L’intersyndicale écrit au Président

L’intersyndicale écrit au Président

Monsieur le Président,

Le projet de réforme des retraites que vous avez souhaité engager est actuellement débattu au Parlement. De nombreux échanges ont eu lieu avec les partenaires sociaux pendant la phase d’élaboration du projet de loi. Vous le savez, ce projet qui recule l’âge de départ à la retraite à 64 ans et accélère l’allongement de la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein, est refusé par l’ensemble des organisations syndicales qui en demande le retrait.

(…)

Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions d’agréer, monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération et de notre profond attachement aux valeurs de la République.


Intersyndicale au Président


Lettre à télécharger :

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

A partir du 7 mars, mettons les écoles à l’arrêt !

Les personnels et la population ont manifesté par millions ! 

La totalité des Organisations Syndicales font front dans l’unité contre un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux !

D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi. »

Oui, il faut mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars !
Oui, il faut bloquer le pays !

Pour sa part, le SNUDI-FO appelle l’ensemble des personnels à mettre les écoles à l’arrêt, par la grève, à partir du 7 mars en envoyant dès maintenant massivement leurs déclarations d’intention de grève pour mardi 7 mars, mais aussi mercredi 8 mars (pour ceux qui travaillent ce jour-là), jeudi 9 mars, vendredi 10 mars…


230213 Communiqué SNUDI-FO grève à partir du 7 mars


Communiqué et Intention de faire grève à télécharger :

Communiqué intersyndical et nouveau préavis de grève déposé

Communiqué intersyndical et nouveau préavis de grève déposé

Tout le monde fait le constat que les journées de grève et de manifestations mobilisent des millions de salariés, 90 % sont contre cette réforme des retraites et ils l’ont montré par leur participation aux manifestations et en se mettant en grève. Le gouvernement reste sourd face à la colère.

Comme l’intersyndicale (Communiqué  du 11 février), la FNEC FP-FO considère également qu’il faut aller plus loin pour gagner, et cela passe par le blocage de l’économie. Elle a décidé de mettre tout en œuvre pour que dès le 7 mars les personnels de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, de la Culture, de l’AFPA, soient dans la mobilisation interprofessionnelle, par la grève, et qu’ils décident de poursuivre le 8 et le 9 si les conditions sont réunies.

Le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix que de durcir le mouvement.

La FNEC FP-FO a renouvelé le préavis de grève  (voir PJ).

ATTENTION : dans le 1er degré, la FNEC FP-FO invite les camarades à déposer avant la fin de la semaine leur intention de grève à compter du 7 mars.


Communiqué et préavis à télécharger :

La détermination est là : RETRAIT ! Tous aux manifestations du 11 février

La détermination est là : RETRAIT ! Tous aux manifestations du 11 février

Montreuil, 8 février 2023

Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraités, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement, se sont mobilisés, par la grève et ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Comment accepter de prendre deux ans fermes, pour des retraites encore plus faibles ? Quand l’inflation prend tout le monde à la gorge, quand la précarité progresse, quand les services publics sont détruits à coup de contre-réformes et de coupes budgétaires nous devrions accepter d’encore rogner sur nos droits, sur ceux de nos enfants, de nos proches ? C’est hors de question : nous ne travaillerons pas plus longtemps pour gagner moins !

Et pendant que M. Macron et sa ministre Borne veulent nous faire travailler 2 ans de plus durant notre carrière, le Ministre Ndiaye propose aux enseignants de travailler 2 heures de plus par semaine comme seule réponse à l’effondrement de leur pouvoir d’achat ! Inacceptable !

Et en un claquement de doigts, le gouvernement lâche 413 milliards pour augmenter le budget militaire sur 5 ans, mais il maintient sa réforme au nom d’un prétendu déficit (13 milliards) ! Inacceptable !

La question qui se pose maintenant, c’est celle de l’amplification du rapport de force, c’est celle des moyens efficaces pour gagner, c’est celle de la suite du mouvement, du blocage par la grève pour les faire céder. C’est de cette question dont nous devons discuter, avec les collègues sur nos lieux de travail.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire NON à cette réforme.

Alors oui, tous unis, dans les cortèges interprofessionnels : SAMEDI 11 FEVRIER !

Château-Thierry : 9h30, place Paul Doumer
Soissons : 14h, Hôtel de Ville
Saint-Quentin : 15h, rue Alexandre Dumas
Laon : 18, Lycée Paul Claudel (marche aux Flambeaux)


Communiqué de l’Intersyndicale : (Paris le 7 février 2023)

Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette mobilisation puissante.
Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.
Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté hier à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet de loi.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme. D’ici là, elle invite à interpeller les députés et sénateurs et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.


Communiqué à télécharger 

Journée du 7 février

Journée du 7 février

Les Organisations Syndicales dénombrent près de 2 millions de manifestants sur toute la France.

Les chiffres du Ministère avoisinent les 800 000 manifestants. Ces chiffres ne prennent pas en considération la Zone A, déjà en vacances scolaires. Cette zone comprend les 8 Académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers.


Communiqué de l’Intersyndicale :

Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette mobilisation puissante.
Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.
Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté hier à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet de loi.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme. D’ici là, elle invite à interpeller les députés et sénateurs et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.

Paris le 7 février 2023