FO à Matignon : Retrait de la Réforme !

FO à Matignon : Retrait de la Réforme !

La Première ministre a invité toutes les organisations syndicales représentatives à des rencontres bilatérales à Matignon : FO a été la 1ère à être reçue.

Le Secrétaire général, Frédéric Souillot, lui a offert le badge « Retrait » pour montrer sa fermeté et a porté nos revendications (à retrouver ICI).

Nous pouvons gagner, nous devons gagner !


FO


Communiqué et revendications à télécharger :

Carole Grandjean renonce à sa visite le 11 mai à Marseille, Olivier Dussopt attendu  à Laon le même jour !

Carole Grandjean renonce à sa visite le 11 mai à Marseille, Olivier Dussopt attendu à Laon le même jour !

La ministre déléguée Carole Grandjean, en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels auprès du Ministre du Travail O. Dussopt, devait être en visite à Marseille, ce jeudi 11 mai.

Finalement, craignant la contradiction et les casseroles, qui sont pourtant de simples outils de travail pour les PLP, elle a renoncé à sa visite.

C’est l’aveu du caractère indéfendable de cette réforme.

Olivier Dussopt est annoncé à Laon ce jeudi 11 mai : un Comité d’accueil se donne rendez-vous à 13h, au 74 avenue de Gaulle, devant la piscine du Dôme. Merci à tous les camarades disponibles de prendre leurs dispositions, et leurs casseroles, pour participer à ce rassemblement !


Visite annulée

 

Pactiser avec Macron ? Non ! Se mobiliser : Oui !

Pactiser avec Macron ? Non ! Se mobiliser : Oui !

Montreuil, le 19 avril 2023

La réforme des retraites est toujours rejetée par l’immense majorité de la population. L’unité syndicale se poursuit sur le mot d’ordre de « RETRAIT ! ». Les mobilisations continuent. Pourtant, le président Macron et ses ministres voudraient « accélérer les réformes » pour faire oublier le déni de démocratie et la répression d’Etat.

Un programme de destruction des services publics et de baisse du coût du travail

Durant son allocution du 17 avril, le président de la République a présenté ses trois futurs grands chantiers : celui du travail, auquel il lie la réforme de la voie professionnelle, celui de l’ordre républicain, et celui du « progrès » (sic), se félicitant de sa politique menée en matière de santé et d’Education nationale !

La voie professionnelle au service de la baisse du coût du travail et coupée de l’Education nationale

« Je veux engager la réforme du lycée professionnel pour que le plus grand nombre de nos adolescents et de nos jeunes accède soit à des formations qualifiantes soit à l’emploi. » L’alternative « emploi ou qualification » n’est pas innocente. Les objectifs de la réforme sont connus : il s’agit de développer l’apprentissage au détriment de la voie professionnelle sous statut scolaire et de permettre aux entreprises d’utiliser temporairement une main d’œuvre bon marché. Bref, livrer la jeunesse dès le plus jeune âge au patronat, sans garantir l’accès de tous à un diplôme, à une qualification.

Instaurer le « pacte » et donc casser les statuts plutôt que d’augmenter les salaires

Dans une lettre adressée à la ministre Borne, les fédérations de l’Education nationale ont exprimé leur refus de la pseudo « revalorisation » Macron-Ndiaye : « L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. (…) ». « Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels (…) »

Macron dit vouloir agir avec les syndicats : pour qui se prend-il ?

Il a refusé de recevoir nos organisations syndicales quand nous le lui avons demandé et maintenant nous devrions l’aider à mettre en place sa réforme et toutes celles qui devraient suivre ! Nous le disons clairement, il ne peut être question d’accepter ni sa réforme des retraites, ni l’ensemble de ses projets rétrogrades !

Pas question de pactiser avec Macron et le gouvernement !

L’intersyndicale a refusé de se rendre au rendez-vous proposé par le président de la République.

De même, les fédérations de l’Education nationale refusent de « tourner la page » en discutant avec l’exécutif d’autres sujets que le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement des durées de cotisation. Concernant le « pacte » et la voie professionnelle, « qu’il ne compte pas sur nous pour l’aider à « passer à autre chose » en venant discuter de ses réformes ! » préviennent la FNEC FP-FO, la FSU, l’UNSA Education, la CGT Educ’action, le sgen-CFDT, le SNALC et Sud Education.

Suppression de la technologie, réforme Blanquer du bac qui détruit le lycée, suppressions de postes et de classes par centaines, et toujours moins de candidats aux concours de recrutement : voilà la réalité des politiques menées par Macron et ses ministres. Et il faudrait les aider à aller au bout de la destruction ?

Pour nos retraites et toutes les revendications : on continue !

La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir, à relier l’exigence de retrait de la réforme des retraites à l’ensemble des revendications, à l’image du rassemblement appelé par les syndicats de la région parisienne devant le ministère de l’Education nationale ce mercredi 19 avril.

Avec l’intersyndicale interprofessionnelle, avec sa Confédération, la FNEC FP-FO appelle à poursuivre les assemblées générales, les grèves, à participer à toutes formes de blocages et de manifestations possibles et à faire du 1er mai une journée de mobilisation historique pour mettre en échec la réforme Macron-Borne et stopper la casse de l’Ecole publique.


Communiqué à télécharger :

Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Retraites : ce n’est pas fini ! (Intersyndicale)

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP). L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai. C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme, l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

Paris, le 14 avril 2023.


Communiqué à télécharger :

Par la grève, les manifestations et les blocages, on continue jusqu’au retrait !

Par la grève, les manifestations et les blocages, on continue jusqu’au retrait !

Montreuil, le 24 mars 2023

Jeudi 23 mars, 3,5 millions de salariés et de jeunes ont déferlé partout en France : des manifestations déterminées, avec de nouveaux grévistes qui entrent dans le rapport de force ! La jeunesse est largement engagée dans la mobilisation avec des centaines de lycées et d’universités bloqués et une présence massive dans les cortèges interprofessionnels.

La FNEC FP-FO a été informée que des syndicalistes ont été blessés. Hier à Rouen une AESH a eu le pouce arraché. C’est inacceptable ! De même que sont inacceptables les réquisitions lancées à l’encontre des camarades grévistes. Ni les coups de force anti-démocratiques, ni l’instrumentalisation des forces de l’ordre n’entameront la détermination et l’unité de notre mobilisation.

Nous sommes majoritaires, notre rejet de la réforme des retraites est juste et légitime

Dans cette situation, l’intersyndicale continue de revendiquer « le retrait de la réforme des retraites » et « appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.« 

Aujourd’hui, les blocages se poursuivent dans les zones industrielles, les dépôts pétroliers, les gares routières, les dépôts portuaires, les sites ENEDIS, dans les universités, et devant certains lycées ou rectorats. Des AG se tiennent depuis ce matin, dans les gares, dans les universités, pour décider de la reconduction de la grève, des blocages. Le président Macron n’a jamais été aussi isolé…

… C’est le moment de généraliser la grève !

Rappelons qu’en 2006, malgré le 49-3 pour imposer le Contrat Première Embauche, celui-ci n’a jamais été appliqué grâce à la poursuite des grèves. En 2020, le 49-3 avait été décidé pour la réforme des retraites à points et elle a finalement été retirée.

Nous allons continuer en utilisant nos armes : la grève et les manifestations

C’est la position de la Confédération FO qui depuis le 19 janvier a appelé à la grève, et a soutenu, encouragé les reconductions. Elle a proposé à l’intersyndicale la grève les 7, 8, et 9 mars puis les 15, 16, et 17 mars… Position dans laquelle s’est inscrite la FNEC FP-FO, qui a appelé à poursuivre la grève y compris pendant le baccalauréat…

Comme le dit le secrétaire général de la Confédération : « notre mode d’action est la grève et la mobilisation ». Il n’y aura pas de dérivatif à notre action syndicale.

Grève, blocages, manifestations jusqu’au retrait !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir sur leur lieu de travail pour discuter et décider de la poursuite de la grève jusqu’au retrait de la réforme des retraites.

 

Fermons à nouveau les écoles, les établissements et les services le 28 mars !