Compte-rendu du GT 1 sur le remplacement

Compte-rendu du GT 1 sur le remplacement

Un groupe de travail sur le remplacement s’est réuni ce jeudi 16 octobre 2025 à la DSDEN 02. Deux autres GT auront lieu durant l’année scolaire. Il a réuni les organisations syndicales et des membres de l’administration. Le 1er groupe de travail a permis de faire un état des lieux du remplacement dans notre département.

Présents :

Administration : M. Bouvet (Secrétaire Général), Mme Moreschi-Joly (Secrétaire Générale Adjointe et cheffe de la DIPRED), Mme Zanbrecher (IEN du Laonnois), Mme Barreyat (Secrétaire circonscription de Laon) M. Pipar (CPD Formation continue), Mme Grabsky (Gestionnaire zone Nord des TRD), M. Thébault (Dipred – Gestion individuelle)

Organisations syndicales : SNUDI-FO 02 : Lauren Veys et Julien Schneider  /   FSU-SNuipp : 2 / SNALC : 1 / SE-Unsa : 1 / SGEN-CFDT : 1

 

Propos introductifs de M. Bouvet :

Un GT académique sur le remplacement aura lieu le 4 novembre 2025.

Dans le département de l’Aisne, il y aura 2 autres GT prévus pour le moment : 24 novembre 2025 et 12 février 2026.

Le cadre réglementaire du remplacement est prévu dans la circulaire du 15 mars 2017 et aussi dans la loi de la transformation publique du 6 août 2019.

Objectif majeur du remplacement : continuité pédagogique des élèves.

Statistiquement (nationalement), 10% des classes sont à remplacées par jour et il y a 9% d’enseignants remplaçants.

L’application ANJARO a été abandonnée au profit d’un développement plus accru d’ARIA (application actuelle). Elle intègre de nouvelles fonctionnalités dont l’envoi de SMS qui reste bien facultatif.

Nouveauté : la répartition des élèves dans les autres classes en cas d’absence de remplacement vaudra continuité pédagogique (mais cela ne comptera pas à 100% dans les statistiques, il y aura une pondération).

Le SNUDI-FO 02 dénonce cette façon de faire qui améliora de facto les statistiques de remplacement alors qu’en réalité les conditions de travail des collègues seront dégradées.

Le problème des formations des remplaçants est évoqué. Il y a de grosses carences dans les animations pédagogiques à destination exclusive des remplaçants.

Présentation de l’Etat général du remplacement dans l’Aisne :

Il y a 205 TRD (gérés en 2 zones NORD et SUD) , 60 TRP (gérés par les circonscriptions) et 16 modulateurs REP+.

C’est l’application «ARIA+» qui et utilisée par les services (aussi bien pour les circonscriptions que pour les gestionnaire zone NORD et SUD).

Chez les remplaçants il y a environ 15% d’absence.

Les absences médicales sont prioritaires. La DASEN ne s’y opposera pas (sauf abus).

La dématérialisation est prévue (à plus ou moins moyen terme). Le temps de traitement d’une semaine pour les demandes d’autorisation d’absence  semble être court.

Efficacité du remplacement dans l’Aisne :

  • – 78,40% de taux de remplacement en 2023/2024
  • – 80,74 en 2024/2025

Tout cela est en retrait de la moyenne académique.

Pour 2025/2026 on est à 95% en ce début d’année scolaire.

Ces chiffres sont scrutés par le Ministère.

Le Ministère veut revoir le remplacement avec un seul type de remplaçant pour 2026.

Bouvet ne s’avance sur le basculement des TRP en TRD…il nous renvoie au prochain GT du 24 novembre 2025 car entre temps il y aura eu le GT académique du 4 novembre 2025 avec certainement des annonces.

A suivre…

Le SNUDI-FO 02 s’oppose à ces annonces  et  revendique : 

  • – Création de tous les postes de titulaires remplaçants nécessaires !
  • – Augmentation des ISSR d’au moins 10% tout de suite et l’indexation des ISSR sur l’inflation !
  • – Respect des distances réellement parcourues parfois minorées par le distancier ARIA !
  • – Versement des primes REP et REP+ du 1er au dernier jour du remplacement !
  • – Maintien ou rétablissement des différentes spécificités de TR (ZIL, brigades…) !
  • – Arrêt du recours aux titulaires remplaçants pour suppléer à des postes laissés vacants !
  • – Maintien ou rétablissement de la gestion du remplacement par les circonscriptions !
Manque d’AESH :  les gouvernements Macron  amplifient les économies budgétaires  sur le dos des plus fragiles

Manque d’AESH : les gouvernements Macron amplifient les économies budgétaires sur le dos des plus fragiles

Le manque d’AESH dans les écoles est saisissant en cette rentrée : rares sont les écoles qui sont épargnées par cette pénurie !

La généralisation des notifications mutualisées au détriment des notifications individuelles va d’ailleurs dans ce sens… Quelle honte !

Les pôles d’appui à la scolarité (PAS) n’ont-ils pas comme objectif de réduire encore plus l’accompagnement dû aux élèves concernés !

Face à la situation intenable subie par les personnels (AESH comme enseignants), mais aussi les élèves, il est urgent que les revendications soient satisfaites !

Le SNUDI-FO invite les AESH mais aussi l’ensemble des personnels à participer nombreux aux réunions initiées par ses syndicats départementaux afin de décider de toutes les initiatives de mobilisation pour faire valoir les revendications !


250925 communique SNUDI-FO manque AESH


Communiqué à télécharger :

Manque d’AESH :  les gouvernements Macron  amplifient les économies budgétaires  sur le dos des plus fragiles

Indemnités REP / REP + pour les AESH

La FNEC FP-FO se bat contre la précarité que les AESH subissent.  Elle exige depuis 2015 la fin de la discrimination à la prime REP/REP+ dont elles font l’objet. 

Le 16 juillet 2025, le Conseil d’État a jugé que l’exclusion des AESH (en REP et REP+) de l’indemnité de sujétions était de nature à créer une différence de traitement. Il juge qu’il est nécessaire d’enjoindre à l’Etat de verser une indemnité permettant de rétablir l’égalité de traitement, au titre de la période comprise entre le 1er septembre 2015 et le 31 décembre 2022 inclus. Les montants alloués incluront une majoration au titre des intérêts de nature à réparer le retard dans le versement des sommes dues. Le versement interviendra dans un délai de six mois à compter de la présente décision.

La FNEC FP-FO demande à Mme la Ministre de reconnaître ce droit à l’ensemble des AESH qui pourraient y prétendre et de procéder au versement des sommes dues.


FNEC FP-FO AESH


Courrier à télécharger :

listes complémentaires et contractuels : le compte n’y est pas !

listes complémentaires et contractuels : le compte n’y est pas !

Montreuil, le 3 juillet 2025

A l’attention de
Madame la ministre de l’Education nationale

Objet : listes complémentaires des concours de recrutement de professeurs des écoles et renouvellement des enseignants
contractuels des écoles publiques

Madame la ministre,

Le SNUDI-FO a pris connaissance des résultats des concours de recrutement de professeurs des écoles. Cette année, seuls 345 candidats aux concours sont inscrits sur les listes complémentaires contre 1105 l’année dernière soit une baisse de 69% !

Cet état de fait n’a rien à voir avec le niveau des candidats puisque, par exemple, dans l’académie de Toulouse, le dernier candidat inscrit sur la liste complémentaire a une moyenne de 12,3. Il est la conséquence de choix budgétaires.

Cette limitation des places sur les listes complémentaires est inacceptable alors que le manque d’enseignants est manifeste dans les départements.

Vous n’êtes pas sans savoir par exemple qu’un rapport sénatorial vient de confirmer l’état désastreux du remplacement des  enseignants absents dans les écoles : en 2023-2024, le nombre de demi-journées non remplacées s’élevait à 1 630 163 contre 1 095 001 en 2018-2019 soit une hausse de 49% !

Nous vous demandons donc que la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires soient immédiatement recrutés en tant que professeurs des écoles stagiaires et que l’ensemble des listes complémentaires soient réabondées de manière à permettre aux recteurs de recruter dès maintenant des enseignants fonctionnaires d’Etat supplémentaires.

Au moment où vous réduisez drastiquement le nombre de places sur les listes complémentaires, nous constatons également que dans plusieurs départements, les enseignants contractuels dans les écoles publiques ne sont pas renouvelés. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, 125 enseignants contractuels n’ont pas été reconduits, chiffre qui s’ajoute aux 78 démissions de ces mêmes enseignants contractuels. Dans le Puy-de-Dôme, 40 enseignants contractuels sur 65 ne sont pas renouvelés.

Il semblerait que même ces personnels, précaires et sous-payés, coûtent désormais trop cher !

Le SNUDI-FO exige de votre part le renouvellement de tous les contractuels qui le souhaitent ainsi que la mise en place d’un plan de titularisation leur permettant d’intégrer le statut de la Fonction publique.

A ne pas réabonder massivement les listes complémentaires, à ne pas reconduire les enseignants contractuels, vous prendriez la responsabilité d’une rentrée catastrophique du fait du manque d’enseignants dans les écoles, tout ceci dans un contexte marqué par les 670 suppressions de postes et les milliers de fermetures de classes actées par votre gouvernement, suppressions de postes et fermetures de classes dont nous revendiquons l’annulation tout comme nous exigeons la création de postes à hauteur des besoins.

Pour le SNUDI-FO, il est plus que temps d’en finir avec les économies sur le dos de l’Ecole publique, du droit à l’instruction des élèves et des conditions de travail des personnels. Le SNUDI-FO continuera d’être au côté de tous ceux qui, personnels comme parents d’élèves, se mobilisent pour défendre l’Ecole publique.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées.

Frédéric Volle, secrétaire général du SNUDI-FO


Courrier à télécharger :

Evaluation des directeurs

Evaluation des directeurs

La circulaire du 20 mars 2024 relative aux modalités d’évaluation des directeurs d’école est parue au BO du 11 avril (https://www.education.gouv.fr/bo/2024/Hebdo15/MENH2407075C)

Cette évaluation prend la forme d’un entretien professionnel qui sera réalisé au plus tard après trois ans d’exercice dans ses fonctions, puis au moins une fois tous les cinq ans. Pour les directeurs d’école en fonction qui justifient au 1er septembre 2023 d’au moins trois années de fonction continue, ils seront évalués au plus tard dans les cinq ans.

La circulaire rappelle que : « L’entretien professionnel s’effectue sans préjudice des rendez-vous de carrière organisés au titre de leur appartenance au corps des professeurs des écoles. Si, sur une même année scolaire, un rendez-vous de carrière et un entretien professionnel sont programmés, l’entretien professionnel est reporté à l’année suivante. »

Pour rappel, comme pour les rendez-vous de carrière :
– Le directeur est informé avant le début des vacances d’été de la programmation d’un entretien professionnel pour l’année scolaire à venir.
– La date de cet entretien lui est notifiée au plus tard quinze jours calendaires avant la date de celui-ci. A noter cependant que cet entretien se déroule en dehors des heures de classe, en dehors du temps de décharge de direction ou des obligations de service.

Basé sur le référentiel métier des directeurs d’école, l’entretien professionnel porte sur :
« 1° la maîtrise des fonctions occupées et les compétences mises en œuvre aux conditions d’organisation et de fonctionnement du service dont il relève ;
2° les besoins de formation du directeur d’école compte tenu de son expérience professionnelle, la spécificité de l’école dont il assume la direction et des besoins qu’il exprime. « 

L’entretien fait l’objet d’un compte rendu écrit.
Le compte-rendu de cet entretien est établi à l’aide d’un formulaire spécifique (voir ci-joint), évaluant notamment :
– Les compétences pédagogiques (animation, pilotage, coordination des projets et de l’équipe pédagogique, etc.)
– Les compétences relationnelles avec les familles, les représentants légaux des élèves.
– Les compétences relationnelles avec les représentants élus des parents d’élèves, les partenaires de l’école (élus, associations, etc.)
– Les compétences organisationnelles relatives au fonctionnement de l’école.

Il est signé par l’IEN de la circonscription. Il comporte une appréciation générale exprimant la valeur professionnelle du directeur d’école.
Le compte rendu est notifié au directeur d’école, qui peut, dans un délai de 30 jours calendaires, formuler des observations par écrit dans la partie du compte rendu réservée à cet effet.
Le directeur d’école adresse le compte rendu à l’IEN qui a conduit l’entretien au plus tard au terme de ce délai.
Le compte rendu de l’entretien professionnel est visé par le DASEN, qui peut formuler, s’il l’estime utile, ses propres observations.
Le compte rendu de l’entretien professionnel est ensuite notifié à l’agent, qui le signe pour attester qu’il en a pris connaissance et en fait retour à l’autorité hiérarchique qui le verse à son dossier.

Modalités de recours

Le directeur d’école peut saisir le DASEN d’une demande de révision du compte rendu de l’entretien professionnel. Ce recours hiérarchique est exercé dans un délai de 15 jours francs suivant la notification à l’agent du compte rendu de l’entretien.
Le DASEN qui a été saisi notifie sa réponse dans un délai de quinze jours francs suivant la réception de la demande de révision du compte rendu de l’entretien professionnel.
La CAPD peut demander, sur requête de l’intéressé, et après exercice d’un recours hiérarchique, la révision du compte rendu de l’entretien professionnel à l’autorité saisie de ce recours.
Elle doit être saisie dans un délai d’un mois suivant la réponse formulée dans le cadre du recours par l’autorité hiérarchique compétente.
Puis, les services des DSDEN communiquent à l’agent le compte rendu définitif de l’entretien professionnel.

Le SNUDI-FO revendique l’abandon de l’évaluation des directeurs ainsi que de la loi Rilhac et de tous ses textes d’application.

Manque d’AESH :  les gouvernements Macron  amplifient les économies budgétaires  sur le dos des plus fragiles

AESH : quelques réponses du nouveau DRH

Le nouveau directeur des ressources humaines, Christophe Guéhin, a rencontré des représentants de la FNEC FP-FO le mercredi 25 juin. La FNEC FP-FO en a profité pour l’interroger sur les problèmes que rencontrent les AESH sur :

– les jours de fractionnement : il y a encore de très nombreuses académies qui ne respectent pas la possibilité pour les AESH de poser librement leurs 2 jours de fractionnement. Certaines le refusent tout simplement, d’autres indiquent que c’est à prendre pendant les vacances, sur le temps libéré ou d’autres exigent que les demandes soient motivées. Toutes ces entraves ne sont pas réglementaires et la FNEC FP-FO demande, encore et encore d’intervenir pour faire respecter le droit.

Le DGRH confirme que les 2 jours de fractionnement peuvent être pris librement.

La FNEC FP-FO en prend acte, à nouveau, mais quand aussi peu d’académies respectent le droit, on peut s’interroger sur la volonté réelle de le faire respecter.

Le DGRH indique que des nouvelles consignes seront données aux académies.

 

– Subrogation : la FNEC FP-FO intervient à nouveau pour que la subrogation se mette en place dans les académies pour les AESH en cas d’arrêt maladie. Toucher un trop perçu et devoir le rembourser par la suite met ces personnels qui sont souvent dans une grande précarité en difficulté. Il y a bien souvent des prélèvements directs sur salaire qui rendent impossible le remboursement dans certaines situations. Des situations concrètes d’AESH du 93 sont évoquées. La réponse qui a été faite précédemment à savoir qu’il n’était pas prioritaire de mettre en place la subrogation puisque les services étaient en train de mettre en place la protection sociale complémentaire (PSC) n’est pas entendable. La FNEC FP-FO dénonce le manque de personnel administratif et rappelle qu’il appartient à l’employeur d’embaucher les personnels nécessaires pour les tâches à accomplir.

Le DGRH s’engage à la mettre en œuvre rapidement après étude des difficultés techniques.