par SNUDI-FO | lundi 10 juin 2024 | Concours
Recrutement des professeurs des écoles :
une réforme qui remet en cause le statut et qui ne répond pas au manque d’attractivité du CRPE !
Le projet Belloubet, qui place le CRPE à Bac+3, répond-il aux revendications ? En aucun cas !
Ce concours serait proposé aux étudiants inscrits (dès la terminale, après avoir postulé sur Parcoursup) dans la licence « parcours préparatoire au professorat des écoles ».
Pour être admis, il faudrait avoir validé des tests durant l’année de L3 et réussir les épreuves orales d’admission. Quant aux étudiants qui auraient suivi une autre licence disciplinaire, ils devraient, eux, passer les épreuves écrites du concours !
Ainsi, un même niveau de diplôme n’ouvrirait pas les mêmes droits au concours !
Les lauréats du concours seraient des contractuels et non des stagiaires ! C’est donc un véritable parcours du combattant qui se met en place pour devenir professeur des écoles !
Pour le SNUDI-FO, cette réforme ne satisfait pas les revendications des personnels et ne permettra pas de répondre au manque d’attractivité du CRPE.
Le SNUDI-FO revendique :
– la mise en place de concours exceptionnels immédiats à Bac+3 dans les académies de Créteil, de Guyane et de Versailles !
– le recrutement d’enseignants fonctionnaires stagiaires sur la liste complémentaire à hauteur des besoins !
– le retrait de la réforme Belloubet et le retour à un concours à Bac+3 avec titularisation à Bac+4 !
240514 Communiqué SNUDI-FO concours
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par FNEC FP-FO | samedi 1 juin 2024 | Concours, Formations
La réforme de la formation des enseignants est inacceptable, le maintien de l’existant aussi :
Abrogation de la masterisation !
Les maquettes de la réforme, notamment la passation du concours en 3e année et les modifications de statuts de corps, ont été présentées ces derniers jours.
Mais cette « réforme » charrie de nombreuses attaques :
– un concours qui ne donne pas accès au statut de la Fonction publique,
– un barrage supplémentaire post-concours puisque le passage de M1 en M2 pourra être interdit,
– l’inégalité devant le concours de PE,
– des exigences de préparation qui ne peuvent que décourager,
– un « engagement » de quatre ans post-titularisation,
– la formation professionnelle initiale pourrait être transférée à n’importe quelle structure, y compris privée !
Le Ministère prétend résoudre le manque d’attractivité par le retour à un concours à Bac+3…Mais au final, le Gouvernement maintient la masterisation des concours ! En réalité, tout est fait pour détourner du concours, pour accroître encore la contractualisation !
Pour la FNEC FP-FO et tous ses syndicats, de la maternelle au Supérieur, ce qu’il faut c’est :
– Abandon de la masterisation et du master d’enseignement « MEEF »,
– Recrutement par concours dès la Licence avec une véritable formation professionnelle après le concours sous statut de fonctionnaire à plein temps,
– Egalité de tous les diplômés de Licence face aux concours.
Concours
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 10 mai 2024 | Concours, Formations
Réforme de la formation des enseignants et des concours :
une attaque d’ampleur contre le recrutement sous Statut !
Le projet présenté le 6 mai serait applicable dès la rentrée de septembre 2024 : le gouvernement veut aller vite pour une réforme aux dégâts multiples.
Pour tous, le maintien de la « masterisation » et la remise en cause du Statut de fonctionnaire !
Les lauréats de concours (à BAC+3) ne seront pas fonctionnaires : ils seront simplement « indemnisés » en M1 (900 €), puis étudiants fonctionnaires stagiaires de M2, rémunérés à 1 800 euros. La titularisation est sous réserve de l’obtention du master.
Pour les PE, la mise en place de pseudo-licences, dites « PPPE » : pour ceux qui échoueraient aux tests ou au concours, il n’y a aucune possibilité de poursuivre en master disciplinaire. Pour valider le concours, il faudra valider des tests durant l’année de L3 et réussir les épreuves orales d’admission.
La FNEC FP-FO dénonce ce passage en force, ce nouveau 49.3 sur les concours et la formation des enseignants, en totale concordance avec le projet Guerini sur la Fonction publique, qui implique la disparition des catégories et des statuts de corps.
Ce projet ne doit pas voir le jour ! La FNEC FP-FO en demande le retrait !
REFORME CONCOURS
Communiqué à télécharger :
Be
par FNEC FP-FO | mercredi 10 avril 2024 | Concours, Formations
Concours et formation des enseignants : un projet inacceptable !
Les «écoles normales du XXIe siècle» arrivent ! Ce n’est ni plus ni moins que la poursuite de la destruction de la formation disciplinaire des enseignants et des concours eux-mêmes.
« Masterisation » maintenue, même s’il est prévu de placer le concours à Bac+3 ! C’est le maintien d’un véritable parcours du combattant pour les apprentis enseignants, avec des exigences multiples venues de toute part…
Les « fonctionnaires » lauréats de concours seront rémunérés à 900 € par mois !
Le projet prévoit que les étudiants en licences « PPPE » soient dispensés du passage des épreuves d’admissibilité. C’est l’instauration officielle de l’inégalité d’accès au concours.
Premier degré : des pseudo-licences n’attesteraient en réalité de la maîtrise d’aucune discipline. Les « savoirs fondamentaux » n’y représenteraient que 50 % de l’enseignement. Pour ceux qui ne réussiront pas le concours, elles rendront de plus presque impossible toute poursuite d’études en master.
…Et tout ceci devrait être mis en place d’ici la rentrée de septembre ! C’est inenvisageable !
Ce projet inacceptable s’inscrit totalement dans les annonces du ministre Guerini pour la liquidation des statuts de corps et du Statut général de la Fonction publique.
La FNEC FP-FO revendique l’ouverture de négociations et maintient sa revendication d’abrogation.
Concours et formation
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | mardi 5 septembre 2023 | Concours
Abroger la masterisation et revenir aux Ecoles normales
ou supprimer les concours et s’attaquer au Statut ?
S’’agit-il de rétablir les Ecoles normales ?
S’agit-il de remettre en cause la masterisation et le recrutement à Bac+5 ?
S’agit-il seulement de « planifier des besoins » avec le recours à des contractuels dès le Bac, de remettre en cause les statuts des personnels et le fonctionnement de l’Ecole publique, la même pour tous ?
Pour sa part, la FNEC FP-FO a voté en 2009 contre les décrets sur la masterisation dans les instances nationales*, et ne cesse de revendiquer le retour au recrutement par concours à Bac+3, et donc l’abandon de la masterisation, maintenue coûte que coûte par les ministres de l’Education nationale qui se sont succédé, y compris les ministres des différents gouvernements Macron.
La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements et les services dès la rentrée, à établir toutes leurs revendications, notamment en termes de postes et de personnels, et à prendre toutes les initiatives pour les faire valoir.
(*) : Lors de l’examen des textes sur la mastérisation, seule FO a non seulement voté contre chacun des projets de décrets, mais maintenu son exigence de maintien du recrutement à bac+3 sans mastérisation de la formation.
FNEC FP FO
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | lundi 3 juillet 2023 | Concours
Montreuil, le 1er juillet 2023
La FNEC FP-FO a pris connaissance des propos de ministre Ndiaye interviewé par le journal « Le Monde » : « Je souhaite placer le concours de professeur des écoles à bac + 3 sans renoncer à la mastérisation. Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. Cela attirera davantage de candidats, notamment des étudiants défavorisés, nos futurs « hussards noirs de la République ». Ainsi, nous dissocions l’obtention du diplôme et le concours. Même si rien n’est encore tranché, nous espérons mettre cette réforme en œuvre en 2025. »
Ainsi, il aura fallu plus de 10 ans aux différents gouvernements pour tirer le bilan du désastreux passage des concours de recrutement de professeurs des écoles de Bac+3 et Bac+5, conséquence de la mise en place de la masterisation à laquelle la FNEC FP-FO s’était opposée, qui a considérablement réduit le nombre de candidats.
Il aura fallu que dans plusieurs académies (Créteil, Guyane, Versailles), des centaines de places aux concours de recrutement de professeurs des écoles soient non pourvues pour que le ministère remette enfin en cause le concours à Bac+5.
La FNEC FP-FO s’interroge : pourquoi le ministre n’étend-il pas sa réflexion au 2nd degré alors que les résultats du CAPES, rendus publics le 30 juin, font apparaître un fiasco de 861 postes non pourvus, dont 250 en mathématiques (24%), 149 en lettres modernes (20%), 119 en langue vivante étrangère allemand (58%), 108 en physique-chimie (25%), 93 en lettres classiques (69%), 67 en langue vivante espagnol (21%), 56 en éducation musicale (42%) ?
Par ailleurs, comment comprendre les propos du ministre « Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. » Avec quel statut pour les lauréats du concours ? Fonctionnaires stagiaires avec une réelle formation rémunérée de deux ans avant la première prise de poste ? Ou contractuels affectés en classe pour se former sur le tas et permettre de masquer les suppressions de postes ?
Quoi qu’il en soit, la mise en place immédiate du concours de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 est une nécessité absolue qui s’est imposée au ministre.
Pour la FNEC FP-FO, l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice devrait également s’imposer à ce gouvernement pour permettre l’augmentation du nombre de candidats aux concours, tant l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires, et particulièrement des personnels de l’Education nationale, n’est pas étranger au manque de candidats !
Et ce n’est pas avec son pacte « travailler plus pour perdre moins » – rejeté par les personnels en témoignent les centaines de motions et de pétitions rédigées dans les écoles, les établissements, les réunions syndicales – qu’il va susciter un afflux de candidatures aux concours !
La FNEC FP-FO demande audience au ministre Ndiaye sur la base des revendications suivantes :
– l’abandon de la masterisation et particulièrement du master d’enseignement « MEEF » ; – l’abrogation de la loi Blanquer et l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré professionnalisation » ;
– le retour au recrutement par concours après licence (Bac + 3/Bac + 4 pour les agrégés) avec une véritable formation sous statut et la reconnaissance d’une équivalence Bac+5 après titularisation ;
– l’établissement de véritables listes complémentaires, dans tous les corps et dans toutes les académies pour pourvoir tout au long de l’année à la vacance des postes ;
– la mise en place de concours exceptionnels partout où c’est nécessaire ;
– le retrait du « pacte » et l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice.
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