion de présentation du mouvement intra-départemental 2023 a eu lieu, lundi 6 mars 2023 à la DSDEN 02. Elle avait pour but de présenter aux organisations syndicales les modalités du mouvement intra-départemental 2023.

Présents :

  • Madame Cousin, nouvelle cheffe de la DIPRED.
  • M.Bouvet (Secrétaire Général) et M. Fargues (DIPRED) représentaient l’administration
  • Julien SCHNEIDER représentait le SNUDI-FO
  • Autres OS :  FSU / SE-Unsa  / SNALC  / SGEN-CFGT

Le SNUDI-FO 02 rappelle son opposition à cette nouvelle forme du mouvement et  revendique l’abandon de tous les postes à profil, l’abandon des vœux zones ou vœux MOB,  l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique et le retour à un mouvement au barème, avec un contrôle exercé par les personnels via leurs représentants en CAPD.

La circulaire mouvement émane des LDG qui découlent du 26 janvier 2023 et un GT académique. Elles sont disponibles sur l’intranet dans la partie mobilité.

Le mouvement intra départemental est ouvert aux enseignants du 1er degré stagiaires ou titulaires qui doivent ou désirent changer d’affectation.

Les participants obligatoires sont :
-Les instituteurs et les professeurs des écoles, affectés à titre définitif dont le poste a fait l’objet d’une mesure de carte scolaire ;
– Les professeurs des écoles stagiaires en 2022 / 2023 ;
–  Les instituteurs et les professeurs des écoles actuellement affectés à titre provisoire ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles entrant dans le département suite au mouvement interdépartemental (hors mouvement PoP) ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles sollicitant leur réintégration au 1er septembre de l’année civile en cours après détachement, mise à disposition, disponibilité, congé parental ou congé de longue durée. Les demandes de réintégration doivent être faites pour l’ouverture du serveur SIAM.

Les fonctionnaires de catégorie A détachés dans le corps des professeurs des écoles ne sont pas autorisés à participer aux opérations de mobilité de leur corps d’accueil.

Les entrants dans le département devront participer au mouvement.

Calendrier du mouvement 2023 :

Modalités :

– 40 vœux et 2 vœux MOB (Mobilité obligatoire/vœu zone). Demande intersyndicale de n’avoir qu’un seul vœu MOB à faire  : acceptée par la DASEN (Harmonisation académique) => 1 SEUL vœu MOB !

Nouveautés mouvement 2023 :

  • – Il y aura plus de facilité pour classer ses vœux
  • – Amélioration de la lisibilité des zones

Barème général :

Ancienneté de fonction en tant qu’enseignant TITULAIRE du 1er degré au 1er septembre 2022

+ points de bonifications selon la situation

Bonifications :

Mesures de carte scolaire :

  • + 200 pts pour une fermeture d’un poste d’adjoint
  • + 250 pts pour la fermeture d’un poste de direction ou un changement de groupe d’un directeur si fermeture de classe
  • + 300pts si transfert de poste

Handicap :

+25pts de base si RQTH

ou +300pts pour l’amélioration de la qualité de vie au travail et situation bien particulière (bonifications valables aussi si enfant malade quelque soit l’âge ou conjoint en situation de handicap). Soumis à l’appréciation du médecin de prévention.

Il y aura d’autres bonifications à découvrir dans la circulaire mouvement.

En cas d’égalité de barème :

Les 3 premiers critères de départage sont :

  • – AGS
  • – Echelon  acquis
  • – Ancienneté dans l’échelon

Le DISTAS : discriminant en cas d’égalité avec les 3 premiers discriminants.

Cela affecte un numéro aléatoire à un candidat. Si les 3 premiers discriminants ne permettent pas de départager les candidats le DISTAS prend le relais : chaque candidat a donc un numéro et le plus grand ou le plus petit, à définir, passe devant l’autre collègue.

Cas particuliers des directions d’écoles :

  • – Je suis inscrit sur la liste d’aptitude 2021-2022-2023 : je postule sur les postes que je veux
  • – Je viens d’un autre département : je dois prévenir la DSDEN de  mon inscription sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 sur LADE d’un autre département et ai exercé au moins 3 ans : je dois  solliciter mon inscription de droit sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 mais je n’ai pas exercé de fonction de direction : pas d’affectation à titre définitif possible mais seulement à titre provisoire (nouveauté)
  • – Je n’ai jamais été sur LADE : je ne peux pas être nommé sur un poste de direction.

Accompagnement durant le mouvement :

Les IEN et la cellule mobilité (DIPRED et conseillère en mobilité) seront là pour conseiller les collègues.

Le SNUDI-FO 02 organise une RIS en visioconférence le jeudi 6 avril dès 17h, lors du mouvement pour vous aider à comprendre son fonctionnement.

FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

FO à Matignon : il faut retirer cette loi !

Intervention FO à Matignon le 05 avril 2023

Madame la Première Ministre, Messieurs les Ministres,

Vous avez enfin invité l’intersyndicale à cet échange.

Cette sollicitation a été comprise comme une invitation à parler exclusivement du sujet des retraites. Vous le savez, vous l’avez sans doute vu et entendu, votre réforme des retraites suscite un rejet massif de l’ensemble de nos organisations, un rejet massif de l’opinion publique, l’opposition forte d’une large majorité qui s’exprime dans le pays.

Dès les concertations que vous avez voulu engager en septembre, vous connaissiez nos lignes rouges: pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, ni d’accélération de la réforme Touraine, et maintien de tous les régimes existants.

Nous étions prêts, en revanche, à étudier des pistes alternatives aux mesures d’âge, nous étions prêts à parler emploi des seniors, aménagement des fins de carrière, pénibilité, égalité entre les femmes et les hommes, pouvoir d’achat des retraités, conditionnalité des aides publiques … Les sujets ne manquaient pas et cela devait être un préalable pour FO.

Force ouvrière a fait de nombreuses propositions en ce sens que nous avons remis au ministère du Travail. Elles ont été très largement ignorées.

Vous avez voulu maintenir le cap des mesures d’âge. Depuis bientôt trois mois, des millions de salariés, de jeunes, de retraités expriment avec force leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Depuis le 19 janvier, nous avons organisé 11 puissantes manifestations, réunissant à chaque fois des millions de personnes pour exprimer le rejet de cette réforme.

La grève et la mobilisation a pris des formes diverses, dans l’ensemble des secteurs d’activité, notamment dans les villes petites et moyennes, de manière continue, et lors des grandes journées de manifestations, que nous n’avons plus connues depuis des décennies.

L’intersyndicale a démontré sa capacité à organiser des grèves et des mobilisations massives, dans le calme, pacifiques, et dans le refus de la violence.

Avec les différentes hésitations, justifications, changements de communication, et même contrevérités, vous n’avez jamais réussi à convaincre que cette réforme allait dans le sens de la justice et du progrès social. Ce n’est pas le résultat d’un manque de pédagogie. Ce rejet n’est pas le résultat d’une mauvaise compréhension de cette réforme par les Français.

Au contraire, cette réforme a été très bien comprise par l’ensemble du monde du travail, de la jeunesse et plus largement par l’ensemble de la population.

Elle est perçue, à juste titre, comme FO ne cesse de le dire, comme brutale, injuste et injustifiée par les salariés qui ont tous bien compris qu’ils devront travailler plus longtemps.

Injuste car les premiers touchés seront ceux qui ont commencé à travailler tôt, les moins diplômés, les plus modestes, les carrières hachées, les femmes, ces dernières notamment devant travailler toujours plus longtemps pour obtenir une retraite à taux plein qui n’atteindra même pas les 1200€.

Injustifiée car nos régimes de retraite ne sont pas au bord de « la faillite », comme certains membres du gouvernement le disent. Les dépenses ne sont pas dans une dynamique incontrôlée et les déficits que vous projetez sont très largement maîtrisés et maitrisables.

Brutale car ce rendez-vous d’aujourd’hui s’inscrit dans un contexte inédit, un contexte de tensions, un contexte que l’on peut qualifier de chaos démocratique et social.

Ce chaos est provoqué par le choix du passage en force, le choix de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter cette réforme. Vous avez-vous-même reconnu qu’une majorité de parlementaires l’aurait rejetée.

La retraite par répartition c’est un choix de société pas juste un rectificatif du projet de loi de finance de la sécurité sociale.

Nous attendons les décisions du Conseil Constitutionnel mais d’ores et déjà cette réforme n’a pas de légitimité sociale, pas de légitimité populaire, pas de légitimité démocratique.

La responsabilité de la situation explosive dans laquelle se trouve le pays, n’incombe pas aux organisations syndicales mais exclusivement à l’exécutif qui s’est entêté face à une mobilisation massive qu’il n’a pas voulu voir ni entendre.

Madame la Première Ministre, il faut retirer cette loi. Est-ce que vous allez retirer cette loi ?


Intersyndicale du 5 avril

Déclarations de l’intersyndicale et de FO à télécharger :

 

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Groupe Blanchet des directeurs d’école du 31 mars 2023

Ce groupe de travail, présidé par Mme Albaric-Delpech (DASEN), a réuni des directeurs d’écoles de toutes les circonscriptions du département (tailles et configurations d’écoles variées) dont Pauline Declerck, représentante du SNUDI-FO de l’Aisne, en présence de M. Pinel (IEN-A), M. Joliat (référent départemental pour les directeurs d’école) et Mme Dumaux (CP Adjointe à l’IEN-A).

Questions d’actualité :

Nouvelle 6e :
Mme la DASEN indique que les chefs d’établissements et les IEN du département étaient réunis à ce sujet le 28 mars, pour une réflexion autour de l’école du socle et des problématiques locales.
Tous les élèves de 6e auront l’obligation de participer au dispositif « devoirs faits » à la rentrée 2023.
L’heure hebdomadaire de consolidation sera prise en charge par des professeurs des écoles volontaires pour les élèves en difficulté.
Ce fonctionnement oblige les directeurs d’écoles, les chefs d’établissement et les IEN à travailler ensemble. Ce travail commun 1er / 2d degré, qui est déjà effectif à certains endroits, devra être opérationnel partout pour la rentrée 2023.

Pour le SNUDI-FO, faire intervenir des professeurs des écoles auprès des élèves de 6e, dispositif qui s’inscrira dans le cadre du « Pacte », est inadmissible. Il s’agit de rémunérations en échange de tâches supplémentaires, « travailler plus pour perdre moins ».

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Respect du statut des différents corps enseignants !
– Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023, création de tous les postes nécessaires !
– Augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation !

NEFLE (Notre école faisons-la ensemble) :
M. Pinel, IEN-A, explique que M. le Recteur va valider ou amender les projets présentés le 3/4/2023.
6 projets seront alors présentés pour le département de l’Aisne (3 projets 1er degré : Quierzy, Crécy-sur-Serre et Vaucrises Hérissons maternelle Château-Thierry, et 3 projets 2d degré).
9 projets sont en cours d’examen, 22 projets en cours de rédaction.
Pour le 1er degré dans le département : 700 000€ seront distribués entre janvier et juin 2023.

1 projet a déjà été validé : Elémentaire Bois Blanchards à Château-Thierry, projet lié à l’immersion en Allemand (financement de l’intervention d’un conférencier, d’une universitaire et achats de livres).

Les communes sont censées participer (pour une partie de la dotation matériel, ou l’intervention d’un personnel communal par exemple), mais pas de pourcentage minimum (la règle habituelle de subventions communales 80% subvention / 20% en fonds propres ne s’applique pas pour les projets NEFLE).

 

Loi Rilhac :
Textes non parus, mais devraient s’appliquer à la rentré 2023.

Les décrets en question, présentés en groupe de travail ministériel le 29 mars, entraineraient :
– Que la totalité des candidatures de directeurs serait désormais « soumise à l’avis d’une commission départementale présidée par le directeur académique des services de l’éducation nationale » et qu’elles feraient « l’objet d’un avis motivé de l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription. » Ce qui pourrait se traduire dans les départements par un profilage de la totalité des postes de direction ce qui serait inacceptable.
– Que les directeurs « seraient évalués après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis une fois tous les cinq ans » mettant en place une évaluation parallèle et donc un statut particulier.
– Que les directeurs d’école pourraient « se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale, dans l’intérêt du service. »
– Que de nombreuses tâches supplémentaires leur seraient confiées puisqu’ils deviendraient notamment membres du conseil école-collège, qu’ils devraient identifier les besoins en formation de leurs collègues et proposer eux-mêmes des formations, présenter les modalités d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les conseils d’école.

Le SNUDI-FO rappelle sa revendication : abrogation de la loi Rilhac !

Évaluations d’écoles

1 à 3 écoles concernées par circonscription. Pour chaque école, le jury d’évaluateurs externes est constitué d’IEN, d’un formateur et d’un directeur d’école (tous trois extérieurs à la circonscription).
Il est remonté une problématique de tensions dans l’une des écoles concernées, lors de la phase d’auto-évaluation.

Le SNUDI-FO s’oppose à ce dispositif qui achèverait la territorialisation et l’autonomie de l’école et qui s’articule avec toutes les mesures du Grenelle-PPCR (fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, accompagnement permanent des personnels, expérimentation marseillaise…).

Projet d’école

471 écoles dans l’Aisne
181 écoles (38%) : axes non soumis (dont 75 écoles sans diagnostics soumis)
144 écoles (31%) : axes soumis (dont 113 projets en attente de validation par l’IEN et 31 projets avec avis défavorables de l’IEN)
145 écoles (31%) : axes validés par l’IEN
1 école : projet totalement validé

Formation des directeurs

Plan de formation Fordir 2022 :

1ère session en juin 2022, 2e session en septembre-octobre 2022, 3e session : 7 jours sur mars-avril 2023, 4e session : 4 jours mai-juin 2023.

Formation des faisant fonction  (30 stagiaires, dont 19 ont demandé leur inscription sur LADE) : 2e journée le 2/2/2023.

Formation des candidats à la LADE (liste d’aptitude à la direction d’école) : 34 stagiaires

12 jours de formation, dont 4 mercredis (journée entière).

Le SNUDI-FO s’est adressé à Mme la DASEN concernant la formation des candidats à la LADE : il ne peut y avoir de formation en dehors des ORS et sans rémunération (rappelons que cette formation est, depuis cette année scolaire, obligatoire pour être inscrit sur LADE). Le SNUDI-FO accompagnera donc les collègues concernés qui souhaiteront déduire les heures réalisées hors temps scolaire de leurs 108h annualisées.

 Semaine de la direction d’école

Elle se déroulera les 5, 6, 8 et 9 juin 2023.

Public :
– directeurs de 4 classes et plus, sur leur(s) journée(s) de décharge, sans récupération, sur la base du volontariat.
– directeurs de 1 à 3 classes de toutes les circonscriptions sauf celles de Tergnier et du Soissonnais (qui ont eu accès en 2022) : 1 journée, avec remplacement (hors contingent de jours de décharge), sur la base du volontariat.

Ateliers proposés : pilotage pédagogique d’une école, NEFLE, Evaluations d’écoles, Aspects juridiques (autorité parentale, faits établissements, protection fonctionnelle), apprendre ailleurs et autrement (classes de découverte, dispositifs vacances apprenantes), inclusion scolaire.

SCU (Service Civique Universel)
Dans l’Aisne en 2022-2023 : 69% des demandes de postes pourvues (56% en 2021-2022 et 45% en 2020-2021). 259 volontaires en service civique recrutés dans l’Aisne.

Le SNUDI-FO continuera à porter ses revendications :
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !