Les personnels ont droit aux vacances !

Les personnels ont droit aux vacances !

Les annonces de Macron : véritables provocations

Lors de son déplacement à Marseille, Macron a déclaré : « On doit rouvrir un débat qui est celui du temps scolaire dans l’année ». Le cadre de cette remise en cause serait celui de l’autonomie des établissements, des projets éducatifs locaux…

Cette année, les vacances scolaires ont déjà été repoussées au 7 juillet. Dans les faits, dans les écoles et les collèges, le gouvernement a imposé une semaine « d’école ouverte », de « vacances apprenantes » à tous, contre la volonté des personnels et des familles. Pour la FNEC FP-FO, l’école n’est pas une garderie.

Si le président Macron confirme sa volonté démagogique de réduire les congés d’été et de territorialiser l’Ecole de la République, il trouvera la FNEC FP-FO, sur son chemin. Nous saurons lui rappeler le sort connu par la dernière réforme des rythmes scolaires, initiée par le gouvernement Peillon-Hollande !

Stages néo-contractuels pendant les vacances d’été, c’est non !

Stagiaires à plein temps : formation sur le temps de service.

Pas de formation pendant les vacances : le ministère ose avancer les problèmes de remplacement pour justifier les formations pendant les vacances. La FNEC FP-FO revendique le droit à formation sur le temps de travail.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès la pré-rentrée pour prendre position pour le retrait du « pacte » et la satisfaction des revendications urgentes sur les salaires, les postes, les conditions de travail, les concours de recrutement et le respect des statuts.


Vacances


Communiqué à télécharger :

Revalorisation AESH : des annonces qui ne répondent toujours pas aux revendications…

Revalorisation AESH : des annonces qui ne répondent toujours pas aux revendications…

Mercredi dernier 5 juillet s’est tenu un GT Revalorisation AESH : autant le dire de suite, le ministère maintient les AESH dans une grande précarité !

La FNEC FP-FO a dénoncé les conditions de travail intenables dans lesquelles exercent les AESH. FO a également revendiqué une formation qualifiante et un recrutement à la hauteur des besoins.

Au 1er septembre 2023, la grille traitement des AESH se verra rehaussée (Cf. ci-dessous). Le ministère a admis un certain retard impliquant que le paiement ne sera effectif que pour la paie d’octobre.

 

A ces mesures viennent s’ajouter les mesures Fonction publique de revalorisation de 1,5% du point d’indice au 1er juillet, intégrée dans le tableau. Elles bénéficieront également de l’augmentation de 5 points accordée à l’ensemble des agents au 1er janvier 2024. Enfin, elles sont également éligibles à la prime annuelle exceptionnelle de pouvoir d’achat, jusqu’à 800€ bruts avant la fin de l’année 2023. Les modalités de mise en œuvre de cette prime ne sont pas connues, notamment si elle sera affectée par la quotité de travail.
Pour FO, cette revalorisation est largement insuffisante et ne règle en rien la précarité.

Une indemnité de fonction de 1529 euros brut par an sera créée au 1er septembre. Elle sera identique quelle que soit la nature du contrat et  sera proratisée en fonction de la quotité de travail (79 euros brut/ mois pour un 62%).
L’indemnité d’AESH référent est revalorisée de 60€ pour atteindre 660€ brut par an.
Pour FO, ce choix de l’indemnitaire est néfaste pour de si petits salaires particulièrement.

Pour la CDisation, le décret n’est toujours pas paru, mais ne saurait tarder selon le ministère.
La FNEC FP-FO a insisté sur cette nécessité de ne pas pénaliser les AESH qui refuseraient le CDI et voudraient poursuivre en CDD même à la date des 3 ans.

 

D’autres informations et analyses à retrouver dans le compte-rendu-rendu ci-dessous.


Revalorisation AESH

Compte-rendu à télécharger :

Période allocataire IUFM : prise en compte pour la retraite ?

Période allocataire IUFM : prise en compte pour la retraite ?

Clément Poullet, Secrétaire général de la FNEC FP-FO, alerté par des collègues, interpelle le ministre au sujet de la prise en compte de la période allocataire IUFM dans la liquidation de la pension.

Des collègues, au moment de partir à la retraite, se rendent compte que cette période  n’est pas comptabilisée.

Lors de la mise en place des IUFM au début des années 90, la formation des enseignants ne se déroulait plus que sur une année au lieu de deux précédemment avec les écoles normales.

Aucun décret en Conseil d’Etat n’ayant été pris depuis, cet article de loi est resté lettre morte… La FNEC FP-FO  demande donc au ministre d’intervenir pour que cette injustice soit réparée.


Allocataires IUFM

Courrier à télécharger :

Revalorisation AESH : des annonces qui ne répondent toujours pas aux revendications…

Recrutement des professeurs à Bac+3 : la FNEC FP-FO demande audience au ministre

Montreuil, le 1er juillet 2023

La FNEC FP-FO a pris connaissance des propos de ministre Ndiaye interviewé par le journal « Le Monde » : « Je souhaite placer le concours de professeur des écoles à bac + 3 sans renoncer à la mastérisation. Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. Cela attirera davantage de candidats, notamment des étudiants défavorisés, nos futurs « hussards noirs de la République ». Ainsi, nous dissocions l’obtention du diplôme et le concours. Même si rien n’est encore tranché, nous espérons mettre cette réforme en œuvre en 2025. »

Ainsi, il aura fallu plus de 10 ans aux différents gouvernements pour tirer le bilan du désastreux passage des concours de recrutement de professeurs des écoles de Bac+3 et Bac+5, conséquence de la mise en place de la masterisation à laquelle la FNEC FP-FO s’était opposée, qui a considérablement réduit le nombre de candidats.

Il aura fallu que dans plusieurs académies (Créteil, Guyane, Versailles), des centaines de places aux concours de recrutement de professeurs des écoles soient non pourvues pour que le ministère remette enfin en cause le concours à Bac+5.

La FNEC FP-FO s’interroge : pourquoi le ministre n’étend-il pas sa réflexion au 2nd degré alors que les résultats du CAPES, rendus publics le 30 juin, font apparaître un fiasco de 861 postes non pourvus, dont 250 en mathématiques (24%), 149 en lettres modernes (20%), 119 en langue vivante étrangère allemand (58%), 108 en physique-chimie (25%), 93 en lettres classiques (69%), 67 en langue vivante espagnol (21%), 56 en éducation musicale (42%) ?

Par ailleurs, comment comprendre les propos du ministre « Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. » Avec quel statut pour les lauréats du concours ? Fonctionnaires stagiaires avec une réelle formation rémunérée de deux ans avant la première prise de poste ? Ou contractuels affectés en classe pour se former sur le tas et permettre de masquer les suppressions de postes ?

Quoi qu’il en soit, la mise en place immédiate du concours de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 est une nécessité absolue qui s’est imposée au ministre.

Pour la FNEC FP-FO, l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice devrait également s’imposer à ce gouvernement pour permettre l’augmentation du nombre de candidats aux concours, tant l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires, et particulièrement des personnels de l’Education nationale, n’est pas étranger au manque de candidats !

Et ce n’est pas avec son pacte « travailler plus pour perdre moins » – rejeté par les personnels en témoignent les centaines de motions et de pétitions rédigées dans les écoles, les établissements, les réunions syndicales – qu’il va susciter un afflux de candidatures aux concours !
La FNEC FP-FO demande audience au ministre Ndiaye sur la base des revendications suivantes :
– l’abandon de la masterisation et particulièrement du master d’enseignement « MEEF » ; – l’abrogation de la loi Blanquer et l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré professionnalisation » ;
– le retour au recrutement par concours après licence (Bac + 3/Bac + 4 pour les agrégés) avec une véritable formation sous statut et la reconnaissance d’une équivalence Bac+5 après titularisation ;
– l’établissement de véritables listes complémentaires, dans tous les corps et dans toutes les académies pour pourvoir tout au long de l’année à la vacance des postes ;
– la mise en place de concours exceptionnels partout où c’est nécessaire ;
– le retrait du « pacte » et l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice.

Communiqué à télécharger :

 

Les personnels ont droit aux vacances !

Derrière la com’ de Macron à Marseille : toujours plus de chaos et de déréglementation

Emmanuel Macron a multiplié les annonces tonitruantes sur l’Ecole : une surenchère de mesures provocatrices !

Refusant d’entendre le rejet de sa politique, le président Macron réaffirme que les expérimentations menées dans le cadre de « Marseille en Grand » ont vocation à être déclinées au niveau national.

Les coups de com’ de Macron ne nous feront pas avaler la réforme des retraites et la destruction de l’Ecole publique.

La FNEC FP-FO est aux côtés des personnels mobilisés pour défendre les postes, les statuts, et le cadre national de l’institution scolaire.


FNEC


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