Le Service National Universel deviendrait obligatoire pour tous les élèves de seconde et de première CAP. Une première expérimentation devrait être menée dans six départements : le Cher, les Hautes Alpes, les Vosges, le Finistère, la Dordogne et le Var, avant d’être généralisée.
S’il voyait le jour, ce dispositif concernerait 800 000 jeunes tous les ans pour un coût estimé à 2 milliards.
Et M. Macron et son gouvernement nous demandent de travailler deux ans de plus pour combler le soi-disant déficit des retraites !
Des milliards, il en faut pour l’Ecole, pas pour enrôler la jeunesse ! Abrogation du SNU !
Exécutant zélé de la politique de liquidation des services publics décidée par le gouvernement, le Ministre Ndiaye a décidé la suppression de 2.000 postes d’enseignants, dont 1.117 dans le 1er degré, pour la rentrée 2023.
Le SNUDI-FO rappelle que le budget de l’Education nationale et ses 2.000 suppressions de postes a été validé par l’utilisation de l’article 49-3, empêchant toute discussion et tout vote des députés à l’Assemblée nationale.
Le SNUDI-FO dénonçait alors une véritable saignée en préparation dans les écoles.
Aujourd’hui, alors que se réunissent les CSA spéciaux départementaux (CSA SD, le 30 janvier dans l’Aisne) ou les groupes de travail, les personnels prennent connaissance des conséquences des décisions du Ministre dans leur département : 28 fermetures de classes annoncées dans l’Aisne, 102 dans l’Eure, 68 en Indre-et-Loire, 41 dans le Puy-de-Dôme, 27 dans le Tarn, plus de 200 dans les Hauts-de-Seine…
Ces fermetures n’épargneraient pas les écoles rurales comme l’indique en CSA académique la rectrice de l’académie de Poitiers.
Cela signifie donc pour les personnels des effectifs plus chargés, des remplacements encore moins assurés, de nouvelles suppressions de postes d’enseignants spécialisés, une formation sur temps de classe toujours plus limitée (en témoigne la volonté ministérielle de transférer avec la loi Rilhac la formation des directeurs hors temps de classe), le droit à temps partiel encore remis en cause…
Ces décisions provoquent bien souvent la colère des collègues, des parents voire des élus et de premiers rassemblements s’organisent comme celui prévu mercredi 25 janvier devant la préfecture à Tours.
Et le gouvernement, non content de dégrader nos conditions de travail, voudrait en plus imposer sa réforme des retraites qui nous infligerait notamment deux ans supplémentaires !
Impossible à accepter !
La totalité des organisations syndicales revendique le retrait de cette réforme, 80% de la population y est opposée… mais le gouvernement s’entête ! Visiblement, l’avertissement qu’il a reçu le 19 janvier n’a pas suffi !
Raison de plus pour se réunir dans toutes les écoles pour décider d’être massivement en grève mardi 31 janvier dans l’unité syndicale ! Raison de plus pour discuter des suites de la grève du 31 janvier si le gouvernement maintenait sa réforme.
Dans les départements, de nombreuses réunions sont prévues d’ici le 31 janvier, de nombreuses AG de grévistes sont programmées dans les localités le 31 janvier pour discuter des suites à donner à la grève, y compris sa reconduction !
Mettre un coup d’arrêt au gouvernement sur sa réforme des retraites, comme nous l’avons fait en 2019, serait un point d’appui pour la satisfaction de toutes nos revendications, pour l’annulation des suppressions de postes dans l’Education nationale, pour la création des postes nécessaires !
Montreuil, le 25 janvier 2023
SNUDI-FO, syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles, PsyEN & AESH du 1er degré Force Ouvrière 6-8 rue Gaston Lauriau 93513 Montreuil, http://fo-snudi.fr, 0156932266,
Les personnels manquent partout dans les écoles et pourtant les décisions de suppressions de postes prises au niveau national qui vont se décliner dans les académies et les départements auront des conséquences catastrophiques : une véritable saignée !
Dans le premier degré, 1 167 postes en moins (- 155 à Paris, – 150 à Lille, – 99 en Normandie, – 85 à Nancy- Metz, – 81 à Orléans-Tours, – 78 à Nantes…).
La FNEC FP-FO ne peut l’accepter et exige l’annulation de toutes les suppressions de postes, le recrutement de tous les postes statutaires nécessaires, la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent.
S’ajoute à ces suppressions de postes le déficit de recrutement de personnels. Dans le premier degré, il y a 38 % d’inscrits de moins qu’en 2021 ! Cette situation aboutira à un recours accru à des personnels contractuels qui ne couvrira pas la totalité des besoins, faute de volontaires.
Donc au final, ce sont des personnels qui vont manquer face aux élèves, des remplacements qui ne seront pas assurés… : le chaos !
Pour stopper cette hémorragie, qui n’est pas sans rappeler la situation de l’hôpital, les solutions pour recruter les personnels sous statut sont connues…
Le 13 décembre dernier s’est tenu un Comité Technique Ministériel.
La FNEC FP-FO était présente (déclaration à lire ICI).
La rentrée 2023 s’annonce encore plus difficile, notamment avec la suppression de plus de 2 000 postes de personnels enseignants et comme chaque année, un nombre de candidats aux concours de personnels de l’Éducation nationale qui s’effondre.
La FNEC FP-FO exige que des mesures d’urgence doivent être prises !
La FNEC FP-FO exige tout d’abord, dès cette année, pour faire face au manque de remplaçants, le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires, le ré-abondement de celles-ci, la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent et la mise en œuvre immédiate de concours exceptionnels ouverts à tous les détenteurs d’un diplôme à Bac+3… L’annonce de concours exceptionnels réservés aux enseignants contractuels dans trois académies (Créteil, Guyane, Versailles) reste largement insuffisante.
Le ministère a réuni les organisations syndicales au sujet des coupures d’électricité qui pourraient ponctuellement affecter les écoles, établissements et services (hors Corse et DOM- TOM) dans les mois à venir.
Des délestages (10% du territoire à chaque fois) sont à prévoir en janvier-février, sur des plages de 2 heures max : entre 8h et 13h et entre 18h et 20h. En cas de coupure le matin, l’école sera fermée : les élèves pourront revenir pour le repas du midi si les conditions d’accueil le permettent.
A J-1 à 17h, les informations seront mises en ligne sur le site « Ecowatt » : les directions pourront se connecter pour savoir si leur école est concernée !!! Un accueil des élèves prioritaires (parents des personnels de santé, des forces de sécurité intérieure, des personnels des établissements pénitentiaires et des salariés des entreprises d’importance vitale identifiées par le Préfet) sera organisé (donc à J-1,17h… !).
Des fiches-conseil vont être mis à disposition et une ligne téléphonique dédiée à destination des parents sera proposée dans les rectorats.
Ceci étant dit, les annonces ministérielles sont encore plus alarmantes que prévu, en particulier compte tenu des délais hallucinants qui sont annoncés… Si les écoles ou services sont fermés, la FNEC FP-FO exige que les personnels soient totalement libérés de leurs obligations de service, que l’enseignement ne se fasse pas en télétravail ou que cela reste du volontariat.
La FNEC FP-FO considère que ces décisions gouvernementales sont indignes. On nous demande une fois de plus de payer les conséquences des choix politiques libéraux et de l’incurie des gouvernements successifs.
La FNEC FP-FO refuse que les écoles, les établissements, les services se retrouvent fermés parce que l’Etat n’a pas pris les mesures pour garantir l’accès à l’énergie du service public. Il doit être prioritaire !
La FNEC FP-FO rappelle également qu’aucune fermeture ne serait non plus acceptable par manque d’argent pour payer les factures.
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