Les recteurs, les IA-DASEN expliquent, à l’heure actuelle, que le dispositif mis en place en 2020 « pas de fermetures de classes dans les communes de moins de 5000 habitants sans accord du maire » ne serait pas reconduit. Mais, face à l’amplification des mobilisations locales, le gouvernement et le ministère se retrouvent sous pression
Ainsi, la secrétaire d’Etat à l’Education prioritaire Nathalie Elimas, s’exprimant au nom du ministre Blanquer, répond à un Sénateur mercredi 3 février lors des questions au Sénat : « Depuis la rentrée 2020, aucune fermeture de classes ne s’est faite dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire. Il n’y a pas de raison que cela change. Le travail fin est en cours avec tous les élus en ce sens. »
Force est de constater que, dans les Comités Techniques qui se sont tenus dans les départements en cette fin de la semaine, les IA-DASEN ne semblaient pas être au courant de cette information.
Pour la FNEC FP-FO, il serait incompréhensible que l’engagement pris par la secrétaire d’Etat ne soit pas respecté : aucune classe dans les communes de moins de 5000 habitants ne doit être fermée !
La FNEC FP-FO a adressé un courrier au Ministre en ce sens (en téléchargement ci-dessous).
La FNEC FP-FO revendique l’annulation de toutes les suppressions de postes et fermetures de classes !
Le SNUDI-FO 02 et sa fédération (la FNEC FP-FO) s’engagent pleinement pour les AESH !
La stagnation des salaires est un véritable camouflet pour les AESH ! D’un côté, c’est la généralisation des PIAL avec la dégradation des conditions de travail et de vie ainsi que l’alourdissement de la charge de travail ; de l’autre, c’est un salaire indigent.
Depuis des mois, la FNEC FP-FO intervient en direction du ministre pour exiger l’ouverture de négociations salariales pour les AESH.
La FNEC FP-FO de l’Académie d’Amiens (dont le SNUDI-FO 02 fait partie) s’est directement adressée au Recteur pour demander la mise en place rapide de discussions autour de ce sujet.
Suite à notre demande, le Recteur a convoqué un groupe de travail relatif aux AESH le 18 février 2021 !
Nos revendications seront très claires, et nous nous baserons sur ce que notre syndicat a obtenu dans d’autres académies, comme celle de Poitiers :
» A l’occasion d’une discussion dont nous sommes à l’origine sur la mise en place d’une nouvelle grille salariale, le Rectorat de Poitiers a retenu et fait voter en CTA une grille salariale tenant compte des propositions de notre fédération, la FNEC FP-FO. »
Cette nouvelle grille salariale permet par exemple :
– Aux AESH en CDD d’atteindre le niveau 2 au bout d’un an de contrat et le niveau 3 au bout de 2 ans supplémentaires alors que dans la grille précédente ils restaient pendant 6 ans au niveau plancher.
– Aux AESH en CDD depuis 6 ans de passer au niveau 4 alors que dans l’ancienne grille ils ne passaient au niveau 2 qu’au bout de 6 ans.
– Aux AESH en CDI de passer au bout de 3 ans au niveau 5 alors que dans l’ancienne grille ils ne passaient au bout de 3 ans qu’au niveau 3.
Nous nous battrons pour obtenir au moins les mêmes satisfactions dans notre académie d’Amiens. Nous vous tiendrons informés des suites du groupe de travail du 18 février 2021.
La FNEC FP-FO revendique pour les AESH : – Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH ! – Un temps complet à 24h toutes tâches comprises ! – L’augmentation immédiate des salaires à hauteur de 183€ maintenant tout de suite, comme pour les personnels de la Fonction publique hospitalière ! – L’abandon des PIAL !
Les mobilisations se poursuivent et s’amplifient contre les fermetures de classe, notamment en milieu rural mettant ainsi le ministère et le gouvernement sous pression.
Ainsi, la secrétaire d’Etat à l’Education prioritaire Nathalie Elimas, s’exprimant au nom du ministre Blanquer, répond à un Sénateur mercredi 3 février lors des questions au Sénat : » Depuis la rentrée 2020, aucune fermeture de classes ne s’est faite dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire. Il n’y a pas de raison que cela change.Le travail fin est en cours avec tous les élus en ce sens.«
Interrogée par un journaliste après la séance, elle confirme : « Nous ne fermons ni école ni classe dans les petites villes de moins de 5000 habitants sans accord du maire.«
Le SNUDI-FO 02 ne manquera pas de demander un éclaircissement à l’ IA-DASEN sur cette question.
Le ministre annonce la création de 2489 postes à la rentrée prochaine mais au final, dans les départements, cela aboutit le plus souvent à une avalanche de fermetures de classes et de fusions d’écoles.
C’est d’autant plus vrai enzone rurale puisque les IA-DASEN et recteurs indiquent que le dispositif visant à ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5.000 habitants sans l’accord du maire ne sera pas reconduit cette année.
Bref, la mise en place des TER « Territoires Éducatifs Ruraux » visant à encourager l’ingérence des élus locaux dans l’Ecole publique se généralise en se basant sur la confusion entre activités scolaires et activités périscolaires.
D’un côté, le ministre prépare une véritable saignée dans les écoles rurales, et de l’autre il met en place des projets éducatifs de territoire (PEdT) puissance 10 !
Le SNUDI-FO pour sa part revendique l’abandon du dispositif des « Territoires Educatifs Ruraux » !
Le SNUDI-FO revendique la stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire !
Mardi 26 janvier, par la grève et la manifestation, les personnels de l’Education Nationale ont réaffirmé leurs exigences de créations massives de postes et de recrutement immédiat de personnels, en particulier les candidats au CRPE inscrits sur liste complémentaire, d’augmentation des salaires et leur rejet du Grenelle
Alors que se tiennent en ce moment dans les départements les opérations de carte scolaire pour septembre 2021 avec leur cortège de fermetures de classes, la colère qui s’est exprimée le 26 janvier ne retombe pas…
La colère continue de monter dans les écoles !
Les personnels et les parents d’élèves refusent les fermetures de classes prévues à la rentrée, ils veulent un recrutement immédiat de personnels sur liste complémentaire pour alléger les effectifs, pour assurer le remplacement des personnels en congé
Le SNUDI-FO soutient toutes les mobilisations en cours et invite ses syndicats départementaux à les multiplier, dans le cadre le plus unitaire possible.
La FNEC FP-FO lance, par l’intermédiaire de son Secrétaire Général, une invitation à une intersyndicale.
Le SNUDI-FO alerte depuis plusieurs mois les personnels sur le contenu de la proposition de loi Rilhac créant la fonction de directeur d’école qui, dans son article 1, indique : « Il (le directeur) bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. »
Cette proposition de loi s’articule parfaitement avec les groupes de travail du Grenelle. Ainsi, est annoncée une fusion des corps d’inspection du 1er et du 2nd degré, la disparition des IEN et des IA-IPR au profit « d’inspecteurs territoriaux
Et pendant ce temps, qu’en est-il des revendications des directeurs ?
A la revendication d’augmentation des quotités de décharge de toutes les écoles et de mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes, le ministre se contente de répondre en augmentant la décharge hebdomadaire de seulement 5,14% des directeurs !
Refusant de répondre à l’exigence d’une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), il ne consent qu’à pérenniser la prime de 450€ brut par an, soit 37,50€ brut par mois !
Enfin, toujours aucune aide administrative statutaire gérée par l’Education Nationale n’est prévue dans les écoles !
Le SNUDI-FO continuera à s’opposer à toutes ces contre-réformes qui visent à détruire le cadre de l’Ecole Républicaine et va prendre contact avec les autres organisations syndicales pour s’adresser au ministre en ce sens.