La circulaire concernant le supplément familial de traitement (SFT) et un questionnaire relatif aux autorisations d’absence pour soins à enfant malade est arrivée sur I-Prof (à retrouver également en document joint).
Vous avez jusqu’au vendredi 6 décembre 2019 pour renvoyer les documents par mail ou voie postale (voir adresses dans la circulaire).
Circulaire :
Vendredi 4 octobre, une intersyndicale (SNUDI-FO 02, SNUIPP, UNSA 02) a été reçue par le DASEN et l’IA-Adjoint. L’objet de cette réunion était principalement l’exercice du droit syndical et le devenir les instances (CAPD promotion notamment). Le SNUDI-FO 02 en a également profité pour alerter le DASEN sur la souffrance au travail des collègues de plus en plus souvent confrontés à des violences de la part d’élèves en d’inclusion et non accompagnés par un ASESH.
Droit syndical :
Les discussions ont porté sur le formulaire de participation aux RIS (Réunions d’Information Syndicale) qui ne respecte pas la réglementation avec la non possibilité mentionnée de choisir de défalquer ces RIS des heures d’animations pédagogiques et des conseils d’école. Le SNUDI-FO 02 avait déjà interpellé le DASEN sur sa non-conformité à la réglementation lors de la CAPD de rentrée.
Décision : Le DASEN va refaire un formulaire en réintégrant la case «conseil d’école» mais refuse de rajouter celle des animations pédagogiques en présentiel. Cependant, il a réaffirmé sa volonté de respecter le droit syndical et a donné comme consigne à ses IEN de ne pas refuser les demandes de RIS en remplacement d’une animation pédagogique en présentiel.
Vous pouvez donc toujours participer aux RIS en retirant ces heures des animations pédagogiques en présentiel. La réglementation n’a pas changé, les heures de réunions d’information syndicale peuvent être déduites des 108 heures annualisées sauf APC.
N’hésitez à nous contacter si votre IEN n’applique pas les consignes du DASEN.
Devenir des instances :
Comme nous vous l’avions annoncé lors de nos stages et RIS de l’année dernière, à partir du 1er janvier 2020, la loi de transformation de la fonction publique réduit le rôle des CAPD en les vidant de leurs compétences. Elles n’auront donc plus pour rôle que valider (ou pas) les décisions de la hiérarchie sans le contrôle préalable des élus.
Le DASEN attend des informations du ministère et ne peut dire comment cela va se passer. Il a évoqué la tenue de groupes de travail comme cela se fait déjà mais sans certitude.
Une chose est certaine, pour cette année, la CAPD promotions ne pourra pas se tenir avant le 15 janvier 2020. En effet, les personnels qui n’ont pas pu bénéficier d’un rendez-vous de carrière en 2018/2019 alors qu’ils étaient éligibles, ont encore la possibilité d’en bénéficier jusqu’au 30 septembre . Leur appréciation finale sera émise le 15 octobre au plus tard. Ensuite, les délais de recours sont de 2 fois 1 mois, ce qui nous mène le 15 janvier.
Force Ouvrière dénonce depuis le début les conséquences catastrophiques qu’engendrerait l’application de la loi de transformation de la fonction publique. Adoptée durant l’été 2019, FO en demande l’abrogation et exige le maintien des CAPS, instance incontournable pour le maintien de l’équité entre les collègues
Collègues en souffrance :
Depuis le début de l’année scolaire, le SNUDI-FO 02 est contacté par de nombreux collègues qui se retrouvent dans des situations insoutenables, avec des élèves avec ou sans accompagnants qui sont ingérables : hurlement, crise, insultes, coups…
Lors de cette audience, nous avons alerté le DASEN sur ces situations et la souffrance des collègues confrontés à ces situations et qui se retrouvent dépourvus et perdus face à la gestion de ces cas et qui craquent.
Le DASEN a conscience des difficultés rencontrées et dit que les élèves sans accompagnant se comptent aujourd’hui en unités. Pour essayer d’aider les collègues, un partenariat est mis en place dans le nord du département avec l’ARS et des équipes mobiles pour venir en soutien.
Le DASEN envisage également d’ouvrir davantage de formation au CAPPEI option D.
Même si le DASEN a conscience des problèmes et des situations difficiles, rien n’est réellement fait pour venir en aide aux collègues qui se sentent seuls.
Le SNUDI-FO 02 engage les collègues à remplir une fiche RSST à chaque incident et à faire une demande de reconnaissance d’accident de travail pour les situations qui engendrent un arrêt de travail.
C’est avec beaucoup d’émotion que les personnels ont pris connaissance du décès de notre collègue directrice de l’école maternelle de Pantin (93) et du courrier qu’elle a laissé. Elle y décrit de manière très précise, avec un remarquable recul de quelqu’un qui a déjà pris une décision irrévocable, sa souffrance au travail. Elle y décrit, la surcharge de travail, l’amoncellement des tâches nouvelles, l’insupportable de la mise en oeuvre des réformes qui se succèdent :
– Travail les week-ends
– Stress lié à des nominations non effectuées par l’institution
– Peur de perdre une classe
– Tâches en doublon
– Outils informatiques extrêmement lourds à faire fonctionner
– Les relations de travail avec la hiérarchie
– Les difficultés avec les parents d’élèves
– La solitude du directeur
– Les aléas d’une école devenue un « lieu de vie » où l’on traite toute sorte de problèmes sauf ceux qui devraient être au centre de l’école : apprendre à lire, écrire et compter.
– La multitude des tâches allant des multiples réunions avec les différents acteurs à la rédaction de plan de sûreté, en passant par le travail de « management »
– Les relations difficiles avec le périscolaire
– La mise en oeuvre de réformes stupides, incohérentes et chronophages
– Les conditions matérielles insupportables dans lesquelles se trouvent l’école et les enseignants
– L’attitude de l’institution qui substitue le « pas de vague » à la protection qu’elle doit à ses agents
La situation ne peut plus durer. Après la disparition de plusieurs collègues ces derniers mois, rien ne semble vouloir bouger du côté du ministre hormis des communications médiatiques.
Depuis des années, la FNEC FP-FO tire la sonnette d’alarme en CHSCT. Les contre-réformes : les rythmes scolaires, les réformes du collège et du lycée, la loi Blanquer, l’évaluation PPCR, la territorialisation de l’Ecole de la république, les suppressions d’emplois… nuisent gravement à la santé des personnels. Le ministre s’est toujours refusé à ce que le CHSCT enquête. Le management à la France Telecom utilisé pour mettre en place les nouvelles lois (restructurations dans le cadre des régions académiques ou des regroupements d’écoles, d’établissements ou de services, fin des CAP et des CHSCT…) : tout doit être immédiatement stoppé.
La FNEC FP-FO s’associe à la demande de réunion d’un CHSCT Ministériel extraordinaire. Elle y défendra l’exigence d’une véritable politique de prévention primaire des risques professionnels qui passe par l’arrêt des contre-réformes mises en oeuvre ces dernières années. Elle exige du ministère qu’il publie le nombre de suicides du Ministère et qu’un vrai travail de prévention soit élaboré. Elle défend l’organisation d’enquêtes immédiates des CHSCT pour élaborer les mesures de prévention adéquates. Elle défend l’existence des CHSCT dont la loi de Transformation de la Fonction programme la suppression.
Ce que veulent les personnels, c’est que ça s’arrête ! Au moment où le gouvernement veut supprimer tous les régimes de retraites et baisser brutalement le montant des pensions, la FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir en AG pour poser les revendications et discuter de l’action qui permettra de mettre un coup d’arrêt à cette spirale destructrice.
Courrier et communiqué à télécharger :
Lundi 21 septembre, une de nos collègues, Christine, directrice à Pantin, a été retrouvée décédée sur son lieu de travail.
Le SNUDI-FO adresse toutes ses condoléances à sa famille et ses proches et s’associe à leur douleur.
Nous sommes tous sidérés par ce geste dramatique.
Les directeurs ont reçu une lettre de cette collègue expliquant les raisons de sa décision.
Ce sont bien les conditions de travail qui ont fait craquer Christine.
Il y a urgence : des mesures doivent être prises, des réponses apportées par le Ministère de l’Education Nationale.
Quelques jours avant la rentrée scolaire, le ministre Blanquer s’est répandu sur les ondes et les écrans en annonçant pour 2020 que les professeurs engrangeront 300 € bruts d’augmentation « en moyenne ». Ce qui reviendrait à 25 € par mois, soit 17 € nets, toujours en moyenne.
Communiqué à télécharger :
