Période allocataire IUFM : prise en compte pour la retraite ?

Période allocataire IUFM : prise en compte pour la retraite ?

Clément Poullet, Secrétaire général de la FNEC FP-FO, alerté par des collègues, interpelle le ministre au sujet de la prise en compte de la période allocataire IUFM dans la liquidation de la pension.

Des collègues, au moment de partir à la retraite, se rendent compte que cette période  n’est pas comptabilisée.

Lors de la mise en place des IUFM au début des années 90, la formation des enseignants ne se déroulait plus que sur une année au lieu de deux précédemment avec les écoles normales.

Aucun décret en Conseil d’Etat n’ayant été pris depuis, cet article de loi est resté lettre morte… La FNEC FP-FO  demande donc au ministre d’intervenir pour que cette injustice soit réparée.


Allocataires IUFM

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Recrutement des professeurs à Bac+3 : la FNEC FP-FO demande audience au ministre

Recrutement des professeurs à Bac+3 : la FNEC FP-FO demande audience au ministre

Montreuil, le 1er juillet 2023

La FNEC FP-FO a pris connaissance des propos de ministre Ndiaye interviewé par le journal « Le Monde » : « Je souhaite placer le concours de professeur des écoles à bac + 3 sans renoncer à la mastérisation. Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. Cela attirera davantage de candidats, notamment des étudiants défavorisés, nos futurs « hussards noirs de la République ». Ainsi, nous dissocions l’obtention du diplôme et le concours. Même si rien n’est encore tranché, nous espérons mettre cette réforme en œuvre en 2025. »

Ainsi, il aura fallu plus de 10 ans aux différents gouvernements pour tirer le bilan du désastreux passage des concours de recrutement de professeurs des écoles de Bac+3 et Bac+5, conséquence de la mise en place de la masterisation à laquelle la FNEC FP-FO s’était opposée, qui a considérablement réduit le nombre de candidats.

Il aura fallu que dans plusieurs académies (Créteil, Guyane, Versailles), des centaines de places aux concours de recrutement de professeurs des écoles soient non pourvues pour que le ministère remette enfin en cause le concours à Bac+5.

La FNEC FP-FO s’interroge : pourquoi le ministre n’étend-il pas sa réflexion au 2nd degré alors que les résultats du CAPES, rendus publics le 30 juin, font apparaître un fiasco de 861 postes non pourvus, dont 250 en mathématiques (24%), 149 en lettres modernes (20%), 119 en langue vivante étrangère allemand (58%), 108 en physique-chimie (25%), 93 en lettres classiques (69%), 67 en langue vivante espagnol (21%), 56 en éducation musicale (42%) ?

Par ailleurs, comment comprendre les propos du ministre « Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. » Avec quel statut pour les lauréats du concours ? Fonctionnaires stagiaires avec une réelle formation rémunérée de deux ans avant la première prise de poste ? Ou contractuels affectés en classe pour se former sur le tas et permettre de masquer les suppressions de postes ?

Quoi qu’il en soit, la mise en place immédiate du concours de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 est une nécessité absolue qui s’est imposée au ministre.

Pour la FNEC FP-FO, l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice devrait également s’imposer à ce gouvernement pour permettre l’augmentation du nombre de candidats aux concours, tant l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires, et particulièrement des personnels de l’Education nationale, n’est pas étranger au manque de candidats !

Et ce n’est pas avec son pacte « travailler plus pour perdre moins » – rejeté par les personnels en témoignent les centaines de motions et de pétitions rédigées dans les écoles, les établissements, les réunions syndicales – qu’il va susciter un afflux de candidatures aux concours !
La FNEC FP-FO demande audience au ministre Ndiaye sur la base des revendications suivantes :
– l’abandon de la masterisation et particulièrement du master d’enseignement « MEEF » ; – l’abrogation de la loi Blanquer et l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré professionnalisation » ;
– le retour au recrutement par concours après licence (Bac + 3/Bac + 4 pour les agrégés) avec une véritable formation sous statut et la reconnaissance d’une équivalence Bac+5 après titularisation ;
– l’établissement de véritables listes complémentaires, dans tous les corps et dans toutes les académies pour pourvoir tout au long de l’année à la vacance des postes ;
– la mise en place de concours exceptionnels partout où c’est nécessaire ;
– le retrait du « pacte » et l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice.

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Derrière la com’ de Macron à Marseille : toujours plus de chaos et de déréglementation

Derrière la com’ de Macron à Marseille : toujours plus de chaos et de déréglementation

Emmanuel Macron a multiplié les annonces tonitruantes sur l’Ecole : une surenchère de mesures provocatrices !

Refusant d’entendre le rejet de sa politique, le président Macron réaffirme que les expérimentations menées dans le cadre de « Marseille en Grand » ont vocation à être déclinées au niveau national.

Les coups de com’ de Macron ne nous feront pas avaler la réforme des retraites et la destruction de l’Ecole publique.

La FNEC FP-FO est aux côtés des personnels mobilisés pour défendre les postes, les statuts, et le cadre national de l’institution scolaire.


FNEC


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Heures de fractionnement des personnels AESH

Heures de fractionnement des personnels AESH

Madame la Directrice Académique,

 

Notre organisation syndicale est saisie par de nombreuses AESH du département qui reçoivent un refus suite à leur demande d’autorisation d’absence dans le cadre des jours (heures) de fractionnement.

Nous ne comprenons pas ces refus alors que la réglementation est très claire à ce sujet. En effet, l’article 10 du décret 86-84 du 17 janvier 1986 stipule que : «L’agent contractuel en activité a droit, compte tenu de la durée de service effectué, à un congé annuel dont la durée et les conditions d’attribution sont identiques à celles du congé annuel des fonctionnaires titulaires prévu par le décret n° 84-972 du 26 octobre 1984».

L’article 1 du décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 précise aussi : « Un jour de congé supplémentaire est attribué à l’agent dont le nombre de jours de congé pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre est de cinq, six ou sept jours ; il est attribué un deuxième jour de congé supplémentaire lorsque ce nombre est au moins égal à huit jours ».

Les AESH ont donc bien doit à 2 jours de congés supplémentaires qui, suite à la confirmation récente du ministère à notre fédération syndicale, ne peuvent être pris sur les heures connexes comme cela est souvent dit aux AESH.

Lors de l’audience intersyndicale du 13 juin 2023, votre administration, en la personne de Monsieur BOUVET, avait répondu que « concernant les jours de fractionnement, [c’était] effectivement un droit qui devait être respecté » et a même invité les organisations syndicales à faire remonter les situations de blocage.

Dans la circulaire de rentrée 2022-2023, M. SEBILLE, Directeur Académique en poste à ce moment, du 21 juin 2022, la partie « jours de fractionnement », on peut lire à la page 3 :

« Ces jours de fractionnement peuvent :
– soit venir en réduction du temps de travail annuel de référence de l’agent ;
soit lui être accordés sous la forme de une à deux journées supplémentaires de congés annuels

Un peu plus bas, on peut lire également :

«Dans le cas où un AESH indiquerait ne pas avoir eu ces heures déduites de son emploi du temps, il est possible de les lui accorder, à titre exceptionnel pour la fin de l’année scolaire (…) »

Dans une circulaire plus récente, datée du 05 octobre 2022, signée de Monsieur BOUVET, est écrit la même chose.

La répartition des jours de fractionnement a été décidée par l’Administration qui, le 7 mars 2023, a envoyé un nouveau calcul de cette prise de compte de ce droit, aux chefs d’établissement et aux directeurs d’école, répartissant les heures de fractionnement sur les heures connexes ET sur le temps devant élèves, dans un tableau (voir pièce jointe). En voici un extrait :

Ce tableau acte bien que les jours de fractionnement ne sont pas exclusivement répartis sur les heures connexes, comme l’a confirmé Monsieur Bouvet lors de l’audience du 13 juin, puisqu’il réduit le temps de présence devant élèves pour chaque semaine. Par exemple, un AESH avec un contrat à 1108 heures annuelles, à 69%, voyant s’appliquer les jours de fractionnement, ne devrait plus faire que 26,68 h semaine, soit 26 h et 41 minutes au lieu de 27 heures. Pour un AESH à 62%, c’est 23h57min (23,95h) au lieu de 24h par semaine…

Or, cette réduction complexe ne s’est jamais appliquée cette année pour les AESH, qui n’ont pas vu leur temps de travail à la semaine réduit comme annoncé dans ce tableau du 07 mars.

Pour toutes ces raisons, nous sollicitons, Madame la Directrice Académique, de votre haute bienveillance l’application de la réglementation au sujet des heures de fractionnement pour les personnels AESH, qu’ils soient gérés par la DSDEN ou le lycée mutualisateur. Nous vous saurions donc gré d’octroyer, aux AESH qui en font la demande, 2 journées de congés car il est manifestement impossible de faire appliquer des réductions de temps de travail devant élèves de quelques minutes par semaine.

Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice Académique, l’expression de mes respectueuses salutations

Fabrice HURAUX
Secrétaire départemental
de la FNEC FP FO de l’Aisne


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Compte-rendu du CSA ministériel du 13 juin 2023

Compte-rendu du CSA ministériel du 13 juin 2023

Un CSA ministériel s’est tenu le 13 juin 2023.

Les points à l’ordre du jour étaient les suivants :

2 textes sur l’accès et le déroulement de la classe exceptionnelle, à l’étude pour avis :

a) Projet de décret modifiant certaines dispositions statutaires applicables aux corps enseignants, d’éducation et de psychologues de l’éducation nationale relevant du ministre chargé de l’éducation nationale
b) Projet de décret relatif à l’échelonnement indiciaire des personnels enseignants, d’éducation et des psychologues de l’éducation nationale relevant du ministre chargé de l’éducation nationale

2 textes sur le « pacte », à l’étude pour information :
a) Projet de décret portant création d’une part fonctionnelle au sein de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves et de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves
b) Projet d’arrêté fixant les montants de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves et de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves et précisant les missions ouvrant droit à la part fonctionnelle de ces deux indemnités

Ce qu’il faut en retenir :

1) Suite à l’intervention de la FNEC FP-FO, le ministère reconnait que les mesures de carte scolaire (ouvertures et fermetures de postes) relèvent bien de l’article 48 du décret sur les CSA. Ces mesures doivent donc être discutées, votées et, en cas de vote unanime défavorable, un nouveau CSA doit être convoqué.
2) Fin de l’échelon spécial de la classe exceptionnelle qui est transformé en un nouvel échelon accessible par tous à l’ancienneté dès la campagne de promotion 2023,
3) Fin des viviers 1 et 2 pour l’accès à la classe exceptionnelle dès la campagne de promotion 2024
4) « Pacte » : toutes les craintes sont confirmées… Plus que jamais, retrait !


CSA M

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