Les élèves ont besoin de personnels qualifiés, pas de cours en ligne !

Les élèves ont besoin de personnels qualifiés, pas de cours en ligne !

Le ministre Jean-Michel Blanquer a délibérément désorganisé l’École et l’obligation scolaire a été bafouée :

– cours à distance,
– suppressions de milliers d’heures de cours,
– enseignants non remplacés,
– fermetures de classes,
– renvoi des élèves chez eux…

Le rôle de l’État est de garantir « l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture », et pourtant toutes les mesures qu’il prend accélèrent la commercialisation du service public d’Éducation nationale.


Nous appelons les parents d’élèves et les personnels à continuer de s’organiser ensemble pour porter les revendications en direction des autorités, et à mettre en discussion la question d’aller au ministère pour dire « STOP ! On n’accepte pas ! Rendez-nous les postes pour les élèves et laissez les enseignants enseigner ! »


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Listes complémentaires : le SNUDI-FO s’adresse au Ministre

Listes complémentaires : le SNUDI-FO s’adresse au Ministre

Il y a quelques jours ont été rendus publics les résultats des concours de recrutement des professeurs des écoles.

Dans beaucoup d’académie les listes complémentaires ont été réduites. De plus, les candidats inscrits sur ces mêmes listes complémentaires sont d’ores et déjà contactés par les services des rectorats pour être … contractualisés !

Le SNUDI-FO n’accepte pas ces méthodes et s’adresse au Ministre en ce sens.

Le SNUDI-FO soutient l’initiative de pétition « Ouvrez les listes complémentaires » à l’adresse du Ministre élaborée par les listes complémentaires de l’académie de Rouen, et vous engage à la signer.

 


210630 Courrier SNUDI-FO ministre liste complémentaire

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Listes complémentaires : le SNUDI-FO s’adresse au Ministre

Étudiants MEEF : exploitation et contractualisation

L’ « accueil » des futurs étudiants contractuels MEEF dits « alternants » est en préparation : certains d’entre eux seront « alternants », en 2021-22 durant l’année de M2 ; d’autres seront en observation et en accompagnement. 

La mise en œuvre de l’insertion des « alternants » s’avère être une usine à gaz (Cf. document joint).
Mais concrètement les « alternants » vont servir de moyens de remplacements bouche-trous.
Et tout ceci pour 664 € nets par mois !

De plus, l’impact va être grand dans les établissements : surcharge de travail, désorganisation des emplois du temps, pressions sur les temps partiels, blocage du mouvement…

La FNEC FP-FO dénonce et rejette cette inégalité officialisée dans la formation professionnelle.


21 06 22 Etudiants contractuels alternants(3)

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Les élèves ont besoin de personnels qualifiés, pas de cours en ligne !

Privatisation de l’EN : une réalité.

Le SNUDI-FO de l’Aisne relaie le communiqué de la FNEC FP-FO 80   » La privatisation de l’Education Nationale est en marche « , qui exige l’abandon de l’organisation expérimentale « Andjaro« , qui privatise la gestion du remplacement des professeurs des écoles de ce département, désormais confiée à une start-up.

Communiqué FNEC Somme

Les camarades de la FNEC FP-FO de la Somme ont initié une pétition : le SNUDI-FO 02 invite les collègues à signer massivement cette pétition en ligne.

 


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Listes complémentaires : le SNUDI-FO s’adresse au Ministre

Concours réformés : austérité assurée !

Le ministre Blanquer met en place à marche forcée une réforme des concours enseignants : cette réforme  impactera dès maintenant les postes et le mouvement !

Dès la rentrée 2021-2022, les concours seront repoussés en fin de M2 :  la titularisation se fera donc au plus tôt à BAC + 6 ! 

Le SNUDI-FO dénonce cette réforme d’austérité, lourde de conséquence sur les postes et le mouvement,  et exige son retrait !


210520 Communiqué SNUDI-FO réforme du concours


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Courrier intersyndical aux parlementaires

Courrier intersyndical aux parlementaires

Les Lilas, le 10 mai 2021

Mesdames et Messieurs les parlementaires,

Les organisations syndicales signataires souhaitent attirer votre attention sur la situation de l’école, déjà structurellement sous dotée, après un an et demi de crise sanitaire. En conséquence, elles demandent un collectif budgétaire afin de corriger dès à présent le budget de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public, insuffisant pour répondre aux besoins, et de préparer la discussion budgétaire de 2022 dans une perspective d’investissement massif dans l’éducation.

Les besoins créés par plus d’une année scolaire de fonctionnement du système éducatif perturbé par l’épidémie de Covid-19 sont énormes.

Nous demandons dans l’immédiat et en urgence les moyens d’assurer les remplacements et de faire face aux contraintes des protocoles sanitaires. Avec seulement quelques recrutements de personnels contractuels et d’AED, le ministère n’en a pas donné les moyens suffisants. Le remplacement continue à ne pas pouvoir être assuré correctement et on demande aux personnels en place d’en faire toujours davantage. Nous demandons a minima le réemploi des contractuel.le.s recruté.e.s dans le cadre de la crise sanitaire.

Par ailleurs, il est inacceptable que la rentrée 2021 se prépare toujours avec des moyens humains insuffisants particulièrement du fait de la suppression de 1800 emplois dans les collèges et lycées. Nous demandons des créations de postes d’enseignantes et d’enseignants, de Psy-EN, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux, vie scolaire dans les écoles, les établissements et les services pour la rentrée de septembre, pour annuler les fermetures de classes et de postes, pour répondre aux inégalités qui se creusent, pour améliorer les conditions d’études et l’accompagnement des élèves afin que les conséquences de la crise sanitaire ne reposent pas sur la jeunesse, et pour pouvoir anticiper une possible poursuite de la crise sanitaire.

Concernant les besoins de rénovation du bâti et d’équipement (travaux d’adaptation des locaux pour une meilleure aération, équipement en capteurs de CO2 ou en purificateurs d’air, etc.), le gouvernement doit agir en ce sens avec les collectivités territoriales et mobiliser le plan de relance.

L’école ne pourra fonctionner, à court et à long terme, sans moyens supplémentaires. Nos organisations syndicales considèrent qu’en l’état, le budget de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public ne sont pas à la hauteur de l’ambition éducative qui devrait être celle de la nation.

Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs les parlementaires, en l’expression de nos salutations respectueuses.


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