par FNEC FP-FO | vendredi 9 mai 2025 | Actualités
Pourquoi FO ne participera pas aux « assises de la Santé scolaire » ?
Un groupe de travail ministériel le 7 Mai 2025 a confirmé toutes nos craintes : tout est déjà décidé, tout en voulant nous faire croire que ça ne l’est pas !
La méthode du ministère est simple :
– Un questionnaire envoyé aux parents et aux personnels avec des questions orientées choisie par lui-même et des résultats qui, « étonnamment », confortent ses préconisations ;
– Des concertations des organisations syndicales dans lesquelles aucun élément concret n’est jamais annoncé mais des concertations dans lesquelles les revendications exprimées ne sont jamais prises en compte ; des GT qui se suivent et se ressemblent pour ne rien dire ;
– Des audits et des rencontres dans 3 académies qui ne retiennent que les propos allant dans le sens des orientations du ministère.
Le Ministère confirme trois grandes orientations desquelles découleront la réforme de la santé scolaire :
– La primauté de l’intervention dans le 1er degré (avec, entre autres, de nouvelles modalités pour le bilan de la 6ème année)
– La création d’un poste de Conseiller Technique de PsyEn référent en santé mentale
– La création d’un pôle santé social sous l’égide du DASEN
– Une feuille de route santé social qui se déclinera à plusieurs niveaux et s’adaptera aux besoins locaux
– La priorité aux élèves ayant des besoins particuliers
Mais aucun des besoins des personnels ne trouve de réponse dans ce projet et les propos du Ministère :
– Refus de s’engager sur des créations de postes compte tenu, dit-il, des incertitudes sur le projet de loi des finances. De l’argent il y en a : des milliards pour financer la loi de programmation militaire et pour le budget de la défense. Ce sont des choix politiques. La santé des élèves et les conditions de travail des agents n’a pas à faire les frais de l’économie de guerre imposée par ce gouvernement et ses prédécesseurs.
– Refus de s’engager sur la revalorisation des grilles indiciaires : pas de CTI pour les AS, toujours rien de concret pour les médecins auxquels la promesse de revalorisation faite depuis des années n’est toujours pas tenue et toujours 30% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000 pour tous les fonctionnaires.
La FNEC FP-FO n’est pas dupe : les assises de la Santé scolaire visent à associer les syndicats à une transformation de la santé scolaire pour masquer le manque de moyens. Il y aurait soi-disant des doublons avec le milieu libéral ou le champ de compétence du ministère de la santé ! Comment oser parler de doublons à l’heure où les déserts médicaux s’amplifient sur le territoire national, à l’heure où les services des urgences psychiatriques sont saturés, réduisent leurs heures d’ouverture, où les listes d’attente s’allongent en pédopsychiatrie, aux CMP, CMPP, ou les services de protections de l’enfance saturés… ?
Nous refusons de brader la santé scolaire sur l’autel de la politique d’austérité.
Nous défendons une santé scolaire basée uniquement sur les besoins des élèves – de tous les élèves du 1er degré et du second degré- basée sur des services complémentaires avec des personnels qualifiés, avec un statut, en nombre suffisant.
Pas de problème de coordination si chacun des services respectifs dispose de moyens en postes, en matériel et frais de déplacements !
Parce qu’elle refuse de cautionner cette mascarade, la FNEC FP-FO boycottera ces assises. Elle appelle les personnels à participer aux réunions d’informations syndicales qu’elle organise pour définir les revendications et organiser l’action commune la plus large pour faire reculer le gouvernement sur ce projet
Montreuil, le 9 mai 2025
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | vendredi 9 mai 2025 | Actualités
Un Comité Social d’Administration a eu lieu le 6 mai 2025. La FNEC FP-FO y était présente.
Déclaration liminaire FNEC FP-FO du CSA Men du 6 mai 2025
Nous étions des centaines de milliers à défiler partout en France à l’occasion de la journée internationale des travailleurs, unis face au gouvernement Macron-Bayrou qui alimente la guerre, s’attaque à tous nos acquis pour injecter des milliards dans l’armement et la guerre en Ukraine et qui encourage le racisme. Ils ne nous diviseront pas ! La FNEC FP-FO continuera à manifester pour dénoncer l’escalade guerrière, exiger le cessez- le-feu et l’arrêt du blocus de Gaza qui avec, 2 mois sans aucune nourriture, eau et soin, accélère un génocide qui dure depuis 19 mois.
Nous refusons l’austérité et les 40 milliards d’économie à venir. Nous avons d’ailleurs appris récemment que les fonds de réserve dans les ministères avaient été préemptés sur décision de F. Bayrou pour le budget de guerre. Cela impactera le ministère de l’Education nationale de 95 millions et le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche de 500 millions. Quelles en seront les conséquences ?
Comme l’indique notre confédération, « FO ne veut participer ni à l’instrumentalisation, ni à l’intégration des organisations syndicales de salariés dans une « économie de guerre », synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs. »
Dans courrier intersyndical qui vous a été envoyé, toutes les organisations syndicales représentatives pointent le manque de postes et revendiquent les créations nécessaires. Elles soutiennent toutes les mobilisations en cours. En effet, la situation de l’Ecole est catastrophique et votre budget va encore l’aggraver.
Dans le premier degré, 470 postes sont supprimés. Il faut ajouter 200 postes supprimés de plus pour alimenter les Pôles d’appui à la scolarité (mesure qui aggrave les PIAL et vise à renforcer la logique d’inclusion systématique que nous combattons).
Dans le second degré, 324 postes sont créés mais 542 doivent être utilisés pour l’élargissement du « choc des savoir » en 4ème et 3ème, réforme rejetée par tous et que nous combattons.
Aucune création de postes de personnels infirmiers, assistants sociaux, psyEN, médecins, personnels administratifs, d’encadrement… alors que les besoins sont énormes.
Pas de créations de postes spécialisés alors que 24 000 élèves devraient être accueillis dans les établissements sociaux et médico-sociaux et n’y sont pas faute de place. Pire, ces établissements sont menacés d’externalisation et de fermeture.
Et ce n’est pas la « convention citoyenne sur les temps de l’enfant » lancée en grande pompe par le président Macron, avec des propositions plus dangereuses et démagogiques les unes que les autres, qui fera diversion.
La colère des personnels et des parents d’élève est grande. Les mobilisations se poursuivent, comme encore hier à Grenoble.
Nous demandons dans ce CSA l’ouverture de discussions immédiates pour l’augmentation de l’enveloppe budgétaire, tout de suite, pour préparer la rentrée 2025 dans de bonnes conditions.
Depuis février 2025 et les mensonges de François Bayrou pour protéger Notre-Dame-de-Bétharram, les témoignages mettant en cause l’enseignement catholique se multiplient et visent de nombreux établissements privés sous contrat.
Pendant ce temps, la Ve République continue de verser 12 à 15 milliards d’euros d’argent public tous les ans aux établissements privés sous contrat en violation totale du principe de Laïcité. Vous annoncez un renforcement des « contrôles », c’est-à-dire la dotation de fonds publics supplémentaires visant à contrôler les crimes et abus sexuels dans les écoles privées confessionnelles. L’établissement Stanislas (Paris) a fait l’objet d’un contrôle avec des conclusions plus que controversées… Au nom du « caractère propre » des établissements privés, qu’ils soient contrôlés ou pas, l’État continue de protéger l’institution catholique.
Les subventions sont maintenues et les contrats d’association jamais rompus. Que les sommes astronomiques reçues par les Stanislas, Bétharram et tous les autres soient immédiatement restituées au budget de l’État pour financer l’École publique étranglée par les suppressions de postes !
Les gouvernements Macron ont tout fait pour nous faire renoncer et nous imposer deux ans fermes… Mais rien n’y a fait. Nos revendications demeurent : ni 64 ans, ni 63, ni allongement de la durée de cotisation, ni remise en cause des régimes spéciaux : abrogation de la réforme Macron-Borne ! Non au système de retraite par capitalisation et à la retraite par points ! C’est pour cela que FO a quitté la mascarade du « conclave » qui a surtout servi à éviter la censure de Bayrou.
Alors que les profits des entreprises, les dividendes versés aux actionnaires et les rachats d’actions atteignent chaque année des niveaux records, les salariés voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Nous dénonçons le budget 2025 qui confirme une nouvelle année de gel du point d’indice dans la Fonction publique, ainsi que la baisse de l’indemnisation des congés maladie à 90%. Nous revendiquons l’augmentation des salaires et la revalorisation du point d’indice à hauteur de l’inflation : 10 % tout de suite sans contrepartie !
Concernant les « Assises » de la santé scolaire : la FNEC FP-FO considère que nous n’avons rien à y gagner… et beaucoup à perdre ! Avec la création d’une fonction de Conseillère technique PsyEn, la mise en place en place d’un pôle santé social regroupant les 4 Conseillers techniques, la définition et prescription par ce pôle des missions, tâches et des stratégies locales incombant aux 4 corps avec une primauté de l’intervention dans le 1er degré, en l’absence de toute création de postes et de toute revalorisation salariale, la FNEC FP-FO considère qu’il n’y a aucune place laissée à la négociation de fond et que notre rôle d’organisation syndicale indépendante ne consiste pas à accompagner le ministère pour aménager le pire. Nous ne participerons donc pas à ces « assises ». Ce sont des postes statutaires qu’il faut pour la santé et la sécurité des élèves, pas des portiques.
Pour finir, concernant la formation initiale des personnels enseignants, la FNEC FP-FO considère que votre refus de présenter le décret au CSA ministériel pour avis, contrairement à vos engagements pris lors du dernier CSA, lorsqu’on connait les conditions dans lequel il avait été présenté en juin et juillet 2024 (absence de quorum, absence de gouvernement du fait de la dissolution, mobilisation contre le projet…) qui avait amené la ministre Belloubet à ne pas le publier, est un nouveau 49-3. De nombreuses lignes rouges sont franchies dans ce texte que nous refusons. La FNEC FP-FO refuse ce passage en force et déposera à un avis pour demander un moratoire pour ouvrir une véritable consultation pour une autre réforme.
CSA MEN
Compte-rendu du CSA à télécharger :
par FNEC FP-FO | mardi 6 mai 2025 | Actualités
Convention citoyenne sur les temps de l’enfant :
Macron tente la diversion pour ne pas répondre
à la colère des personnels et des parents
Depuis des mois, la colère des personnels et des parents d’élèves ne cesse de s’exprimer face au manque de postes dans les écoles.
Les bases d’un front commun pour refuser le délabrement de l’Ecole ont été posées, mettant au même moment en lumière les montants astronomiques d’argent public versé aux établissements privés sous contrat pendant que l’Ecole publique manque de tout…
Le président Macron annonce à point nommé le lancement d’une « convention citoyenne sur les temps de l’enfant » où serait discuté en particulier la question des temps de vacances et des horaires scolaires… ou comment camoufler les véritables problèmes pour tenter d’opposer personnels et parents d’élèves autour de propositions plus dangereuses et démagogiques les unes que les autres.
Cette « convention » est donc lourde de menaces
vis-à-vis du statut et des conditions de travail des personnels.
Pour la FNEC FP-FO, l’urgence est de répondre aux revendications exprimées depuis des mois par les personnels et les parents, à savoir annuler les 5 000 fermetures de classes, créer les postes nécessaires dans les écoles, les établissements et les services, accorder enfin un statut de fonctionnaire et un vrai salaire aux AESH, renoncer à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, au « choc des savoirs », à Parcoursup, aux réformes du lycée et du baccalauréat…
Convention Citoyenne
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 3 mai 2025 | Actualités
Après plus de deux ans de discussions, de négociations, quelques ratés et pas mal de retard, le ministère vient de notifier le marché de la Protection Sociale Complémentaire (PSC). Le marché de la Prévoyance sera quant à lui publié en octobre 2025 pour une mise en œuvre concomitante avec la PSC annoncée pour avril 2026.
C’est le groupement en co-assurance MGEN et CNP assurances qui a été choisi comme opérateur du régime de Protection sociale pour le ministère de l’Education Nationale.
Au niveau ministériel, fidèle au mandat donné par ses syndicats lors de ses congrès d’Angers, la FNEC FP-FO a été la seule organisation syndicale à refuser de signer l’accord du 8 avril 2024 concernant la protection sociale complémentaire.
On veut nous faire croire à un cadeau de la part de l’employeur, mais la PSC va être financée avec les économies réalisées sur la masse salariale, avec les suppressions de postes pour favoriser notamment les externalisations, et les réductions de fonctionnement.
La FNEC FP-FO continuera de défendre la sécurité sociale basée sur le salaire différé, le Statut, l’augmentation du point d’indice, les conditions de santé et de travail de tous les agents l’Education nationale, de Jeunesse et Sports et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le SNUDI-FO 02 te propose de retrouver ICI le dossier « spécial PSC » édité par la FNEC FP-F0.
Dossier à télécharger :
par FNEC FP-FO | lundi 28 avril 2025 | Actualités
A Paris, le 23 avril 2025
Madame Élisabeth Borne, Ministre d’État de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
110 rue de Grenelle
75007 PARIS
Objet : Budget 2026
Madame la Ministre,
Dans le cadre de la construction du budget 2026, le ministre de l’Économie vient d’annoncer 40 milliards d’euros d’ efforts supplémentaires. De son côté, la porte parole du gouvernement annonce qu’entre 40 milliards et 50 milliards d’euros d’économies sont « à trouver » pour le budget 2026.
Nous avons également pris connaissance de la circulaire envoyée par le ministère de l’Économie à tous les ministères dans laquelle il est demandé « d’identifier et de présenter un niveau ambitieux de diminution des effectifs » et qui précise « toute mesure nouvelle devra être gagée intégralement par une mesure d’économie pour être admise ». Après un budget 2025, comportant des mesures synonymes de reculs sociaux et environnementaux, passé en force avec l’article 49-3, nous dénonçons fermement toute mesure qui dégraderait l’avenir du service public d’Éducation.
Notre École a toujours les classes les plus chargées d’Europe, la crise d’attractivité s’enracine et ne peut être résolue qu’avec un ensemble de mesures, dont des augmentations substantielles de rémunérations pour tous les personnels et une amélioration des conditions de travail. Les personnels sont épuisés et ont vu le sens de leur métier sans cesse remis en cause par des réformes brutales, pensées sans eux et qui dégradent leur quotidien professionnel. L’année 2024 et l’année 2025 ont montré à quel point la situation est critique dans notre secteur : en plus des éléments évoqués ci- dessus, le ministère a rogné sur les remboursements de frais de déplacement des personnels, a tenté de couper les HSE, a rogné sur le Pass Culture, comptant sur la bonne volonté des personnels pour continuer d’exercer pleinement leur mission à moindre frais.
Par ailleurs, des collègues non titulaires ont vu, brutalement, leur contrat non reconduit par certains rectorats. Il a fallu toute la pression syndicale et médiatique pour que ces rectorats fassent machine arrière. Ce manque de considération pour des personnels précaires n’est pas acceptable.
Le service public d’Éducation ne tient plus qu’à un fil : celui de la conscience professionnelle de nos collègues. Tirer sur ce fil, sans répondre aux attentes et aux urgences, à commencer par celles des rémunérations et des conditions de travail, serait une forme de cynisme irresponsable qui ne pourrait qu’aggraver davantage la crise dans l’Éducation nationale.
L’annulation des 4000 suppressions d’emplois de professeurs pour la rentrée 2025 a été un premier pas, mais le compte n’y est pas. Notre premier bilan de préparation de la rentrée 2025 montre que les fermetures de classes sont très nombreuses dans le premier degré (pas moins de 5000 selon nos chiffres). Dans le second degré, de nombreux établissements subissent des baisses de DGH, les dotations vie scolaire restent insuffisantes : tout cela ne permet pas d’améliorer de manière significative les conditions d’études des élèves, le climat scolaire et les conditions de travail des personnels. Faute de moyens suffisants, la qualité de scolarisation des élèves en situation dehandicap ne s’améliorera pas. Dans les écoles, collèges et lycées l’ensemble des personnels (professeurs, AESH, AED, Psy-EN, CPE, personnels administratifs, personnels de direction, assistantes sociales, infirmières scolaires, ITRF, médecins scolaires) voient se profiler une nouvelle rentrée dans des conditions de travail très dégradées. Les mobilisations des personnels, des parents d’élèves et des élus locaux se multiplient depuis le mois de janvier. Nos organisations syndicales soutiennent toutes ces mobilisations et contribueront à les amplifier.
Les organisations syndicales, représentatives des personnels qui font l’École au quotidien, au plus près de l’ensemble de la population du pays, refusent toute nouvelle instrumentalisation de la baisse démographique pour justifier des suppressions d’emplois (comme le préconisait le rapport de l’IGF et l’IGESR que vous aviez commandé à l’automne 2023 à Matignon). Nous refusons aussi la perspective d’une année blanche en matière de revalorisation salariale. Nous n’accepterons pas les renoncements budgétaires à améliorer les conditions de travail et de rémunération des personnels, à améliorer les conditions de scolarisation des enfants et adolescents.
Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC et SUD Éducation vous demandent l’ouverture de discussions dans le cadre d’une réunion multilatérale ou d’un CSAMEN en votre présence, sur les orientations budgétaires portées par votre ministère au sein du gouvernement. Ce dialogue ne peut plus se limiter à la présentation une fois par an de la répartition académique des créations et suppressions d’emplois après l’adoption de la loi de finances initiale. Il est temps d’ouvrir la boîte noire de la préparation du budget. Les décisions budgétaires du gouvernement et du Parlement ont des conséquences pour le service public d’Éducation et pour le travail des personnels par bien d’autres aspects que la carte des emplois. Ces décisions ne peuvent donc être prises sans prendre en compte les revendications de nos organisations qui relayent ainsi les attentes et exigences des personnels. A défaut, nos organisations sont prêtes à préparer et organiser les mobilisations pour faire aboutir nos revendications pour le service public d’Éducation, la revalorisation des personnels et l’amélioration des conditions de travail des personnels et d’étude des élèves.
Veuillez recevoir, Madame la ministre, nos respectueuses salutations.

L’intersyndicale FSU, UNSA Éducation, FNEC FP-FO, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC et SUD Éducation.
Lettre à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 26 avril 2025 | Actualités
Une délégation composée de quatre militants de la FNEC FP-FO a été reçue au ministère le jeudi 24 avril 2025. Cette audience faisait suite à une première audience reçue le 17 mars 2025 et aux deux rassemblements au ministère des 15 mars et 2 avril 2025.
Un représentant du secrétariat fédéral de la FNEC FP-FO a introduit le propos : nous sommes une délégation venue porter les revendications des personnels.
Toutes les organisations syndicales pointent le manque de postes et revendiquent les créations nécessaires, notamment de remplaçants : les collègues sont épuisés, il y en a de plus en plus en burn-out, en arrêt maladie…
Les questions de l’inclusion scolaire, des écoles à IPS faible non classées en REP ou REP+, du manque de médecins scolaires, infirmières, RASED, AESH, des décharges de direction (sur Paris)… ont été évoquées, sans recevoir de réelles réponses du Ministère.
La FNEC FP-FO s’est indignée que la Ministre se soit excusée à la dernière minute : son absence constitue une nouvelle marque de mépris inacceptable.
Dans ce contexte, la journée internationale des revendications des travailleurs prend une place particulière. La FNEC FP-FO invite les personnels à manifester massivement le 1er mai.
Audience MEN
Compte-rendu à télécharger :