Abandon de toutes les évaluations nationales ! Respect de notre liberté pédagogique !

Abandon de toutes les évaluations nationales ! Respect de notre liberté pédagogique !

À la rentrée 2023, comme les années précédentes, tous les élèves de CP et de CE1 passeront des évaluations nationales en français et en mathématiques.

Cette année, les élèves de CM1 bénéficieront aussi d’évaluations standardisées qui offrent des points de repères communs à toutes les écoles.

Les passations seront organisées par chaque école du 11 au 22 septembre 2023. La saisie des réponses des élèves se déroulera du 11 au 29 septembre. 

L’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeur des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. »

Le SNUDI-FO rappelle que la liberté pédagogique existe ! Chaque enseignant est donc libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée !


Evaluations nationales


Communiqué à télécharger :

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Le ministère a expérimenté, dans certains départements, depuis 2 ans, l’application Andjaro qui servirait selon lui à « optimiser le remplacement ».

Le ministère entend généraliser cette application dans tous les départements

à partir de janvier 2024.

Cette application, élaborée par une start-up privée, est généralisée au moment où le ministre supprime 1117 postes dans le 1er degré à la rentrée 2023.

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications !


230627 Communiqué SNUDI-FO Andjaro

Communiqué à télécharger :

Pour le retrait du « pacte », pour une  augmentation de 10% de la valeur du point d’indice… La résistance s’organise !

Pour le retrait du « pacte », pour une augmentation de 10% de la valeur du point d’indice… La résistance s’organise !

Pas de texte règlementaire, pas même une note de service ! Le ministre Ndiaye pense contraindre les personnels à s’engager dans le « pacte », dispositif qui remet en cause le statut. Le SNUDI-FO dénonce ce chantage odieux qui place d’ailleurs une nouvelle fois les directeurs en première ligne.

Dans les départements et de nombreuses écoles, la totalité des collègues refusent ce « pacte ». Certaines écoles adoptent des motions pour faire connaître cette décision.

Le SNUDI-FO réaffirme ses exigences :
Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice sans contrepartie !

Le SNUDI-FO 02 appelle tous les personnels à se réunir dans les écoles pour affirmer collectivement leur refus du pacte, leur exigence de retrait en signant la pétition contre le « pacte ».


230620 Communiqué SNUDI-FO pacte & salaires

Communiqué et pétition à télécharger :

+ 1,5% : on reste loin du compte !

+ 1,5% : on reste loin du compte !

FO fonction publique constate que l’employeur public se refuse toujours à ouvrir de véritables négociations salariales à l’instar du secteur privé.

C’est donc lors d’une réunion intitulé « rencontres salariales 2023 » que le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé de manière unilatérale les choix du Gouvernement pour améliorer le pouvoir d’achat des agents publics.

Certaines mesures sont d’ordre général (+1,5% de la revalorisation de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023, attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024), d’autres sectorielles (prime de pouvoir d’achat, amélioration des conditions de transports).

Ces mesures restent largement insuffisantes et sont à la fois les conséquences de choix budgétaires, mais aussi d’absence de négociations qui pourtant seraient de nature à trouver un point de compromis.

FO Fonction publique condamne la différenciation des mesures, notamment la prime pouvoir d’achat qui reste facultative pour les agents de la Fonction publique territoriale car soumise au choix des élus, alors même que ces agents sont majoritairement en catégorie C, donc les moins bien rémunérés !

FO Fonction publique prend acte des mesures annoncées par le Gouvernement et restera extrêmement vigilante sur les éventuelles négociations concernant les carrières et la grille indiciaire.

FO Fonction publique rappelle que dans la Fonction publique, c’est le diplôme et la catégorie afférente qui fixent la grille indiciaire et en aucun cas l’emploi ou le métier.

A la suite de cette annonce unilatérale du Gouvernement, FO Fonction publique continue sans relâche de revendiquer l’ouverture immédiate de véritables négociations salariales.

C’est ainsi qu’en fin de réunion, nous avons obtenu une deuxième « rencontres salariales » avant l’été. Le ministre veut y décider quels éléments de la rémunération seront sujets à négociation.

Pour FO Fonction publique, traitement, point d’indice et carrières doivent obligatoirement être négociables.


FNEC FP-FO

Communiqué à télécharger :

Concours PsyEN EDA 2023 :  Des résultats à nouveau  catastrophiques !

Concours PsyEN EDA 2023 : Des résultats à nouveau catastrophiques !

Dans un contexte de mobilisations massives pour le retrait de la réforme des retraites mais aussi contre le « pacte » du ministre Ndiaye ou contre la réforme Grandjean du lycée professionnel, les résultats de l’admissibilité aux différents concours enseignants font craindre une rentrée 2023 catastrophique.

De la même manière, les résultats du concours de Psychologue de l’Education Nationale spécialité Education, Développement et Apprentissages (PsyEN EDA), qui sont tombés à la fin du mois d’avril, sont très inquiétants.

Seulement 99 candidats sont admis pour 130 postes offerts au concours externe alors que 3 sont admis sur 5 au 3ème concours, soit au total 33 postes de PsyEN EDA non pourvus pour la rentrée 2023 ! Le taux de satisfaction d’admission est de 35,36%… Rappelons que lors du concours 2022, 29 postes de PsyEN EDA étaient déjà restés vacants.

Alors que les personnels et les postes de PsyEN manquent déjà dans les écoles depuis plusieurs années, la situation ne pourra donc qu’empirer à la rentrée prochaine. Au moment où le nombre d’élèves à suivre et les situations nécessitant l’intervention des PsyEN sont exponentiels, cette baisse du recrutement accentuera la dégradation des conditions de travail des PsyEN EDA, mais aussi de tous les personnels, dont les élèves seront moins suivis.

Déjà, les PsyEN EDA ne peuvent plus répondre à toutes les demandes et ont des secteurs de plus en plus importants à gérer, voire doivent intervenir sur les secteurs restés vacants avec des prises en charge d’élèves au pied levé et sans suivi !

Cette situation ne pourra qu’empirer avec l’acte 2 de l’école inclusive annoncé par le président Macron lors de la Commission Nationale du Handicap, avec lequel le ministre prévoit d’aller plus loin dans l’inclusion scolaire systématique en intégrant les établissements médico-sociaux dans les établissements et en réduisant les moyens humains !

Depuis la publication du décret de 2017 créant le corps des PsyEN (contre lequel seule la FNEC FP-FO avait voté), impossible désormais pour un professeur des écoles de devenir psychologue et d’occuper des postes restés vacants! Impossible pour les IA-DASEN d’ouvrir des formations aux enseignants afin qu’ils préparent un diplôme d’Etat pour accéder aux postes de psychologues !

La seule solution qui reste aux IA-DASEN est le recours de plus en plus massif à des psychologues contractuels, précaires et sous-payés, qu’ils ont d’ailleurs souvent du mal à recruter !

Le SNUDI-FO ne se résout pas à cette situation inacceptable et exige plus que jamais :
– Un RASED complet pour 800 élèves ;
– La création de postes de PsyEN EDA à hauteur des besoins ;
– La création d’une brigade de PsyEN EDA remplaçants dans chaque département ;
– Le retour à la possibilité pour les enseignants du 1er degré de devenir psychologues après une formation et le passage d’un diplôme d’Etat ;
– La titularisation de tous les psychologues contractuels qui le souhaitent ;
– L’abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive ;
– Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye et l’abrogation de la réforme des retraites.


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