par SNUDI-FO | vendredi 4 octobre 2019 | Direction
La réponse du ministre : les EPEP et le statut de directeur supérieur hiérarchique !
Pire, utilisant de manière honteuse le suicide de notre collègue, et à travers le projet de loi préparé par la députée Cécile Rilhac, le ministre entend regrouper les écoles, les transformer en établissements publics de l’enseignement primaire (EPEP) et mettre en place un statut de directeur supérieur hiérarchique.
Il prétend même associer les syndicats à ce projet à travers un comité de suivi !
Le SNUDI-FO revendique :
► l’augmentation des quotités de décharges de direction ;
► l’amélioration du régime indemnitaire des directeurs ;
► la mise en place d’une aide administrative à temps complet et dans le cadre d’un emploi statutaire de fonctionnaire dans toutes les écoles ;
► le rétablissement d’un calendrier national avec le retour de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les communes ;
► l’arrêt des APC ;
► la protection inconditionnelle des enseignants par la hiérarchie.
2019-10-03 - le ministre utilise le suicide
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | vendredi 21 juin 2019 | Direction
Le SNUDI-FO 02 écrit, cette année encore, au DASEN pour rappeler les missions des directeurs en matière d’organisation pédagogique, de répartition des élèves et des moyens.
Dans quelques circonscriptions, les IEN ont demandé aux directeurs de leur envoyer l’organisation pédagogique prévue pour la rentrée 2019 et le nom des enseignants affectés sur les classes pour validation.
Que l’inspecteur en charge de la circonscription puisse porter un regard neutre en proposant une organisation différente, que l’inspecteur soit informé de l’affectation d’un enseignant sur une classe, cela s’entend parfaitement ; mais en aucun cas, il n’a à valider, voire imposer, une organisation pédagogique.
Les textes réglementaires en la matière sont très clairs : « Après avis du conseil des maîtres, le directeur répartit les élèves en classes et groupes et arrête le service de tous les enseignants nommés à l’école », « ……répartit les élèves entre les classes, après avis du conseil des maîtres » et « … répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres… »
La répartition des classes est donc décidée par le directeur d’école, le rôle consultatif du conseil des maîtres étant affirmé.
Le SNUDI-FO s’est toujours engagé dans le respect strict des textes et dans le cas qui nous occupe dans ce courrier le respect strict des missions des directeurs ; aucune mission supplémentaire, non prévue par les textes, ne doit leur incomber. Au même titre, aucune mission prévue par les textes ne doit leur être retirée.
N’hésitez pas à contacter le SNUDI-FO 02 .
par SNUDI-FO | mercredi 10 avril 2019 | Direction
Groupe de « travail » ministériel sur la direction d’école : le retrait de la loi BLANQUER et ses EPSF est un préalable à l’ouverture de réelles discussions
sur l’amélioration de la condition des directeurs d’école. L’amélioration de la situation des directeurs est incompatible avec la loi Blanquer qui vise à les supprimer.
09-04-2019 - directeurs
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | jeudi 4 avril 2019 | Direction
Alors que le 4 avril la grève s’annonce massive avec des milliers d‘école fermées pour le retrait du projet de loi « Ecole de la confiance » et en particulier pour le maintien des directeurs d’école dont l’existence est menacée par la création des EPSF qui transfère leur fonction sur les chefs d’établissement, le ministre convoque le 9 avril une réunion de concertation sur « les directeurs d’écoles ».
03 04 2019 communiqué direction école
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | samedi 19 janvier 2019 | Direction
A Lille (mais aussi Lyon), fin décembre, la Rectrice de l’Académie a rédigé une note invitant les directeurs d’école à être maîtres d’œuvre du déploiement d’ « Educonnect ».
Rappelons qu’Educonnect est une plate-forme informatique destinée aux parents afin qu’ils puissent accéder en temps réel au LSU. Sa mise en œuvre est accompagnée de différents guides techniques (dont une de 48 pages) que l’administration a transmis aux directeurs, en les invitant faire l’interface avec les parents.
Les directeurs devraient se mettre à disposition des parents qui connaîtraient des difficultés pour se connecter à cette plate-forme, pour les aider à créer leur compte utilisateur et à utiliser leur espace. Ils devraient ainsi assurer la « hotline Educonnect».
Le SNUDI-FO rappelle que les obligations de service des directeurs sont les mêmes que celles des adjoints puisque les uns et les autres sont tous Professeurs des Ecoles et donc protégés par le statut de PE. Leurs missions sont définies par le décret de 89 qui ne prévoit ni l’assistance technique aux parents, ni la mise en œuvre du LSU numérique, ni l’aide à l’installation et au suivi de plate-forme numérique.
L’aide technique nécessaire aux familles relève de la responsabilité de l’Education Nationale, donc de sa hiérarchie qui est représentée localement par L’IEN. Tenter de transférer cette responsabilité sur les épaules de chaque directeur d’école ne peut que préparer l’autonomie de chaque école et préparer ainsi sa transformation en établissement autonome de type EPEP.
De telles tentatives ne peuvent être le fait du hasard au moment où le Ministre Blanquer annonce un projet de loi pour un statut hiérarchique de chef d’établissement autonome (1).
Ce nouveau statut, créant de fait un nouveau corps en dehors de celui des PE, modifierait totalement les obligations de service des directeurs d’écoles. Il permettrait, d’imposer un temps de présence hebdomadaire dans les établissements déconnecté des heures d’enseignement, une remise en cause des congés et les placeraient, comme personnels d’autorité, dans l’obligation de mettre en œuvre de tels dispositifs et bien d’autres.
Dans ces conditions, de nombreux directeurs nous ont déjà informés qu’ils ne mettraient pas en place cette plate-forme qui représente une surcharge de travail supplémentaire.
Les directeurs d’école n’ont aucune responsabilité dans la mise en place d’Educonnect et aucune obligation à effectuer du travail supplémentaire (de surcroît sans être payés) qui ne figure absolument pas dans les textes réglementaires. Aucun texte, aucun décret, aucune circulaire ministérielle ne fait obligation aux directeurs de mettre en place Educonnect (qui n’a d’ailleurs pas été présenté au CHS), ni à assurer sa mise en fonction auprès des parents d’élèves.
- – Le SNUDI-FO invite les directeurs et adjoints à se réunir pour définir leurs revendications et décider des moyens de les faire aboutir.
- – Il soutiendra tous les collègues qui subiraient des pressions en ce sens. Il intervient auprès du ministre.
(1) Dans un communiqué commun « pas de supérieur hiérarchique à l’école » les organisations syndicales nationales SNUDI-FO ; SNUipp ; CGT ; SUD « se prononcent contre tout statut de directeur-trice et tout statut d’établissements autonomes. Elles porteront leurs revendications pour une meilleure reconnaissance de la direction d’école, passant notamment par une augmentation des décharges de service, une amélioration financière, une aide administrative pour chaque directeur et directrice avec des emplois statutaires de la Fonction publique. »
par SNUDI-FO 02 | jeudi 20 décembre 2018 | Direction, Métier
Pas de supérieur hiérarchique à l’école
Les organisations syndicales SNUipp-FSU ; SNUDI-FO ; CGT-UNSEN et SUD-éducation ont pris connaissance des récentes déclarations du ministre de l’Éducation nationale annonçant une future loi pour la création d’un statut de directeur-trice d’école. Nos organisations dénoncent une nouvelle fois le fait que cette annonce soit faite dans les médias avant même que les organisations syndicales n’en soient elles-mêmes informées et que l’agenda social prévoit des discussions sur cette question en 2019. Ceci n’est pas acceptable.
Ce nouveau statut entraînerait la mise en place d’un lien de subordination entre ces nouveaux personnels de direction et leurs collègues adjoint-es, pouvant conduire à des relations managériales au sein des équipes et une nouvelle organisation administrative de l’école, ce que nous refusons.
Le ministre de l’Éducation nationale reprend aujourd’hui le vieux projet de créer un statut hiérarchique de directeur-trice à la tête d’un établissement doté d’un fonctionnement autonome que les mobilisations importantes des enseignants du premier degré, ont permis de bloquer jusqu’à aujourd’hui. : « Maîtres directeurs » de Monory en 1986 (décret retiré), expérimentation de l’article 86 de la loi Fillon de 2004 (abrogé en 2011), décret EPEP De Robien en 2006-2007 (jamais publié).
Pour les organisations syndicales SNUipp-FSU ; SNUDI-FO ; CGT-UNSEN et SUD-éducation ce projet, s’il voyait le jour, conduirait à une modification en profondeur de l’école publique et à son morcellement :
regroupement d’écoles autour du collège avec tutelle hiérarchique de la-du principal-e.
recrutement par concours des future-es directeur-trices dans les écoles de 10 classes ou plus.
fusion d’écoles pour arriver à 10 classes ou plus.
déplacement de classes élémentaires CM1 et CM2 dans le collège
Il en résulterait :
une menace sur l’existence même de l’école maternelle et plus largement une perte de l’identité du 1er degré ;
une réduction du nombre d’écoles et le développement d’écoles à taille inhumaine ;
un renforcement du poids des collectivités territoriales dans le fonctionnement des écoles et des inégalités entre les écoles ;
une remise en question de la place spécifique du conseil des maîtres et de l’ensemble des relations entre les personnels ;
une possible remise en cause du statut des PE fonctionnaire d’Etat.
Il attaquerait la place spécifique du conseil des maîtres et l’ensemble des relations entre les personnels.
Nos organisations se prononcent contre tout statut de directeur-trice et tout statut d’établissements autonomes. Elles porteront leurs revendications pour une meilleure reconnaissance de la direction d’école, passant notamment par une augmentation des décharges de service, une amélioration financière, une aide administrative pour chaque directeur et directrice avec des emplois statutaires de la Fonction publique.
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