Evaluations d’école : les collègues les  refusent, la résistance s’accroît !

Evaluations d’école : les collègues les refusent, la résistance s’accroît !

Les évaluations d’école : une offensive sans précédent contre le fonctionnement de l’Ecole
et le statut des personnels.

Mais partout les collègues résistent ! Dans le Val-de-Marne, en Gironde, en Mayenne, en Haute-Garonne, en Indre-et-Loire… dans les Bouches-du-Rhône, le Finistère, la Moselle, le Rhône, la Seine-Maritime, les Yvelines, le Val-d’Oise, en Guadeloupe…

Des représentants ministériels reconnaissent que les évaluations d’école ne sont pas obligatoires pour les personnels.

La rectrice de l’Académie de Créteil est obligée de répondre aux représentants de la FNEC FP-FO lors du CSA académique de rentrée : « Les évaluations d’école ne peuvent pas être imposées. » Idem dans les Deux-Sèvres…

Les évaluations d’école ne figurent pas dans les obligations de service des professeurs des écoles !

Le SNUDI-FO réitère sa proposition aux autres organisations syndicales de demande d’audience commune au ministre.


Evaluations d'école

Communiqué à télécharger :

Titulaires Remplaçants et ANDJARO… dans d’autres académies.

Titulaires Remplaçants et ANDJARO… dans d’autres académies.

L’application ANDJARO, qui gère les remplacements, devrait faire son apparition dans l’Aisne en 2024…

Le SNUDI-FO 02 vous propose un document explicatif sur le « modus operandi » de cette application.

 

Les oppositions à ce logiciel de remplacement sont nombreuses dans les académies, malgré les pressions et arguments avancés par la hiérarchie : 

– dans le Loir-et-Cher, le SNUDI-FO 41 rappelle à l’IA-DASEN que l’on ne peut imposer aux collègues d’avoir des appels sur leur téléphone personnel, et encore moins très tôt le matin…

– dans le Calvados, la Directrice académique semble vouloir imposer aux TR des « astreintes » le matin dès 7h30 et le soir après 17h !
Le SNUDI-FO 14 rappelle le droit à la déconnexion en vigueur dans les services publics.

Il est aussi demandé aux TR de rester disponibles le mercredi matin pour d’éventuels remplacements sur les écoles travaillant sur 4,5 jours !
Il n’existe aucune notion d’ « astreinte » pour les enseignants du 1er degré.
Même si les collègues TR affectés sur une école à 4 jours peuvent être appelés à remplacer un mercredi, cela doit être prévu avant le jour dit et dans ce cas, toute heure effectuée en plus des 24 heures hebdomadaires doivent être récupérées selon les textes en vigueur.
Le SNUDI-FO 14 demande le respect de la vie privée et le choix des personnels qui ne souhaitent pas communiquer leur numéro de téléphone personnel.

Le SNUDI-FO revendique une année scolaire de 36 semaines de 4 jours, s’oppose aux suppressions de postes, notamment de remplaçants, qui provoquent cette situation chaotique et refuse le recours à une start-up privée !

Le SNUDI-FO revendique le respect du statut et l’amélioration des conditions de travail.


Tract Andjaro à télécharger :

Conseil d’école extraordinaire : et quoi encore ?

Conseil d’école extraordinaire : et quoi encore ?

Vendredi 22 septembre 2023,

Le Secrétaire national du SNUDI-FO s’est adressé au Ministre au sujet de la tenue « d’un Conseil d’école extraordinaire » pour préparer les prochaines élections des représentants des parents d’élèves au Conseil d’école.

Pour le SNUDI FO, il n’y a pas d’urgence à ce que cela soit immédiatement mis en application.

Aussi, le SNUDI-FO demande que cessent toutes les pressions effectuées sur les directeurs pour réunir un conseil d’école extraordinaire.


Courrier SNUDI-FO conseils d'école

Courrier à télécharger :

Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Les lamentables et délétères tentatives du ministre (interdiction de l’abaya, expérimentation du port de l’uniforme…) pour camoufler les conditions dans lesquelles se déroule cette rentrée scolaire ont fait long feu.

Dans le cadre des 2.000 suppressions de postes d’enseignants décidées par le ministre Ndiaye et confirmées par le ministre Attal, les fermetures de classes se poursuivent.

Dans le Val-de-Marne, l’IA-DASEN décide brutalement 20 nouvelles fermetures de classes lors du CSAD alors que les effectifs sont déjà surchargés. En Haute-Loire, deux nouvelles fermetures de classes se rajoutent aux 12 déjà effectuées avant les congés d’été. Dans la plupart des départements, des ouvertures de classes nécessaires sont refusées, les postes de remplaçants et d’enseignants spécialisés, notamment en RASED, manquent.

Ces mesures provoquent bien souvent la résistance des personnels et des parents d’élèves qui n’acceptent pas cette casse de l’Ecole publique. Dans l’Ain, l’école de Virignin, bloquée par les parents lundi 4 septembre et fermée par la grève totale des enseignants mardi 5 septembre, n’a pas encore réouvert : parents et personnels exigent l’ouverture immédiate de la 6ème classe. Dans le Rhône, dès avant la rentrée, les parents d’élèves et enseignants de l’école de St-Didier sur Beaujeu se sont rassemblés devant la DSDEN mardi 29 août, obtenant la réouverture de la 3ème classe du village.

Défense de l’enseignement spécialisé, un statut pour les AESH, retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive : conférence nationale le 17 novembre !

La rentrée, c’est aussi dans chaque département des centaines d’élèves pour certains toujours en attente d’AESH et pour d’autres de places en établissements sociaux ou médico-sociaux ou en ULIS : 1100 en Indre-et-Loire, 490 dans l’Hérault, 418 dans le Tarn… Et comme si cela ne suffisait pas, le président Macron annonce avec l’acte 2 de l’Ecole inclusive son intention d’en finir avec les établissements spécialisés !

Insupportable! Partout Force Ouvrière sera à l’initiative de réunions départementales pour défendre l’enseignement spécialisé, combattre l’acte 2 de l’Ecole inclusive et préparer une conférence nationale le 17 novembre sur ces questions.

Les personnels n’acceptent pas les contre-réformes !

A quelques jours de la rentrée, le ministre Attal a publié le décret d’application de la loi Rilhac qui entend modifier profondément le rôle du directeur, avec des responsabilités s’apparentant de plus en plus à celles d’un chef d’établissement. La remise en cause de notre statut et du fonctionnement de l’Ecole publique devrait donc s’amplifier !

Ainsi, alors que rien dans leurs obligations règlementaires de service ne peut contraindre les personnels à organiser les évaluations d’école, les pressions des IA-DASEN pour les imposer se poursuivent. En Haute-Garonne, l’IA-DASEN prétend même imposer aux personnels une semaine de « formation » durant les vacances pour mettre en œuvre cette évaluation ! Inacceptable !

Mais les contre-réformes du ministre ne font pas recette. Dans les départements, le « pacte », comme le dispositif « Notre école faisons-la ensemble » font toujours l’objet d’un refus massif des enseignants. Nombre d’IA-DASEN exigent ainsi des IEN qu’ils fassent pression sur les personnels, et en premier lieu sur les directeurs, pour les contraindre à prendre part à la mise en œuvre de ces mesures.

Pire, le ministre voudrait que les personnels diffusent aux parents un flyer de propagande vantant notamment les mérites du « pacte » ! Une honte ! Le SNUDI-FO appelle les personnels à ne pas le diffuser !

L’heure est à la résistance !

Face à un président et un ministre qui entendent aller jusqu’au bout de la liquidation de notre statut, de l’aggravation de nos conditions de travail et de la remise en cause du fonctionnement même de l’Ecole publique, l’heure est à la résistance ! Le SNUDI-FO invite ainsi les personnels à se regrouper dans les écoles, dans les réunions syndicales afin de lister leurs revendications et de prendre, avec le syndicat, toutes les initiatives immédiates pour les faire valoir !

– Arrêt des suppressions de postes et créations des postes nécessaires !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice !
– Retrait de toutes les contre-réformes s’attaquant à notre statut (loi Rilhac, évaluations d’écoles…) !
– Un statut de fonctionnaire et vrai salaire pour les AESH !
– Création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux ! Abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive !

Le SNUDI-FO invite les personnels à se syndiquer massivement à Force Ouvrière ! Se syndiquer, c’est le premier pas pour résister collectivement aux projets nuisibles de M. Attal et Macron !

Montreuil, le 7 septembre 2023


Communiqué à télécharger :

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

L’été est décidément la période des mauvais coups contre les salariés :
– publication le 30 juillet des décrets d’application de la réforme des retraites !
– parution du décret n° 2023-777 relatif aux directeurs d’école ! En mai 2023, la FNEC FP-FO ainsi que la FSU, la CGT, SUD et le SNALC avaient voté contre (11 voix) tandis que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votaient pour (4 voix)…

Le ministre Attal a choisi de faire paraître ce décret  en application de la loi Rilhac, qui a mis en place pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique » et une « autorité fonctionnelle ». Avec ce décret, qui supprime le décret de 1989 sur la direction d’école et s’y substitue, le ministre Attal entend mettre en œuvre de manière significative la délégation de compétences des IEN vers les directeurs prévue par la loi Rilhac. (Cf. communiqué joint)

Ce décret consacre donc une modification profonde du rôle du directeur – dont les responsabilités s’apparentent désormais de plus en plus à celles d’un chef d’établissement – et par conséquent du fonctionnement de l’Ecole publique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est publié au moment où (avec le « pacte », le dispositif « Notre école faisons- la ensemble », les évaluations d’école, l’expérimentation marseillaise…) le président Macron et le ministre Attal entendent accentuer la territorialisation de l’Education nationale et transformer l’Ecole de la République en une myriade d’écoles autonomes.

Pour imposer ce nouveau cadre, le décret prévoit une évaluation spécifique des directeurs après trois ans d’exercice puis une fois tous les cinq ans, c’est-à-dire la périodicité prévue pour les évaluations d’école… faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs et créer un statut particulier !

 

Un deuxième décret, n° 2023-782 du 16 août 2023, place les directeurs en première ligne en leur permettant d’exclure des élèves : suspendre l’accès de l’école à un élève puis saisir l’IA-DASEN de manière à le radier de l’école.

 

Avec la publication de ces décrets, le ministre Attal a donc décidé de franchir un pas significatif dans la remise en cause du fonctionnement de l’Ecole de la République.

 

Le SNUDI-FO oppose aux projets destructeurs du ministre ses revendications :
– abrogation de la loi Rilhac Le
– maintien du décret de 1989 sur la direction d’école !
– abandon de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole publique : « pacte », expérimentation marseillaise, « Notre école faisons-la ensemble », évaluations d’école…
– satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour tous les directeurs…
– augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis des années !


Direction Ecole


Communiqué à télécharger :