par SNUDI-FO 02 | mardi 17 juin 2025 | Retraite
Communiqué de presse
Rapport du Conseil d’Orientation des Retraites : toujours plus d’efforts pour les travailleurs !
Le projet de rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) de juin 2025, annonce un déficit du système des retraites de 6,6 milliards d’euros en 2030.
Il n’y a aucune surprise sur l’existence de ce déficit, la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation financière du système des retraites à la suite de la mission flash du Premier Ministre, l’avait déjà prévu. La Cour indiquait alors qu’il ne mettait pas en péril le système de retraite par répartition.
Toutefois, c’est en s’appuyant sur ce déficit que le COR propose 4 leviers pour rééquilibrer les régimes des retraites : modération de la revalorisation des pensions, hausse des contributions des salariés, hausse des contributions des employeurs et un recul de l’âge de départ à la retraite.
Une fois encore, la recherche de ressources pour l’équilibre du système des retraites repose soit sur les retraités soit sur les travailleurs !
Une nouvelle fois, la proposition du COR est un nouveau recul de l’âge de départ à la retraite à 66 ans, effort déjà engagé en 2023 malgré le rejet de l’ensemble des organisations syndicales et les nombreuses manifestations !
Le maintien d’un déficit du système de retraite moins de 2 ans après la dernière réforme reculant l’âge de départ à la retraite à 64 ans prouve bien que celle-ci était injuste et injustifiée.
FO réaffirme sa revendication pour l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 !
FO s’opposera à toute nouvelle réforme des retraites qui reculerait encore l’âge de départ à la retraite et ne votera pas le rapport du COR avec cette orientation.
Paris, le 11 juin 2025
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par SNUDI-FO 02 | mardi 17 juin 2025 | Actualités
Mobilisations dans les vies scolaires, les établissements et les écoles !
Poignardée par un élève, notre collègue assistante d’éducation est décédée le 10 juin !
« Soutien le plus total » de la ministre ? Cette dernière, soyons clairs, est beaucoup plus prompte à prendre des mesures contre l’Ecole !
Car aujourd’hui, l’École manque de tout !
Face à cette situation, le gouvernement ne répond que par des mesures et des discours opportunistes…
Dans cette situation, la FNEC FP-FO appelle l’ensemble des personnels à se réunir dans les établissements, les écoles et les services, à s’adresser aux parents d’élèves pour discuter et décider des moyens de faire aboutir les revendications.
FNEC FP FO Chaos
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par SNUDI-FO 02 | mardi 17 juin 2025 | Mobilisations
Le SNUDI-FO 02 se joint au rassemblement intersyndical (SNUDI-FO, SUD, FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT) de solidarité pour Mélanie, Assistante d’Éducation, assassinée à Nogent (Haute-Marne) la semaine dernière.
Le SNUDI-FO 02 invite tous les collègues à se retrouver ce jeudi 19 juin à partir de 18 h devant les grilles de la Cité administrative de Laon, pour apporter soutien à la famille de Mélanie et à ses proches, et bien entendu aux personnels, et aux familles de cet établissement.
Notre premier réflexe doit être celui de la solidarité
de toute la communauté des personnels de l’Education Nationale.
L’école doit être un lieu protégé où les élèves et les personnels se sentent en sécurité. Il est de la responsabilité du ministère de l’Éducation nationale de construire une école juste, bienveillante, qui accompagne les élèves dans leurs difficultés et protège les personnels.
L’école est un service public détérioré par l’asphyxie budgétaire,
il y a urgence à donner la priorité à l’école.
Ce drame nous rappelle aussi à quel point les Assistant(e)s d’Éducation sont exposé(e)s aux violences et aux nombreux dysfonctionnements au sein de l’Education Nationale. Nous ne cessons de le répéter : les Assistants d’Éducation sont des personnels d’une importance cruciale au sein des établissements scolaires, ce qui rend la précarité dans laquelle ils (et elles) sont plongés d’autant plus inacceptable. Il est plus que temps de reconnaître à leur juste valeur, leur place et l’importance de leurs missions au sein de l’Education Nationale et d’abonder les établissements scolaires en moyens humains dont ils ont besoin.
Le SNUDI-FO 02 dénonce l’acte inqualifiable de ce jeune collégien et rappelle que l’Ecole doit rester un lieu protégé où les élèves et les personnels doivent travailler en toute sécurité et que c’est l’Etat-employeur qui en est responsable.
par SNUDI-FO 02 | mardi 10 juin 2025 | Actualités
Bagnolet, vendredi 6 juin 2025
à :
Monsieur François Bayrou, Premier ministre,
Madame Aurore Bergé, Ministre déléguée auprès du Premier ministre,
chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
Monsieur Laurent Marcangeli, Ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification
Objet : pénalisation des agentes de la fonction publique pendant la grossesse, une attaque inacceptable
Monsieur le Premier ministre,
Madame la Ministre,
Monsieur le Ministre,
Nos organisations syndicales dénoncent solennellement une mesure discriminatoire d’une gravité inacceptable à l’encontre des femmes en situation de grossesse exerçant dans la fonction publique.
À compter du 1er mars 2025, vos choix politiques impliquent que les femmes en situation de grossesse placées en congé maladie ordinaire – hors congé pour grossesse pathologique ou congé maternité – subiront une perte de rémunération de 10 % dès le premier jour d’arrêt. Ainsi, une femme dont la grossesse est déclarée mais qui serait contrainte de s’arrêter quelques jours sur avis de son médecin verra sa rémunération amputée.
Ce choix politique constitue une discrimination sexiste manifeste et une attaque contre les droits des femmes et leurs conditions matérielles de vie. Il renvoie à une époque que nous pensions révolue où les droits des travailleuses étaient suspendus à leur capacité à rester « productives » malgré les difficultés physiques liées à la maternité.
Est-ce ainsi que votre gouvernement entend défendre les droits des femmes ?
La baisse de la rémunération dès le deuxième jour d’arrêt maladie rend coupable tous les agents et agentes d’être malades : elle est intrinsèquement injuste et nous continuons de la dénoncer. Mais, au XXIe siècle, rien ne peut justifier qu’un gouvernement, prétendument attaché à l’égalité entre les femmes et les hommes, puisse faire peser sur les agentes enceintes une sanction financière injuste sans tenir compte des réalités médicales, sociales ou professionnelles liées à leur grossesse. Cette décision est d’autant plus scandaleuse qu’elle touche un secteur, la fonction publique, où les inégalités salariales, les retards de promotion, les carrières hachées, les temps partiels imposés et la précarité contractuelle sont structurellement présentes.
Vous ajoutez à ces inégalités une violence économique supplémentaire.
Et pour rappel, en 2018, le Parlement avait corrigé par amendement la dimension sexiste de l’instauration du jour de carence en le supprimant pour les femmes enceintes, montrant sa capacité à entendre les alertes et revendications, dont celles portées par nos organisations syndicales.
Nous exigeons :
– le retrait immédiat de la baisse de la rémunération des jours d’arrêt maladie, injuste pour l’ensemble des agent⋅es de la fonction publique ;
– la garantie pleine et entière du maintien de salaire pour toute femme enceinte placée en congé maladie ordinaire sur avis médical quelle qu’en soit la nature ;
– des politiques de santé au travail dans la fonction publique qui prennent réellement en compte la santé globale des femmes au travail mais aussi les parcours de maternité et le retour à l’emploi.
Pour nos organisations syndicales, sanctionner les femmes parce qu’elles sont enceintes ne relève pas d’une politique liée aux contraintes budgétaires : c’est une régression, c’est une attaque contre toutes les femmes et c’est une faute.
Nous attendons donc un retrait clair et assumé de cette mesure inégalitaire.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, en notre détermination collective.
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Sylviane Brousse
Coordinatrice de la CGT Fonction publique
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Christian Grolier
Secrétaire général de l’UIAFP-FO
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Mylène Jacquot
Secrétaire générale de l’UFFA-CFDT
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Luc Farré
Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique
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Caroline Chevé
Secrétaire générale de la FSU
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Gaëlle Martinez
Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
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Stanislas Gaudon
Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
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Pascal Kessler
Président de la FA-FP
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Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | samedi 24 mai 2025 | Promotions
Démarches à effectuer avant le 31 mai !
Disponibilité et droit à avancement (échelon et grade) :
L’article 51 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984 qui a été modifiée en 2019 précise que les collègues qui sont en disponibilité pour élever un enfant de moins de 12 ans conservent leur droit à avancement pendant 5 ans sans démarche particulière.
Quant aux collègues en disponibilité pour convenance personnelle ou création/reprise d’entreprise ou pour donner des soins à un enfant, au conjoint ou à un ascendant ou pour suivre son conjoint, ils ont eux aussi la possibilité de conserver leur droit à avancement mais sous certaines conditions : ils doivent avoir au moins 4 ans de services effectifs depuis leur titularisation et exercer une activité professionnelle.
En effet, le décret n°85-986 du 16 septembre 1985 relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’État, à la mise à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions indique :
– à l’article 48-1 : » Le fonctionnaire qui, placé en disponibilité dans les conditions prévues par les articles 44,45,46 et au titre des 1°bis et 2° de l’article 47, exerce, durant cette période, une activité professionnelle conserve ses droits à l’avancement d’échelon et de grade dans la limite de cinq ans.«
« L’activité professionnelle mentionnée au premier alinéa recouvre toute activité lucrative, salariée ou indépendante, exercée à temps complet ou à temps partiel et qui :
1° Pour une activité salariée, correspond à une quotité de travail minimale de 600 heures par an ;
2° Pour une activité indépendante, a procuré un revenu soumis à cotisation sociale dont le montant brut annuel est au moins égal au salaire brut annuel permettant de valider quatre trimestres d’assurance vieillesse en application du dernier alinéa de l’article R. 351-9 du code de la sécurité sociale .
Pour la création ou la reprise d’entreprise intervenant au titre de la disponibilité prévue à l’article 46, aucune condition de revenu n’est exigée. »
– à l’article 48-2 : « La conservation des droits à l’avancement d’échelon et à l’avancement de grade prévue à l’article 48-1 est subordonnée à la transmission annuelle, par le fonctionnaire concerné, à son autorité de gestion des pièces, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la fonction publique, justifiant de l’exercice d’une activité professionnelle. Cette transmission intervient par tous moyens au plus tard le 31 mai de chaque année suivant le premier jour de son placement en disponibilité. A défaut, le fonctionnaire ne peut prétendre au bénéfice de ses droits à l’avancement correspondant à la période concernée. »
L’arrêté du 14 juin 2019 fixant la liste des pièces justificatives permettant au fonctionnaire exerçant une activité professionnelle en position de disponibilité de conserver ses droits à l’avancement dans la fonction publique de l’Etat précise les pièces que les collègues doivent fournir à l’administration pour que leur droit à avancement soit maintenu.
Si tu es concerné(e) par les situations mentionnées ci-dessus, pense à transmettre à l’administration avant le 31 mai les documents nécessaires.
Si tu es en disponibilité pour élever un enfant de moins de 12 ans, vérifie que tu as bien bénéficié de ce droit à avancement.
Dans le cas contraire, contacte le SNUDI-FO 02 pour t’aider dans ta démarche.