par SNUDI-FO | mardi 19 avril 2022 | Evaluation
Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.
Rappelons que ces évaluations, composées d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe, seront co-animées par le directeur d’école et le directeur du périscolaire (avec accord du maire) et que les parents et élèves devront être partie prenante !
Les personnels n’acceptent pas les évaluations d’école et s’organisent pour les refuser !
Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service.
Dans la période qui s’ouvre, face àà la poursuite et l’accélération à venir de la destruction de nos droits comme de tous les acquis sociaux, le SNUDI-FO entend préparer immédiatement le rapport du force nécessaire, si possible dans l’unité syndicale, pour résister et bloquer les offensives gouvernementales contre notre statut et l’Ecole publique.
220419 Communiqué SNUDI-FO évaluations d'école
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 15 avril 2022 | Vie scolaire
Dans de nombreux départements, des pressions de l’administration (IA-DASEN et IEN) sont exercées sur les enseignants pour réduire au maximum les demandes de maintien.
Des IA-DASEN imposent la tenue de commissions de maintien ou « d’aide à la décision » afin d’étudier les demandes des collègues.
De très nombreux documents sont parfois exigés (PPRE, évaluations, adaptations proposées etc.)
Ces commissions et demandes ne sont pas réglementaires et les pressions exercées sont une remise en cause inacceptable des compétences des enseignants.
Le conseil des maîtres reste souverain
Le décret n° 2018-119 paru le 20 février 2018 précise : « Au terme de chaque année scolaire, le conseil des maîtres se prononce sur les conditions dans lesquelles se poursuit la scolarité de chaque élève en recherchant les conditions optimales de continuité des apprentissages, en particulier au sein de chaque cycle. A titre exceptionnel, dans le cas où le dispositif d’accompagnement pédagogique mentionné au premier alinéa n’a pas permis de pallier les difficultés importantes d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être proposé par le conseil des maîtres. »
Ce décret précise à propos du redoublement que « Cette proposition fait l’objet d’un dialogue préalable avec les représentants légaux de l’élève et d’un avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. »
L’IEN émet donc « un avis consultatif » sur la proposition de redoublement. Il ne s’agit en aucun cas d’un avis suspensif comme cela peut parfois être présenté.
Le conseil des maîtres est souverain sur les décisions de passage et de redoublement.
Si l’IEN peut émettre un avis négatif, il ne peut s’opposer à un redoublement dont la décision revient au conseil des maîtres.
NB : Un seul redoublement en primaire sauf exception: « Le conseil des maîtres ne peut se prononcer que pour un seul redoublement ou pour un seul raccourcissement de la durée d’un cycle durant toute la scolarité primaire d’un élève. Toutefois, dans des cas particuliers, il peut se prononcer pour un second raccourcissement, après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. »
Concernant la maternelle :
Seuls les enfants de maternelle bénéficiant d’un dossier à la MDA peuvent bénéficier d’un maintien si celui-ci est acté par la CDA.
L’article D. 351-7 du code de l’Education renvoie la décision d’un maintien à l’école maternelle à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.
« Aucun redoublement ne peut intervenir à l’école maternelle, sans préjudice des dispositions de l’article D. 351-7. »
par SNUDI-FO | jeudi 14 avril 2022 | Métier
A ce jour plus de 92% des communes françaises ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours. Partout le SNUDI-FO intervient pour imposer aux municipalités cette organisation de la semaine scolaire.
Le SNUDI-FO revendique la mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles de France. Il soutient toutes les mobilisations dans les communes pour exiger le retour à la semaine de 4 jours.
Le SNUDI-FO s’opposera à toutes les tentatives de remise en cause de l’Ecole publique et de nos statuts.
Le SNUDI-FO revendique :
La mise en œuvre de la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles du pays ;
L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer sur les rythmes scolaires ;
La suppression des PEdT ;
L’abandon de toutes les expérimentations visant à remettre en cause le cadre national de l’Ecole publique comme par exemple celle lancée par le président Macron à Marseille.
Rythmes scolaires
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | jeudi 14 avril 2022 | Titulaires Remplaçants
Une revalorisation massive de l’ISSR est absolument indispensable !
Cette revendication est portée par notre fédération au niveau ministériel.
Reçue en audience au ministère le 18 mars, la FNEC FP-FO a réaffirmé son exigence d’une augmentation immédiate et significative de l’ISSR, qui n’a pas été augmentée depuis de nombreuses années. Cette revendication n’est pas nouvelle : le 10 décembre 2021, elle était portée par la FNEC FP-FO dans un courrier au ministre resté sans réponse… Lors de l’audience du 18 mars, les représentants du ministre ont indiqué qu’ils entendaient la demande de la FNEC FP-FO, que celle-ci était « à l’étude » afin de voir si elle était possible budgétairement…
L’érosion de l’indemnité de remplacement n’est plus tenable !
En effet, en 2001, le premier niveau d’ISSR était de 91 FF nets par jour, soit 13.8 €
En 2022, le premier niveau d’ISSR est de 15.38 € bruts, soit 13€ nets environ déduction faite des prélèvements sociaux de type CSG/ CRDS qui affectent cette indemnité et qui ne cessent de croître depuis 20 ans.
Le montant net d’ISSR journalier, sans même tenir compte de l’explosion de l’inflation a donc baissé de 6% en monnaie courantedepuis 20 ans.
Pire, un remplaçant pouvait prétendre, il y a 20 ans, toucher l’ISSR les mercredis, samedis et dimanche, soit 13,8 € x 30 = 414 euros nets pour un mois plein s’il effectuait un remplacement long. Or, le paiement de l’ISSR les mercredis et week-ends a été supprimé il y a 15 ans.
Aujourd’hui, depuis 2007, on ne touche plus cette indemnité que les jours de remplacement effectif soit, dans le cadre d’une semaine de 5 jours : 13€ x 20 = 260 € ou, dans le cadre d’une semaine à 4 jours : 13 x 16 = 208 €.
L’ISSR nette moyenne mensuelle en monnaie courante a donc été divisée par deux en 20 ans. Si en plus on tient compte de l’inflation, il ne reste plus grand-chose !
Pour signer la pétition cliquer ICI
par SNUDI-FO 02 | mardi 5 avril 2022 | Mouvement
Tu n’as pas obtenu de mutation dans un autre département suite aux résultats du mouvement interdépartemental informatisé, tu peux encore demander à changer de département en faisant une demande d’INEAT et d’EXEAT.
La circulaire relative au mouvement complémentaire par voie d’exeat et d’ineat non compensé des enseignants titulaires du premier degré pour la rentrée scolaire 2022 est arrivée lundi 4 avril 2022 sur l’Intranet (Ressources => Circulaires => Circulaires de la DSDEN de l’Aisne).
Si tu souhaites établir une demande de mutation au titre de l’année scolaire 2022-2023, il faut adresser un dossier complet via l’application COLIBRIS, selon la démarche suivante :
1- se connecter à l’adresse suivante : https://intranet.ac-amiens.fr/
2- sélectionner « applications métiers (ARENA) »
3- au sein de l’onglet pilotage académique, sélectionner « COLIBRIS – portail des démarches ».
La date limite est fixée au samedi 30 avril, délai de rigueur.
mvt_complementaire_ineat_exeat_circulaire_04042022
Circulaire et formulaire à télécharger :
par SNUDI-FO | lundi 4 avril 2022 | Retraite
Si beaucoup de commentateurs se félicitent que les questions sociales soient au cœur de l’élection présidentielle, que les propositions diverses fleurissent en matière de salaires ou de retraites notamment n’est pas forcément un gage de progrès pour les salariés !
Ainsi, revient la question de la réforme des retraites et de l’âge de départ.
Plusieurs candidats proposent de reculer cet âge légal de départ en retraite à 65 ans.
FO considère que cela est inacceptable.
FO s’oppose et s’opposera à toute autre réforme conduisant à dégrader les droits à la retraite et à reculer l’âge pour en bénéficier.
FO retraite
Communiqué de Presse à télécharger :