Macron promulgue sa loi scélérate en douce à 4h du matin !

Macron promulgue sa loi scélérate en douce à 4h du matin !

Comme un voleur, Emmanuel Macron a promulgué cette nuit à 4 heures du matin sa réforme des retraites contre laquelle l’ensemble des syndicats unis avec 90% des salariés du pays se mobilisent depuis le 19 janvier. Cela illustre s’il en était encore besoin que Macron méprise les citoyens français ravalés au simple rang de sujets.

La FNEC FP-FO s’inscrit complètement dans la proposition de l’intersyndicale interprofessionnelle suite à la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel :

« L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».

Le combat va continuer pour le retrait et nous ferons céder Macron et son gouvernement !

C’est d’autant plus nécessaire qu’ils voudraient tourner la page en préparant les pires mesures contre l’Ecole publique : suppressions de classes, réforme du collège, mise en place du « pacte » avec les enseignants pourtant rejeté par toutes les organisations syndicales, réforme Grandjean des lycées professionnels… Le ministre Ndiaye a même osé publier l’arrêté supprimant la technologie en 6ème jeudi 13 avril.

La FNEC FP-FO appelle à préparer des réunions et des assemblées générales partout où c’est possible dès lundi matin, dans l’unité de tous à l’image de l’intersyndicale nationale, pour décider ensemble la grève jusqu’au 1er mai.

Elle appelle tous les personnels, vacances scolaires ou pas, à prendre part à toutes les initiatives appelées par les organisations syndicales pour gagner le retrait de cette loi scélérate et illégitime et faire valoir toutes les revendications.

Elle s’adresse aux autres fédérations syndicales pour leur proposer l’action commune.

Elle dépose un préavis de grève jusqu’au 1er mai inclus.


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Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP). L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai. C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme, l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

Paris, le 14 avril 2023.


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Macron promulgue sa loi scélérate en douce à 4h du matin !

Protection sociale complémentaire (PSC) : vers la privatisation de la Sécu !

La destruction de la protection sociale collective à marche forcée !

Mardi 11 avril s’est tenue une réunion dans le cadre de l’accord de méthode venant délimiter les négociations du futur accord sur la protection sociale complémentaire (PSC).

La FNEC FP-FO a été la seule organisation syndicale à s’opposer à la signature de cet accord de méthode. Cela n’obère en rien la participation aux futures négociations sur la PSC ni l’obligation faite à l’employeur de participer à la couverture santé des agents.

FO défend une sécurité sociale pleinement opérationnelle, dotée d’un financement suffisant pour prendre en charge l’ensemble des soins de la population.

Faire reposer sur l’employeur et les agents une partie de la couverture santé favorise un système assuranciel tendant vers la privatisation de la Sécurité sociale.


23-04-13-protection-sociale-complementaire-la-FNEC-FP-FO-ne-signe-pas-laccord-de-methode

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Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Les Lilas le 12 avril 2023

Madame la Première ministre,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale,

Nous nous adressons à vous solennellement au sujet de la revalorisation des personnels enseignants, CPE et Psy-EN discutée actuellement au ministère.

La crise de recrutement de personnels enseignants s’enracine comme le montrent les chiffres d’inscrit·es aux concours sur ces dernières sessions. Pour 2023, en dépit d’un prolongement de la période d’inscription, le nombre d’inscrit·es aux concours du second degré est en baisse de 18,5% et de 13,7% pour le concours du premier degré par rapport à 2021, dernière session représentative.

Par ailleurs, le nombre de ruptures conventionnelles a été multiplié par 5 en un an, passant de 296 en 2020 à 1 600 en 2021 selon le rapport annuel de la Fonction publique. Les démissions continuent d’augmenter. Ces données démontrent indéniablement une perte d’attractivité du métier qui pourrait s’avérer très problématique pour le service public d’Education dès la prochaine rentrée mais aussi à moyen terme.

Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur, et par certains aspects relèvent de la provocation. Après être revenus sur la promesse du candidat Emmanuel Macron qui s’était engagé à augmenter de 10 % sans contreparties toutes et tous les enseignant·es en janvier 2023, vous prévoyez des mesures salariales inacceptables. L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. Dans le contexte alarmant d’inflation installée, votre choix politique est loin de compenser un pouvoir d’achat en berne pour tous les personnels.

L’enveloppe allouée pour la partie socle doit être augmentée en conséquence et s’inscrire dans une logique pluriannuelle claire.

Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.

Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte se révèle être un outil qui fait primer des impératifs politiques sur toute autre considération en étant l’appui de la mise en place de réformes qui ne sont même pas encore concrétisées, comme au collège ou dans la voie professionnelle. Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle.

Les personnels de l’Education nationale sont très mobilisé·es contre le projet de réformes des retraites en pointant notamment l’injonction à travailler plus longtemps avec des salaires insuffisants et dans des conditions difficiles. Toutes nos organisations syndicales ont signifié leur désaccord avec la logique du pacte dans le cadre des discussions avec le ministère de l’Education nationale, notamment en quittant la réunion du 6 mars. Nous exigeons que le gouvernement en tire les conclusions qui s’imposent.

Madame la première ministre, Monsieur le ministre, l’Education nationale s’enfonce dans une crise sans précédent et vos réponses ne sont pas à la hauteur. Elles contribuent à nourrir une forme de colère et d’amertume chez nos collègues qui va laisser des traces profondes et durables dont vous porterez la responsabilité.

Tous les signaux montrent l’urgence d’une revalorisation salariale pour tous les personnels de l’Education nationale, dont certain·es comme les AESH vivent même sous le seuil de pauvreté.
L’agenda social du ministère prévoit certes des concertations pour quasi toutes les catégories de personnels, mais il y a des incertitudes majeures sur la capacité de l’État employeur à améliorer clairement la rémunération de certains personnels comme les assistant·es de service social, les infirmiers·ères et les ITRF. Les attentes des personnels sont fortes, les besoins du système éducatif ne le sont pas moins. Notre Ecole ne peut assurer ses missions dans de bonnes conditions en manquant toujours autant de personnels d’enseignement et de vie scolaire, de PsyEN, de personnels administratifs et ITRF, de personnels sociaux et de santé, d’AESH et d’AED. Elle ne peut fonctionner correctement avec autant de personnels, quel que soit leur métier, qui constatent le manque de reconnaissance financière de leur travail, le manque de considération pour leur engagement professionnel au service de la réussite des élèves.

Nous réaffirmons, ensemble, notre revendication d’une revalorisation ambitieuse et sans contreparties pour tous les personnels, qui doit s’appuyer sur un plan de financement pluriannuel.

Madame la première ministre, monsieur le ministre de l’Education nationale, nous vous demandons de vous saisir de ces enjeux importants qui conditionnent l’avenir de notre Pays au travers des personnels de l’éducation et de prendre les mesures à la hauteur.

Nous vous prions de croire, Madame la première ministre, Monsieur le ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.


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Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Et maintenant ils veulent privatiser l’École !

Le Sénat a étudié un nouveau projet de loi « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » qui, en 12 articles, concentre les attaques contre le Statut et l’École publique.

Ainsi, en pleine mobilisation contre la réforme Macron-Borne des retraites, les provocations de ce gouvernent et de ses alliés se font légion !

Ce projet de loi s’inscrit pleinement dans la perspective de réduire le coût du travail et faire des économies d’échelle.

La FNEC FP-FO refuse de voir l’École publique ainsi bradée au détour d’une loi initiée par le Sénat, tout comme elle refuse la contre-réforme des retraites, le « Pacte » Ndiaye, les suppressions de postes…

La FNEC FP-FO appelle les personnels à répondre à l’appel de l’intersyndicale en se mettant massivement en grève. 


Privatiser l'école


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Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Mouvement intra 2023 : ouverture du serveur le 31 mars 2023 (jusqu’au 13 avril)

Une réunion de présentation du mouvement intra-départemental 2023 a eu lieu, lundi 6 mars 2023 à la DSDEN 02. Elle avait pour but de présenter aux organisations syndicales les modalités du mouvement intra-départemental 2023.

Présents :

  • Madame Cousin, nouvelle cheffe de la DIPRED.
  • M.Bouvet (Secrétaire Général) et M. Fargues (DIPRED) représentaient l’administration
  • Julien SCHNEIDER représentait le SNUDI-FO
  • Autres OS :  FSU / SE-Unsa  / SNALC  / SGEN-CFGT

Le SNUDI-FO 02 rappelle son opposition à cette nouvelle forme du mouvement et  revendique l’abandon de tous les postes à profil, l’abandon des vœux zones ou vœux MOB,  l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique et le retour à un mouvement au barème, avec un contrôle exercé par les personnels via leurs représentants en CAPD.

La circulaire mouvement émane des LDG qui découlent du 26 janvier 2023 et un GT académique. Elles sont disponibles sur l’intranet dans la partie mobilité.

Le mouvement intra départemental est ouvert aux enseignants du 1er degré stagiaires ou titulaires qui doivent ou désirent changer d’affectation.

Les participants obligatoires sont :
-Les instituteurs et les professeurs des écoles, affectés à titre définitif dont le poste a fait l’objet d’une mesure de carte scolaire ;
– Les professeurs des écoles stagiaires en 2022 / 2023 ;
–  Les instituteurs et les professeurs des écoles actuellement affectés à titre provisoire ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles entrant dans le département suite au mouvement interdépartemental (hors mouvement PoP) ;
– Les instituteurs et les professeurs des écoles sollicitant leur réintégration au 1er septembre de l’année civile en cours après détachement, mise à disposition, disponibilité, congé parental ou congé de longue durée. Les demandes de réintégration doivent être faites pour l’ouverture du serveur SIAM.

Les fonctionnaires de catégorie A détachés dans le corps des professeurs des écoles ne sont pas autorisés à participer aux opérations de mobilité de leur corps d’accueil.

Les entrants dans le département devront participer au mouvement.

Calendrier du mouvement 2023 :

Modalités :

– 40 vœux et 2 vœux MOB (Mobilité obligatoire/vœu zone). Demande intersyndicale de n’avoir qu’un seul vœu MOB à faire  : acceptée par la DASEN (Harmonisation académique) => 1 SEUL vœu MOB !

Nouveautés mouvement 2023 :

  • – Il y aura plus de facilité pour classer ses vœux
  • – Amélioration de la lisibilité des zones

Barème général :

Ancienneté de fonction en tant qu’enseignant TITULAIRE du 1er degré au 1er septembre 2022

+ points de bonifications selon la situation

Bonifications :

Mesures de carte scolaire :

  • + 200 pts pour une fermeture d’un poste d’adjoint
  • + 250 pts pour la fermeture d’un poste de direction ou un changement de groupe d’un directeur si fermeture de classe
  • + 300pts si transfert de poste

Handicap :

+25pts de base si RQTH

ou +300pts pour l’amélioration de la qualité de vie au travail et situation bien particulière (bonifications valables aussi si enfant malade quelque soit l’âge ou conjoint en situation de handicap). Soumis à l’appréciation du médecin de prévention.

Il y aura d’autres bonifications à découvrir dans la circulaire mouvement.

En cas d’égalité de barème :

Les 3 premiers critères de départage sont :

  • – AGS
  • – Echelon  acquis
  • – Ancienneté dans l’échelon

Le DISTAS : discriminant en cas d’égalité avec les 3 premiers discriminants.

Cela affecte un numéro aléatoire à un candidat. Si les 3 premiers discriminants ne permettent pas de départager les candidats le DISTAS prend le relais : chaque candidat a donc un numéro et le plus grand ou le plus petit, à définir, passe devant l’autre collègue.

Cas particuliers des directions d’écoles :

  • – Je suis inscrit sur la liste d’aptitude 2021-2022-2023 : je postule sur les postes que je veux
  • – Je viens d’un autre département : je dois prévenir la DSDEN de  mon inscription sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 sur LADE d’un autre département et ai exercé au moins 3 ans : je dois  solliciter mon inscription de droit sur LADE
  • – Je suis inscrit avant 2021 mais je n’ai pas exercé de fonction de direction : pas d’affectation à titre définitif possible mais seulement à titre provisoire (nouveauté)
  • – Je n’ai jamais été sur LADE : je ne peux pas être nommé sur un poste de direction.

Accompagnement durant le mouvement :

Les IEN et la cellule mobilité (DIPRED et conseillère en mobilité) seront là pour conseiller les collègues.

Le SNUDI-FO 02 organise une RIS en visioconférence le jeudi 6 avril dès 17h, lors du mouvement pour vous aider à comprendre son fonctionnement.