Macron et Ndiaye en rêvaient… Le Sénat le fait !

Macron et Ndiaye en rêvaient… Le Sénat le fait !

Mardi 11 avril, une proposition de loi intitulée « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité », dite proposition de loi Brisson, a été étudiée par le Sénat puis transmise à l’Assemblée nationale.

Cette proposition de loi conforte et porte même jusqu’à son paroxysme la volonté du président Macron et du ministre Ndiaye de privatiser l’Ecole de la République en remettant en cause le statut des personnels :
– des contrats entre les écoles et le rectorat !
– des objectifs à atteindre !
– une autorité hiérarchique pour les directeurs chargés d’évaluer les enseignants !
– des jardins d’enfants à la place de l’école maternelle !
– des affectations sur la base « d’engagement réciproque » !

Le SNUDI-FO rejette toutes les attaques en cours contre l’Ecole publique et le statut des enseignants, que ce soit le pacte Ndiaye, la mise en œuvre de la loi Rilhac ou la proposition de loi Brisson.


SNUDI FO


Communiqué à télécharger :

Déclaration intersyndicale : Réunion AESH du 12 avril 2023

Déclaration intersyndicale : Réunion AESH du 12 avril 2023

Les AESH ont mis au jour ces dernières années leur forte capacité de mobilisation pour dénoncer des conditions de travail et des salaires inacceptables. Des dizaines de milliers d’AESH subissent la précarité et sont aujourd’hui dans une situation de grande pauvreté aggravée par le contexte inflationniste actuel. Or, malgré la pression et les difficultés des DSDEN à recruter des personnels AESH, le ministère est resté toujours sourd aux revendications des AESH, celles d’un vrai statut pour les AESH, de l’augmentation des salaires et de l’abandon des PIAL.

L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas la valeur professionnelle des AESH, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la même situation de précarité. Les droits des AESH sont bafoués : le temps de pause est parfois sacrifié, les risques d’accidents du travail sont amplifiés par le nombre d’élèves accompagnés, les différents lieux d’intervention se multiplient, les trajets s’étendent, des AESH subissent des décisions de non-renouvellement en raison de leur situation médicale…

La grille salariale est totalement tassée sur les 3 premiers échelons. Les temps incomplets imposés placent la plupart des AESH sous le seuil de pauvreté et ne leur permettent pas de vivre dignement de leur travail. La solution qui consiste en une mise à disposition à la territoriale dans le cadre du périscolaire -actuellement en cours dans certains départements- n’est pas acceptable. Le versement d’une indemnité REP-REP+, dont le montant est en-deçà de 36% à celui que perçoivent les autres personnels exerçant en éducation prioritaire et l’annonce d’une augmentation de seulement 10% du budget alloué à la rémunération des AESH apparaissent comme une provocation.

La généralisation des PIAL a dégradé les conditions de travail pour les AESH : emplois du temps éclatés, remplacement au pied levé des collègues absentes et absents, déplacements du jour au lendemain sans aucun respect du travail ni de l’intérêt des élèves.

En outre, depuis l’annonce le 10 janvier 2023 par la Première Ministre du report de l’âge légal de départ à la retraite à64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation, les AESH, comme l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, et plus largement les salariés, ont très massivement pris part aux journées de grève et de manifestation pour le retrait de cette réforme.

La colère est immense face à l’obstination du gouvernement et du président à maintenir cette réforme refusée par la quasi-totalité de la population.

Nous exigeons du ministère des mesures immédiates pour obtenir un statut de fonctionnaire et pour améliorer les salaires et les conditions d’emploi des AESH.

  • –  la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;

  • –  l’augmentation des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;
  • –  la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ;
  • –  l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
  • –  l’accès à une formation initiale et continue qualifiante à la hauteur des missions ;
  • –  le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins ;

Nous, organisations syndicales CGTéduc’action, FNEC FP-FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Éducation, disons notre détermination à obtenir le retrait de la réforme des retraites et à en finir avec l’insupportable précarité des AESH et leur garantir la reconnaissance d’un véritable métier.


Déclaration à télécharger :

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Mouvement interdépartemental : peu de demandes satisfaites !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mardi 7 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3488 collègues (contre 3570 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 16736, soit 20,84% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a plus de dix ans !

Pour l’Aisne : 19 entrants pour 92 demandes, et 24 sortants pour 113 demandes !

Avec 1117 suppressions de postes programmées dans le 1er degré pour la rentrée prochaine, le ministre organise la pénurie dans les départements et les politiques d’austérité aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels !

A l’issue de ces résultats, de nombreux personnels vont donc se retrouver dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles.

D’autant plus qu’avec la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO revendique l’abrogation, les résultats ne sont plus transmis aux organisations syndicales, et ceux-ci sont donc placés sous le sceau de l’opacité la plus totale !

Dans cette situation, le SNUDI-FO entend plus que jamais continuer à défendre la situation de tous les personnels et le respect du droit à muter inscrit dans notre statut ! Pour le SNUDI-FO, il est urgent de résoudre le problème des mutations non satisfaites qui perdure depuis de trop nombreuses années !

Le SNUDI-FO 02 est à tes côtés…

A partir du 7 mars, et dans les 2 mois qui suivent, tu peux faire des recours contre les décisions : refus de mutation ou mutation sur un autre vœu que le premier. A noter, seuls les recours contre un refus de mutation sur des vœux exprimés par les collègues permettent un accompagnement par une OS.

Si tu souhaites faire un recours contre une mutation obtenue hors premier vœu, tu ne peux pas te faire accompagner « officiellement » d’une OS. Cependant, le SNUDI-FO peut t’accompagner.

Depuis la loi de transformation de la Fonction publique, il n’y a plus de GT/CAPD exeat-ineat. Ces recours permettent une intervention du syndicat, une défense des dossiers. Avec le recul des dernières années, et même si tout n’a pas abouti, le SNUDI-FO a pu débloquer quelques situations.


Mouvement Inter

Communiqué à télécharger :

New Directeurs = New Managers, éjectables !

New Directeurs = New Managers, éjectables !

Le Ministre Ndiaye entend faire un nouveau pas dans son objectif d’imposer le management et les méthodes des entreprises privées au sein de l’Ecole publique.

Il veut contraindre les directeurs à mettre en place le Pacte « travailler plus pour perdre moins » en évaluant les besoins des écoles, en organisant les concertations, les appels à candidature et en sélectionnant les enseignants « pactés » dans le cadre de la délégation de compétences des autorités académiques prévue par la loi Rilhac.

Les directeurs deviendraient ainsi les contremaîtres du « Pacte » Ndiaye !

Bref un bing-bang à prévoir sur le rôle et la place du directeur ! Le Ministère ne se gêne pas pour rappeler que les directeurs ont récemment bénéficié d’une augmentation de leurs quotités de décharge et qu’on peut donc leur attribuer de nouvelles tâches !

Et gare aux directeurs qui traîneraient des pieds : c’est le chantage à la liste d’aptitude !

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur la liste d’aptitude. Sur injonction du ministère, les IA- DASEN vont solliciter les directeurs d’école dont l’inscription sur la liste d’aptitude date de plus de trois ans afin qu’ils demandent à y être réinscrits. Ces nouvelles dispositions permettraient donc aux IA-DASEN de faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs. Inacceptable pour le SNUDI-FO qui exige l’abandon de la nécessité de se réinscrire sur la liste d’aptitude pour les directeurs déjà en poste !

Le SNUDI-FO invite les personnels à décider et organiser la grève dans leurs écoles dès le 7 mars, et à envoyer leurs déclarations d’intention de grève pour les jours qui suivent ! Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites serait un point d’appui pour défendre l’Ecole publique et combattre les mesures dévastatrices du ministre Ndiaye !

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

Les personnels et la population ont manifesté par millions ! 

La totalité des Organisations Syndicales font front dans l’unité contre un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux !

D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi. »

Oui, il faut mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars !
Oui, il faut bloquer le pays !

Pour sa part, le SNUDI-FO appelle l’ensemble des personnels à mettre les écoles à l’arrêt, par la grève, à partir du 7 mars en envoyant dès maintenant massivement leurs déclarations d’intention de grève pour mardi 7 mars, mais aussi mercredi 8 mars (pour ceux qui travaillent ce jour-là), jeudi 9 mars, vendredi 10 mars…


230213 Communiqué SNUDI-FO grève à partir du 7 mars


Communiqué et Intention de faire grève à télécharger :