par SNUDI-FO | mercredi 13 novembre 2024 | Mobilisations
La CGT a un mandat pour un temps de grève et de manifestations, la date du 5 décembre étant celle qui est la plus retenue à ce stade. Au niveau de l’agenda social, elle ne participera à aucune réunion jusqu’au jour de la manifestation.
FO a obtenu de ses fédérations un mandat clair : trois jours de grève contre les trois jours de carence en militant pour une convergence des luttes vers le mouvement des cheminots le 11 décembre prochain. Il ne peut y avoir à aucun moment des journées à répétition.
Pour la CFDT, le retour des consultations montre un attachement à trouver des formes de mobilisation respectueuses avec un objectif de réussite. L’idée principale étant l’organisation d’une journée d’action et de mobilisation pouvant aller jusqu’à la grève.
L’UNSA indique que ses instances se réuniront demain et sollicite un report de communication de 24 heures, mais indique d’ores et déjà être dans le même schéma d’une journée de mobilisation et d’action pouvant aller jusqu’à la grève. Elle précise également la possibilité de faire signer une pétition en intersyndicale et n’est pas favorable à une convergence vers le mouvement des cheminots.
La FSU souhaite une journée de mobilisation la plus forte possible sur une journée de grève. Elle souhaite des démarches en intersyndicale, comme une pétition, pour populariser le mouvement. En ce qui concerne la date, la première semaine de décembre retient leur attention et elle souhaite à ce que l’annonce soit faite le plus rapidement possible et plus spécifiquement sur le 5 décembre.
La FSU précise qu’en fonction des dynamiques, ils pourront voir pour appeler à faire trois jours, mais pas maintenant.
Solidaires a mandat pour faire appel à la grève pour une journée seulement début décembre (la date du 5 décembre est évoquée) et n’est pas favorable pour une pétition sans grande portée. Solidaires souhaite une interpellation des parlementaires excepté le rassemblement national pour les responsabiliser sur les impacts de leurs décisions. Concernant l’agenda social, il n’y aura pas de présence avant la journée de grève.
La CGC rejoint l’idée de la mobilisation et de l’action pouvant aller jusqu’à la grève et demande également un délai de 48 heures par rapport à la réunion de ces instances. Elle souhaite saisir l’ensemble des groupes parlementaires, quels qu’ils soient.
La FA-FP est plutôt favorable sur une journée le 3 décembre, reconductible. En ce qui concerne la saisine parlementaire, elle conditionne son accord à la saisine de la totalité des parlementaires. Elle n’a pas de mandat pour assister ou non aux réunions de l’agenda social.
Une partie des organisations sollicite FO pour envisager d’effectuer au moins une première journée unitaire lui laissant continuer son combat après cette journée. La CGT évoque que le 10 décembre pourrait être envisagé alors que la CFDT réaffirme qu’il n’est pas question d’aller vers une convergence des luttes.
Une discussion s’engage sur les mots d’ordre pour cette action, contre les trois jours de carence, contre la réduction de l’indemnisation, mais souhaite qu’il y ait également des aspirations positives en faveur des salaires et de l’emploi.
La CGT souhaite que l’unité soit conservée pour contrecarrer les annonces violentes du ministre. Elle estime que les organisations syndicales doivent se lancer dans une mobilisation commune avec une première journée d’action et de mobilisation, qu’elles se réunissent le soir même et envisage la possibilité de poursuivre les actions avec FO. Mais pour l’instant, la CGT n’a pas ce type de mandat.
Elle indique enfin qu’elle est prête à envoyer le 13 novembre un projet de courrier unitaire amendable.
L’ensemble des organisations sont favorables.
FO rappelle qu’elle n’a pas mandat pour faire des grèves saute-mouton et indique être prête à reconsulter ses instances pour avancer sa mobilisation au 10 décembre dans un souci d’unité. Elle prévient néanmoins qu’elle ne renoncera pas aux trois jours de grève, ni à la convergence de son mouvement avec le combat des cheminots.
Toutes les organisations s’accordent sur une mobilisation pour le 10 décembre, exceptés la CFDT et UNSA qui vont consulter leurs instances. Une décision sera prise jeudi après le retour de la consultation à FO.
FO propose de réunir l’intersyndicale le jeudi 14 novembre 2024 de 11 heures à midi. Toutes les organisations y sont favorables.
Compte-rendu à télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 11 octobre 2024 | Métier
Le « pilotage par l’évaluation » s’amplifie à travers différents dispositifs. Ces évaluations peuvent être utilisées pour mettre en place d’autres dispositifs encore plus contraignants pour les personnels…
Ainsi, dans le Pas-de-Calais, des « résidences pédagogiques » s’installent dans les écoles aux mauvais résultats. En Seine-Maritime, les équipes se voient imposer un accompagnement renforcé. Dans la Somme et dans l’Oise, une « constellation équipe PAD » est mise en place, les directeurs devenant les « pilotes » du dispositif.
Le SNUDI-FO refusent ces dispositifs : les professeurs des écoles ne sont pas « stagiaires à vie » !
Le SNUDI-FO réaffirme que les évaluations d’écoles et les évaluations nationales ne reposent sur aucune base réglementaire et par conséquent revendique l’abandon de de ces dernières ainsi que de ces dispositifs qui en découlent.
241011 Communiqué SNUDI-FO accompagnement
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 11 octobre 2024 | Défense de l'école
Rentrée 2025 dans les écoles :
3 155 postes d’enseignants en moins, 0 euro de salaire en plus !
Le projet de loi de finances 2025 rendu public prévoit 3 155 suppressions de postes dans le 1er degré !l
C’est cinq fois plus que les 650 postes déjà supprimés à la rentrée 2024 par l’ex-ministre Attal !
INACCEPTABLE !
Le gouvernement Macron-Barnier-Genetet entend porter un coup d’une violence inédite à l’Ecole publique avec cette saignée historique.
Mais ce n’est pas tout ! Le projet de budget 2025 exclut toute revalorisation des personnels, toute augmentation de la valeur du point d’indice.
INADMISSIBLE !
Le SNUDI-FO n’accepte pas ces mesures d’austérité et invite les personnels à se réunir pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour obtenir satisfaction sur les revendications.
241011 Communiqué SNUDI-FO budget 2025
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | lundi 7 octobre 2024 | Retraite
Chères et chers camarades,
Nous vous adressons ci-joint le communiqué signé par 8 organisations syndicales et diffusé ce jour, intitulé « 64 ans, c’est toujours non ! »
Le titre résume tout.
L’intersyndicale s’est réunie mercredi 02 octobre. Le secrétaire général, conformément à la résolution du Comité Confédéral National de Carcassonne, a proposé aux numéros 1 des organisations syndicales – tous étaient présents – une action commune pour l’abrogation de la réforme des retraites.
La première étape de cette action est le communiqué commun que vous trouverez ci-joint.
Pour FO, il nous faut l’abrogation de cette réforme des retraites.
Vous comprendrez la longueur et la teneur de ce communiqué afin que toutes les organisations syndicales le signent.
Amitiés syndicales,
Frédéric SOUILLOT
Secrétaire Général
64 ans, c'est non !
Communiqué commun à télécharger :
par SNUDI-FO | samedi 5 octobre 2024 | Salaires - Traitements
Le Premier ministre, patron de tous les agents publics, n’a donné aucune perspective, ni ambition pour la fonction publique dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Une fois de plus, c’est la réduction de la dépense publique qui est visée et à travers ce dogme de 3 % imposé par l’Europe, la stigmatisation des fonctionnaires et agents publics.
Les agents publics que le Gouvernement applaudit à chaque crise, mais qui redeviennent très vite des variables d’ajustement budgétaires.
Rappelons que le service public est une richesse avant d’être un coût et le garant de la cohésion sociale. Plébiscités par l’opinion publique, travaillant 24h/24, 7 jours sur 7 (policiers, pompiers, soignants, etc.), les agents publics méritent d’être considérés.
Le Premier ministre n’a pourtant rien annoncé en matière de pouvoir d’achat laissant entrevoir
une nouvelle année blanche en 2025 après celle de 2024.
Pour FO Fonction publique, cela n’est ni envisageable, ni entendable.
De même, la revalorisation du SMIC de 2 % annoncée pour le 1er novembre 2024 qui va entraîner la même hausse du minimum de traitement pour les fonctionnaires va tasser encore plus la grille indiciaire.
FO Fonction publique a exigé dans son courrier au Premier ministre, une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent qui n’ont fait que détruire le service public et dégrader les conditions de travail des personnels. Force est de constater que nous n’avons pas été entendus à ce stade.
Concernant nos revendications en matière salariale et conditions de travail, nous devrons nous mobiliser massivement pour les faire aboutir. Les acquis et les droits que les personnels ont obtenus ont toujours été le fruit de leurs mobilisations.
Le ministre de la fonction publique rencontré le 30 septembre dernier doit faire un premier geste en faveur des agents en annonçant l’abandon définitif du projet de loi Guérini.
Faute de quoi, le dialogue s’annonce difficile et il est certain que nous n’aurons que ce que nous irons chercher !
Communiqué à télécharger :