Les appréciations finales sont sorties : les collègues concernés reçoivent leur rapport avec l’appréciation de l’IA-DASEN.
En cas de désaccord, ils disposeront de 30 jours pour déposer un recours. Le SNUDI-FO 02 peut t’aider à rédiger ce courrier de recours =>
L’administration a alors 30 jours pour répondre au recours. Le collègue aura enfin 30 jours pour saisir la CAPD.
Es-tu éligible à un RDV de carrière cette année ?
Les rendez-vous de carrière de l’année 2022-2023 détermineront les promotions accélérées et les passages à la hors classe pendant l’année 2023-2024.
Attention : certains collègues concernés n’ont pas reçu le mail les informant du RDV de carrière en juillet ! Cela ne remet pas en cause la passation du RDV de carrière.
1er rdv de carrière : les agents qui, pendant l’année scolaire, sont dans la deuxième année du 6ème échelon de la classe normale, c’est à dire ceux qui sont passés au 6ème échelon entre le 01/09/2021 et le 31/08/2022.
2ème rdv de carrière : les agents qui, pendant l’année scolaire, ont une ancienneté comprise entre 18 et 30 mois dans le 8ème échelon de la classe normale, c’est à dire ceux qui sont passés au 8ème échelon entre le 01/03/2021 et le 28/02/2022.
3ème rdv de carrière : les agents qui, pendant l’année scolaire, sont dans la deuxième année du 9ème échelon de la classe normale, c’est à dire ceux qui sont passés au 9ème échelon entre le 01/09/2021 et le 31/08/2022.
Le délai entre la notification et la date du rendez-vous carrière est réduit « d’un mois » à « 15 jours ».
La FNEC FP-FO ne siégera pas au « Comité consultatif du Conseil d’évaluation de l’École » du 28 septembre 2022 et demande l’abandon du dispositif d’évaluation des écoles et des établissements.
La FNEC FP-FO, dans un courrier au Ministre, donne les explications de son refus de participer à ce comité.
Au soir même d’une réunion au ministère du travail visant à fixer le calendrier d’un nouvel agenda social, en concertation avec les interlocuteurs sociaux, le Président de la République a relancé son projet de réforme des retraites, avec la volonté manifeste d’en accélérer le tempo.
Cette énième réforme, qui devrait être engagée « sans attendre » viendrait une nouvelle fois dégrader les droits à la retraite, en reculant l’âge légal de départ à la retraite et/ou en allongeant la durée de cotisation, contre la volonté de l’ensemble des organisations syndicales.
FO s’opposera fermement et appellera à la mobilisation contre toute réforme conduisant à réduire les droits à la retraite et à faire travailler plus longtemps pour en bénéficier.
Le 16 septembre, vous avez pris l’initiative de vous adresser à l’ensemble des personnels de l’Education nationale.
Vous affirmez : « notre système scolaire ne réduit pas suffisamment les inégalités de naissance, décroche dans les évaluations internationales, et suscite souvent la défiance. Trop d’élèves sont malheureux, ne trouvent pas leur place à l’école et ne trouvent pas leur voie ensuite. Trop de professeurs ne sont pas reconnus comme ils le devraient et perdent parfois le sens de leur mission. »
A qui la faute ?
N’est-ce pas vous qui êtes au pouvoir depuis cinq ans ?
N’est-ce pas vous qui, dans la continuité de vos prédécesseurs, avez supprimé sur les cinq dernières années 7 900 postes d’enseignants du second degré public alors que les effectifs ont augmenté de 26 400 élèves ? N’est-ce pas vous qui avez – et c’est une première – gelé la valeur du point d’indice durant votre premier quinquennat ?
N’est-ce pas vous qui avez mis en œuvre une série de mesures s’en prenant directement aux conditions de travail des personnels et à l’Ecole publique en tant que telle, de la loi « pour une école de la confiance » à la réforme du baccalauréat en passant par Parcoursup qui prive des dizaines de milliers de bacheliers du droit de s’inscrire à l’Université ?
N’est-ce pas vous qui avez accéléré la territorialisation qui réduit en miettes toute l’architecture de l’Education nationale, avec son puzzle de 13 régions académiques dirigées par un « super » recteur directeur d’agence régionale et, en toile de fond, des mutualisations de services et des suppressions de postes ?
Oui, la situation est difficile dans les écoles, les services et les établissements, les personnels de direction rassemblés devant le ministère de l’Education nationale le 15 septembre avec leur syndicat Indépendance et Direction Force Ouvrière l’ont encore récemment signifié, mais c’est vous qui en portez l’entière responsabilité.
Vous rajoutez: «Le salaire des enseignants aura ainsi augmenté d’environ 10% et aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2 000 euros nets à compter de la rentrée 2023. À cette revalorisation générale et inconditionnelle sont susceptibles de s’ajouter des augmentations plus importantes encore dans le cadre du pacte que nous vous proposons. Tous les enseignants qui le souhaitent pourront en effet s’engager dans des missions supplémentaires, par exemple duremplacement, du suivi individualisé, de l’accompagnement à l’orientation ou à l’insertion professionnelle ou des tâches de coordination. »
Une revalorisation pour la rentrée 2023 ? Uniquement pour les professeurs ? Vous n’êtes pas sans savoir que le ministère de l’Education nationale ne peut fonctionner sans l’ensemble de ses personnels, qui tous attendent une augmentation de salaire immédiate afin de faire face à l’inflation.
Par ailleurs, c’est à n’y rien comprendre… Vous annonciez durant la campagne électorale que le salaire des enseignants serait revalorisé de 10%, propos que vous reprenez dans votre courrier quelques jours après que votre ministre de l’Education nationale ait indiqué à la presse que la revalorisation ne concernerait que les enseignants ayant moins de 10 ans d’ancienneté.
Ce que nous avons bien compris par contre, c’est qu’une bonne partie de la « revalorisation » serait conditionnée à des tâches supplémentaires ; c’est que les personnels qui ne sont pas enseignants ne seront pas concernés par cette « revalorisation. »
Monsieur le président, les personnels de l’Education nationale en ont assez.
Ils connaissent cette année un effondrement inédit de leur pouvoir d’achat puisqu’alors que l’inflation pourrait atteindre 8%, vous n’avez décidé que d’une augmentation de 3,5% de la valeur du point d’indice, effondrement qui s’ajoute aux pertes subies depuis 2000, qui s’élèvent à 24 % !
Notre fédération vient d’ailleurs de prendre l’initiative d’une pétition nationale exigeant : – L’ouverture sans attendre de négociations dans la Fonction publique pour revaloriser tous les personnels par l’amélioration de la grille indiciaire dès 2022 ! – L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice a minima au niveau de l’inflation et ouverture de discussions pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
Enfin, vous indiquez : « Aussi, dès le mois d’octobre, nous lancerons partout en France ce chantier de la refondation de l’école en proposant à chaque école, chaque collège, chaque lycée qui le souhaite de bâtir un projet qui lui est propre en mettant tout le monde autour de la table, les chefs d’établissements, les directeurs d’écoles, les enseignants et toute la communauté éducative, les parents d’élèves, les élèves, les partenaires associatifs ou économiques, et les élus des collectivités territoriales. C’est ce que nous avons fait à Marseille il y a un an : cela a déjà permis des résultats tangibles et des innovations vertueuses. »
L’expérimentation marseillaise, dont vous confirmez donc la généralisation, ce sont des subventions accordées à quelques écoles en fonction de projets bâtis avec les collectivités locales et les associations, le directeur d’école participant au recrutement des adjoints afin de s’assurer qu’ils sont motivés par le projet !
Votre projet, c’est la porte ouverte à toutes les pressions locales ; c’est la territorialisation de l’Ecole publique ; c’est le contraire de l’Ecole de la République, la même pour tous les élèves du pays ; c’est la remise en cause du statut des enseignants fonctionnaires d’Etat.
La FNEC FP-FO ne l’acceptera jamais et demande l’abandon de cette expérimentation.
Soyez certains que notre fédération saura prendre toutes ses responsabilités dans les semaines qui viennent pour faire valoir les revendications des personnels.
Nous le ferons à partir des préoccupations exprimées par les personnels dans les centaines de réunions d’information syndicale que nous allons organiser dans tout le pays, et pas dans le cadre du « Conseil National de la Refondation » et de ses suites, auxquelles notre fédération, à l’instar de la confédération générale du travail Force Ouvrière, ne participera pas.
Veuillez croire, Monsieur le président de la République, en notre attachement à l’Ecole publique laïque et républicaine et aux statuts de ses personnels.
Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC FP-FO
L’inflation atteint aujourd’hui 6,5 % sur un an. Les prévisions pour la fin de l’année sont alarmantes car le seuil de 8% voire plus devrait être atteint. L’augmentation des prix de l’alimentation, les loyers et les tarifs de l’énergie pèsent chaque mois un peu plus sur les revenus des ménages.
Alors que la valeur du point d’indice n’a été augmentée que de 3,5%, ce qui entérine un effondrement sans précédent pour tous les fonctionnaires, nous réaffirmons que l’augmentation doit être immédiate au vu de la situation, concerner la totalité des personnels, et qu’elle doit être sous forme indiciaire, c’est-à-dire comptant pour le calcul de la retraite.
Le ministre Ndiaye, après avoir fait miroiter une revalorisation de 10% pour tous les enseignants, annonce finalement que seuls les professeurs ayant 10 ans de carrière ou moins seraient concernés par cette « revalorisation » bien limitée, et qui ne serait effective qu’à partir de… 2023 !
Quant aux autres personnels, ils ne sont même pas évoqués par le ministre !
Le ministre Ndiaye se moque des personnels et tente de les opposer les uns aux autres !
Face à cette nouvelle provocation, la FNEC FP-FO exige :
– Ouverture sans attendre de négociations dans la Fonction publique pour revaloriser tous les personnels par l’amélioration de la grille indiciaire dès 2022 ! – Augmentation immédiate de la valeur du point d’indice a minima au niveau de l’inflation et ouverture de discussions pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans ! – Augmentation immédiate des pensions, a minima à hauteur de l’inflation !
Participer aux constellations est-il obligatoire ? NON
Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions deformation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !
Le SNUDI-FOrappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PEpeuvent librement choisir en fonction du contenu.
Le SNUDI-FOrappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.
C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif consistant au final à de l’auto-formation ou à du formatage qui ne saurait se substituer aux 18 heures d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.
Pour le SNUDI-FO 02, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin.
En quoi consistent les constellations ?
Les formations « constellations » sont un dispositif ministériel qui remet en cause la liberté pédagogique individuelle et le libre choix de formation.Cette « formation » serait proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans.
Les constellations se déclinent en plusieurs temps : réflexions collectives, formations théoriques, visites croisées entre collègues : un collègue servira de « cobaye » et les autres évalueront la séance présentée…
Une rotation serait effectuée entre tous les membres d’une même constellation, en fonction des possibilités de moyens de remplacement…
Les groupes de constellations sont pris en charge par un CPC ou par l’IEN lui-même pour une durée de formation de 30 heures (12 heures sur temps scolaire, 18 heures hors temps scolaire) alors que nous ne disposons que de 18 heures de formation dans le cadre de nos 108h annualisées.
Des formations issues du protocole PPCR
Ce dispositif formation-accompagnement a été mis en place par l’ancien Ministre Blanquer qui réaffirmait lui-même qu’il découlait de PPCR, dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels » qui ont cadré les promotions depuis janvier 2021. Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. »« Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…) faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…) et partager leurs expériences entre pairs ».
Depuis la mise en place de PPCR (protocole non signé par FO mais accepté par la FSU, le SE-UNSA et la CFDT), le SNUDI-FO a toujours alerté sur le deuxième volet de ce protocole, à savoir un dispositif d’accompagnement individuel ou collectif visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.
Le SNUDI-FO revendique l’abandon de PPCR.
Le SNUDI-FO demande aussi l’abandon des constellations et rappelle qu’en tout état de cause aucun collègue ne saurait être contraint d’y participer contre son gré !
Le SNUDI-FO 02 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » ! (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014).