+ 1,5% : on reste loin du compte !

+ 1,5% : on reste loin du compte !

FO fonction publique constate que l’employeur public se refuse toujours à ouvrir de véritables négociations salariales à l’instar du secteur privé.

C’est donc lors d’une réunion intitulé « rencontres salariales 2023 » que le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé de manière unilatérale les choix du Gouvernement pour améliorer le pouvoir d’achat des agents publics.

Certaines mesures sont d’ordre général (+1,5% de la revalorisation de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023, attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024), d’autres sectorielles (prime de pouvoir d’achat, amélioration des conditions de transports).

Ces mesures restent largement insuffisantes et sont à la fois les conséquences de choix budgétaires, mais aussi d’absence de négociations qui pourtant seraient de nature à trouver un point de compromis.

FO Fonction publique condamne la différenciation des mesures, notamment la prime pouvoir d’achat qui reste facultative pour les agents de la Fonction publique territoriale car soumise au choix des élus, alors même que ces agents sont majoritairement en catégorie C, donc les moins bien rémunérés !

FO Fonction publique prend acte des mesures annoncées par le Gouvernement et restera extrêmement vigilante sur les éventuelles négociations concernant les carrières et la grille indiciaire.

FO Fonction publique rappelle que dans la Fonction publique, c’est le diplôme et la catégorie afférente qui fixent la grille indiciaire et en aucun cas l’emploi ou le métier.

A la suite de cette annonce unilatérale du Gouvernement, FO Fonction publique continue sans relâche de revendiquer l’ouverture immédiate de véritables négociations salariales.

C’est ainsi qu’en fin de réunion, nous avons obtenu une deuxième « rencontres salariales » avant l’été. Le ministre veut y décider quels éléments de la rémunération seront sujets à négociation.

Pour FO Fonction publique, traitement, point d’indice et carrières doivent obligatoirement être négociables.


FNEC FP-FO

Communiqué à télécharger :

+ 1,5% : on reste loin du compte !

Pouvoir d’achat : Rien de nouveau sous le soleil !

Une délégation de FO Fonction publique a été reçue par le Ministre, Stanislas GUÉRINI, et son cabinet le 23 mai 2023.

Pas d’annonce particulière du Ministre sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agents publics : il n’a pas laissé filtrer la moindre orientation.

FO Fonction publique rappelle que les fonctionnaires et agents publics doivent continuer de démontrer leur force et leur solidarité en répondant massivement à l’appel à la grève et aux manifestations contre la réforme des retraites le 06 juin 2023.


FO FP


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Ni « pacte », ni mesurettes indemnitaires !

Ni « pacte », ni mesurettes indemnitaires !

Avec leurs organisations syndicales, les personnels de l’Education nationale, aux côtés de l’ensemble des salariés, des retraités, de la jeunesse, sont mobilisés contre la réforme des retraites Borne-Macron depuis près de 4 mois. Leur détermination pour faire reculer le gouvernement reste intacte dans un contexte où l’effet combiné du gel durable de la valeur du point d’indice et de l’explosion des prix affaiblit considérablement le pouvoir d’achat de tous les collègues.

La FNEC FP-FO ne fait pas l’aumône pour les personnels, notre revendication c’est l’augmentation immédiate et sans contrepartie de la valeur du point d’indice a minima à hauteur de l’inflation et l’ouverture de discussions pour rattraper les pertes subies depuis le début des années 2000, (plus de 25 % de pouvoir d’achat en moins) !

Sur toutes les revendications, la FNEC FP-FO propose l’action commune aux autres organisations.


FNEC FP-FO

Communiqués FNEC FP-FO et Interfédéral à télécharger :

Ni « pacte », ni mesurettes indemnitaires !

Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Le président Macron a effectué ses annonces concernant les enseignants : le gouvernement entend poursuivre ses réformes et mettre en œuvre le « pacte » !

Le président Macron, avec son ministre Ndiaye, continue de proposer des augmentations indemnitaires (qui ne compteront donc pas pour la retraite). Cela correspondrait à une augmentation de 4 % en moyenne pour les enseignants, ce qui ne compense même pas l’augmentation de l’inflation de cette année ! Et toujours rien pour les autres personnels, en particulier les AESH et les AED !

Autre nouveauté de ces annonces : des missions à la carte ! On pourrait « choisir » 1, 2 ou 3 ensembles de missions. Chaque ensemble de mission serait rémunérée 1250 € brut annuel (3750 € brut annuel maximum donc).

La FNEC FP-FO n’accepte pas le plan Macron-Ndiaye d’éclatement de l’Education nationale !

FO revendique une revalorisation indiciaire pour tous les personnels, sans contrepartie !

Organisons un raz de marée populaire le 1er mai !


Pacte


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Protection sociale complémentaire (PSC) : vers la privatisation de la Sécu !

Protection sociale complémentaire (PSC) : vers la privatisation de la Sécu !

La destruction de la protection sociale collective à marche forcée !

Mardi 11 avril s’est tenue une réunion dans le cadre de l’accord de méthode venant délimiter les négociations du futur accord sur la protection sociale complémentaire (PSC).

La FNEC FP-FO a été la seule organisation syndicale à s’opposer à la signature de cet accord de méthode. Cela n’obère en rien la participation aux futures négociations sur la PSC ni l’obligation faite à l’employeur de participer à la couverture santé des agents.

FO défend une sécurité sociale pleinement opérationnelle, dotée d’un financement suffisant pour prendre en charge l’ensemble des soins de la population.

Faire reposer sur l’employeur et les agents une partie de la couverture santé favorise un système assuranciel tendant vers la privatisation de la Sécurité sociale.


23-04-13-protection-sociale-complementaire-la-FNEC-FP-FO-ne-signe-pas-laccord-de-methode

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Ni « pacte », ni mesurettes indemnitaires !

Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Les Lilas le 12 avril 2023

Madame la Première ministre,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale,

Nous nous adressons à vous solennellement au sujet de la revalorisation des personnels enseignants, CPE et Psy-EN discutée actuellement au ministère.

La crise de recrutement de personnels enseignants s’enracine comme le montrent les chiffres d’inscrit·es aux concours sur ces dernières sessions. Pour 2023, en dépit d’un prolongement de la période d’inscription, le nombre d’inscrit·es aux concours du second degré est en baisse de 18,5% et de 13,7% pour le concours du premier degré par rapport à 2021, dernière session représentative.

Par ailleurs, le nombre de ruptures conventionnelles a été multiplié par 5 en un an, passant de 296 en 2020 à 1 600 en 2021 selon le rapport annuel de la Fonction publique. Les démissions continuent d’augmenter. Ces données démontrent indéniablement une perte d’attractivité du métier qui pourrait s’avérer très problématique pour le service public d’Education dès la prochaine rentrée mais aussi à moyen terme.

Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur, et par certains aspects relèvent de la provocation. Après être revenus sur la promesse du candidat Emmanuel Macron qui s’était engagé à augmenter de 10 % sans contreparties toutes et tous les enseignant·es en janvier 2023, vous prévoyez des mesures salariales inacceptables. L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. Dans le contexte alarmant d’inflation installée, votre choix politique est loin de compenser un pouvoir d’achat en berne pour tous les personnels.

L’enveloppe allouée pour la partie socle doit être augmentée en conséquence et s’inscrire dans une logique pluriannuelle claire.

Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.

Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte se révèle être un outil qui fait primer des impératifs politiques sur toute autre considération en étant l’appui de la mise en place de réformes qui ne sont même pas encore concrétisées, comme au collège ou dans la voie professionnelle. Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle.

Les personnels de l’Education nationale sont très mobilisé·es contre le projet de réformes des retraites en pointant notamment l’injonction à travailler plus longtemps avec des salaires insuffisants et dans des conditions difficiles. Toutes nos organisations syndicales ont signifié leur désaccord avec la logique du pacte dans le cadre des discussions avec le ministère de l’Education nationale, notamment en quittant la réunion du 6 mars. Nous exigeons que le gouvernement en tire les conclusions qui s’imposent.

Madame la première ministre, Monsieur le ministre, l’Education nationale s’enfonce dans une crise sans précédent et vos réponses ne sont pas à la hauteur. Elles contribuent à nourrir une forme de colère et d’amertume chez nos collègues qui va laisser des traces profondes et durables dont vous porterez la responsabilité.

Tous les signaux montrent l’urgence d’une revalorisation salariale pour tous les personnels de l’Education nationale, dont certain·es comme les AESH vivent même sous le seuil de pauvreté.
L’agenda social du ministère prévoit certes des concertations pour quasi toutes les catégories de personnels, mais il y a des incertitudes majeures sur la capacité de l’État employeur à améliorer clairement la rémunération de certains personnels comme les assistant·es de service social, les infirmiers·ères et les ITRF. Les attentes des personnels sont fortes, les besoins du système éducatif ne le sont pas moins. Notre Ecole ne peut assurer ses missions dans de bonnes conditions en manquant toujours autant de personnels d’enseignement et de vie scolaire, de PsyEN, de personnels administratifs et ITRF, de personnels sociaux et de santé, d’AESH et d’AED. Elle ne peut fonctionner correctement avec autant de personnels, quel que soit leur métier, qui constatent le manque de reconnaissance financière de leur travail, le manque de considération pour leur engagement professionnel au service de la réussite des élèves.

Nous réaffirmons, ensemble, notre revendication d’une revalorisation ambitieuse et sans contreparties pour tous les personnels, qui doit s’appuyer sur un plan de financement pluriannuel.

Madame la première ministre, monsieur le ministre de l’Education nationale, nous vous demandons de vous saisir de ces enjeux importants qui conditionnent l’avenir de notre Pays au travers des personnels de l’éducation et de prendre les mesures à la hauteur.

Nous vous prions de croire, Madame la première ministre, Monsieur le ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.


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