La réforme Macron-Philippe ne tient qu’à un fil : tous ensemble, dans l’unité, on peut gagner !

La réforme Macron-Philippe ne tient qu’à un fil : tous ensemble, dans l’unité, on peut gagner !

La demande de retrait de sa réforme des retraites est ultra-majoritaire. Le 20 février, pendant les vacances scolaires, des dizaines de milliers de salariés ont à nouveau manifesté. Après l’avis négatif du Conseil d’Etat, de nouvelles voix se font entendre pour étriller la réforme. La semaine dernière c’était l’Association des Maires de France. C’est maintenant le tour du secrétaire général de la FNSEA et du Président du MEDEF, pour des raisons diverses. Même des députés du parti présidentiel ont pris leurs distances avec le projet de loi.


Communiqué FNEC FP-FO 23 février

Communiqué à télécharger :

Le retrait, point ! Manifestations et rassemblements dans l’Aisne le jeudi 20 février 2020

Le retrait, point ! Manifestations et rassemblements dans l’Aisne le jeudi 20 février 2020

Vous trouverez dans cet article l’appel commun départemental à la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 20 février. Plusieurs manifestations et rassemblements sont prévus dans notre département :

  • Une manifestation départementale, à Tergnier, au départ de la place de l’Hôtel de Ville à 10h00 ;

Des manifestations et rassemblements locaux :

  • A Hirson, à 14h00, devant la maison des travailleurs ;
  • A Saint Quentin, à 15h30, au départ de la place Longueville ;
  • A Soissons, à 15h00, devant la permanence du député.

Communiqué intersyndical Aisne 20 02 2020

Appel à télécharger :

Les syndicats de la RATP appellent à un « lundi noir » le 17 février : ils ont raison !

Les syndicats de la RATP appellent à un « lundi noir » le 17 février : ils ont raison !

Plus de deux mois après le déclenchement de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites Macron-Philippe, la FNEC FP-FO fait le constat que la résistance et la détermination des salariés restent totalement intactes.

Les salariés ne veulent rien lâcher :

➢ Comme les personnels de l’Education nationale qui ont manifesté par dizaines de milliers encore jeudi 6 février, et qui rejettent le marché de dupes de la pseudo-revalorisation proposé par Blanquer,
➢ Comme les enseignants et les lycéens qui s’opposent massivement à la tenue des E3C et à la liquidation du baccalauréat, malgré la répression qui fait rage devant et dans les lycées,
➢ Comme les enseignants-chercheurs et les étudiants qui se réunissent en Assemblées Générales, par centaines, dans les UFR, les labos, pour décider la grève et qui se donnent comme perspective : « à partir du 5 mars, les facs s’arrêtent »,
➢ Comme les avocats, les éboueurs, les salariés de la CARSAT et de l’énergie, …

L’UNSA-RATP, FO, Solidaires et Sud Ratp appellent à un « lundi noir » dans le métro et le RER franciliens, le lundi 17 février, premier jour de l’examen du projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

La FNEC FP-FO les soutient pleinement et appelle les personnels à mettre à l’ordre du jour dans les AG, partout où c’est possible, la grève le 17.

Elle soutient toutes les actions engagées pour faire plier le gouvernement et obtenir le retrait de la réforme des retraites par points.

Réforme des retraites : Le retrait, point ! – Nouvelle journée de mobilisation le 20 février 2020

Réforme des retraites : Le retrait, point ! – Nouvelle journée de mobilisation le 20 février 2020

Les journées des 5 et 6 février ont été de nouveaux temps forts de mobilisations et de grèves, de la jeunesse et des salarié.es.
Chaque semaine et ce depuis le 5 décembre, des A.G se multiplient sur les lieux de travail, dans les lycées et universités malgré les diverses pressions. En aucun cas la réponse à la crise sociale ne peut être une répression à l’encontre de celles et ceux qui expriment un désaccord.


communiqué intersyndical 6 février 2020

Communiqué à télécharger :

Atelier sur les parcours professionnels dans le cadre de la revalorisation des enseignants du 1er degré : Le gouvernement ne propose aucune mesure concrète !

Atelier sur les parcours professionnels dans le cadre de la revalorisation des enseignants du 1er degré : Le gouvernement ne propose aucune mesure concrète !

Dans le cadre du projet de réforme de retraites par points, le gouvernement, par la voix de JM Blanquer, a entamé un « chantier », avec plusieurs réunions, sur la revalorisation des enseignants du 1er degré notamment.

Le gouvernement tente de faire « passer la pilule » de cette réforme des retraites, dont les enseignants seront les grands perdants, en faisant miroiter une enveloppe budgétaire de 500 millions d’euros.

Le SNUDI FO a exigé que la question de la revalorisation soit déconnectée de la question du projet de réforme des retraites.

Le SNUDI FO a rappelé que l’avis du Conseil d’Etat et son rapport d’impact mettait à mal l’application de cette réforme MACRON/PHILIPPE/BERGER.

Les représentants ont rappelé que le gouvernement ne partageait pas cet avis et, de ce fait, ne changerait pas d’un iota leur position, restant sourd aux 57 jours de grèves et de mobilisation des différents corps de métier et des 61% des travailleurs français favorables au retrait de ce projet !

Le SNUDI FO a rappelé son opposition au projet de réforme de la retraite.

La réunion du 28 janvier avait pour thème « les parcours professionnels des enseignants du 1er degré ».

Le Ministère a indiqué que pour appliquer la revalorisation de 500 millions d’euros, il faudrait l’expliquer auprès des français car cette enveloppe supplémentaire « provient des contribuables qui doivent savoir en quoi cela consiste ». Sous-entendu : pas de revalorisation sans contrepartie !

Toutefois, le Ministère avait fourni des séries de questions regroupées selon 4 thèmes :

  • – Les différentes phases de la carrière
  • – La prise en compte des parcours dans la progression de carrière
  • – Les fins de carrière
  • – Les modalités de gestion individualisée.

Dans ces 4 thèmes, le Ministère n’a eu de cesse de chercher à améliorer la mobilité des enseignants et à favoriser les réorientations. Le SNUDI FO considère que cette orientation vise à mettre en place des mesures pour favoriser les départs des fonctionnaires titulaires pour, à terme, être remplacés par des contractuels comme l’autorise la loi Dussopt.

Pour le SNUDI FO, avant de se préoccuper de comment mieux partir de l’Education Nationale, il faudrait d’abord mieux y rester !

Le SNUDI FO a rappelé que toutes les réformes depuis plusieurs années ont amené les collègues à réfléchir à des réorientations ou des démissions, phénomène qui était à la marge il y a environ 10 ans … C’est la dégradation des conditions de travail qui amène les collègues à vouloir changer de poste.

Ainsi, comment parler de mobilité quand les mutations interdépartementales (ce point n’était même pas dans les questions du DGRH) sont bloquées par des calibrages académiques contraints ?

Comment peut-on parler de choisir son poste par mutation quand la loi DUSSOPT interdit aux organisations syndicales de permettre une transparence des opérations de mouvement ainsi que de l’assurance, pour les collègues, que leurs vœux ont été bien respectés ?

Comment peut-on parler de prendre en compte les fins de carrière quand la médecine de prévention n’existe pas ou peu dans les Académies, ou quand les DASEN refusent d’appliquer les préconisations des médecins de prévention sur une adaptation du poste du collègue concerné ou demande de temps partiel ?

Comment peut-on parler de « progression de carrière » quand l’évaluation PPCR est opaque, subjective et au mérite, sans assurance que d’un rendez-vous de carrière à l’autre, il y ait une progressivité ?

Pour le SNUDI FO, le Ministère ne répond pas aux revendications des collègues pour améliorer leurs conditions de travail.

Pire, le Ministère met en place le poste de « RH de proximité » qui est ni plus ni moins le moyen de conseiller les PE en difficulté de changer de poste, de métier ou de démissionner via la rupture conventionnelle.

Ce « RH de proximité » est la pierre angulaire de la loi de la Transformation de la Fonction Publique qui vise, à la fin du quinquennat Macron, à supprimer 120 000 postes de fonctionnaires !

Le SNUDI FO n’est pas dupe de la volonté du gouvernement de mettre en place un plan massif de départ des fonctionnaires de l’Education Nationale et s’opposera, à tous les niveaux, à l’application de la loi DUSSOPT.

Le SNUDI FO exige :

  • – le retrait du projet de réforme de la retraite par points ;
  • – l’abrogation des contre-réformes (loi DUSSOPT, PPCR, Rythmes scolaires, …) ;
  • – l’amélioration des conditions de travail et l’application des droits des personnels.